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MEL

souLi ;. Teurcl ar veü, jelcr lc ballon ou la soiilc— lui ’Iréguicr, bell. (l.ig.]békn, une «culc soule. II. V.

Meli., ». m. MiUel ou mil, sorlo de grain fort petit, peu connu en Brclagiie, hors du territoire de Vannes. lùd rncll a gacann mdd, j’aime la bouillie ilc millet.

  • .Mei.i. ou Mézf.i., s. m. Maille, petite monnaie

qui n’a plus de cours. Pl. mcllou ou méscllou. N’en deûz na diner na mdl, il n’a ni denier ni maille.

JIf.ll-ciuden, s. f. Échine, l’épine du dos. Voyez mdl, premier article, cl chadcn. Voyez aussi mell kein.

Mri.i.-kein, s. m. ftcbinc, l’épine du dos. Cimier, pièce de cliair qui se lève le long du dos d’un animal. RAble. l’I. mvUuu-kcin. — Eur mel-kein houc’k-gwéz en deùz kased d’in, il m’a envoyé un cimier de sanglier. H. V.

Mell-couzouk, s. m. Nuque, le creux qui est erilre la t(Me et le chignon du cou.

iMklla, et, par abus, Mell.t, v. n. Jouer au ballon ; ou, comme on dit en Uaule-Brelagne, soûler, jouer à la soûle. Part, et.

Mell(k. Voyez Mellkiv. H. V.

!MELi..t», s. m. Jeu du ballon ou de la soulc. 

Assemblée pour le divertissement du jeu de ballon. Pl. oK.OnditaussimciiadenetrjîcIJadeA-.

MELt,iDEK. Voyez Mei.lad.

Mkll.idex. Voyez Mell.d.

Mell.vcii. Voyez Meùleldi.

Mbllek, adj. Plein de jointures, de vertèbres, de nœuds, etc. — Chargé de chaînes, de liens. Sañl l’ér mdlck. Saint Pierre aux liens. Voyez Mell, premier article.

MpLiEK,adj. Abondanten millet. — Miliaire, qui ressemble à des grains de mil. Gwagrcnnou m-Ucg iñl, ce sont des glandes miliaircs. H. V. (’oyez Mell, troisième article.

Mellek, s. f. Champ semé de millet. Pl. niellégou. Voyez Mell, troisième article.

-Uellei.n. Voyez Meïli.

Me[.ler ,s. m. Joueur de ballon, ou, comme on dit en Ilaule-Bretagnc, souleur. PI icn.

-Mellez, s. f. La suture de la tète ou du crâne. On dit aussi mdicz ar pcnn.

Mellézolr, s. m. Miroir, glice de verre ou de métal qui rend la ressemblance des objets qu’on lui présente. — Au figuré, exemple, modèle, patron d’après lequel on travaille. H. V. Pl. OH. Id da zdloud cr meUczour, allez .’cgarder dans le miroir.

Mellézouka, V. réQ. Se mirer, se regarder ’lans quelque chose qui rend l’image de l’objet qu’on lui présente, dans un miroir, dans l’eau, etc. Part, cl Tic cltavcd cm cû : ô vel-’JzDura, je l’ai trouvca se mirant. H. V.

Mellézoubeb, s. m. Miroitier, celui qui fait ef vend des miroirs PI. icn. H. V.

^lELLlIo’^AR^■, s. m. Bombe, boule de fer creuse, remplie de pou Ire. II. V. ’IJIlELLHODARNA, V. a. Bombarder, jctef des iinmbcs. Part. et. H. Y.

Mellbodabnérez, s. f. Bombardement, action de jeter ides bombes. H V.

MI£N

MuLL’n, s. m. pi. Uenouéc, herbe rampante dont la tige et la racine sont toute» noueuses, ce qui lui a fait donner le nom de mcUdu, qui n’est que le pi. de mci(, article iiu vertèbre.

Mellour. Voyez.MEÙLm.

Méiouen.nek ; de 3 syliab., meloum-nek,, adj. et s. m. Morveux, qui a delà morve. Pour le plur. du subst., mdoiienncion. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voy. Melv et Mkc’hi.

.Méloliogez, s. f. Tortue. Limaçon. Pl. f iJ Voyez Melc’ouéoen. H. V.

•Melré, s. m. Chagrin. Inquiétude. Peine d’esprit. Tristesse. Sollicitude. Embarras. Ce mot est du dialecte de Cornouaillc. Voyez A.Ñ-KEN et EÑKBEZ. — En gaël d’irl. el d’Ecosse, mércz. II. V.

Melréa, V. a. el n. Chagriner. Inquiéter. Hendre triste. Embarrasser. Tracasser. Se chagriner. S’inquiéter. S’attrister. S’embarrasser. Part, mdrécl. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez A.ñkénh et E.ñruézi.

Meluélz, adj. Chagrinant. Inquiétant. Triste. Embarrassant Tracassant. Ce mot est dudialeitede Cornouaille. Voyez A.ñkémcz el Enkrézuz.

Meltaz, s. m. Gros cancre velu que j’ai entendu nommer en français araignée de mer. V.cd Ce mot Cil du dialecte de Cornouaille.

Méli’z, adj. Douceâtre, qui est d’une douceur fade. li. V.

Méluzuer. Voyez Mélizder. II. V.

Melv, s. m. Morve, excrément qui sort par les narines. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Mec’hi.

Melven, s. f. Papillon, insecte votat.t à ailes poudreuses. Vl.melcennououmdvenned. On dit aussi, et plus souvent, balafen, dans le même sens.

Melven-nôz, s f. Phalène, papillon nocturne. H. V.

Melvennek, adj. Morveux, à qui la raorve parait, qui a de la morve. Melvenneg eo, sechidhc fri. il est morveux, mouchez-le. En Vannes, ?n(’/oi(fnncfc. H. V.

Melver. Voyez Meuvel.

Mkn, pron. poss. conj Mon. Mes. Men Doué, mon Dieu. Men hrcùdcùr, mes frères. Ce pronom est du dialecte de Vannes. En Galles, m’en. Voyez ma, premier art. H. V.

.Men. Voyez Mêan

Men. Voyez Ma, cinquième article.

Méxad, s. m." C’est, en Vannes, le nom que l’on donne à une grande mesure de blé dont je ne connais pas la désignation en français, à moins que ce ne soit le minot. Pl. mcnadeu.

Ménal. Voyez Mal»n.

Ménaoued ou Minaoued (de 3 syll., mé-naoued ou 7ni-na-nucd], s. m. Alêne, outil à Tusage des cordonniers et autres ouvriers en cuir. — Stylo, poinçon avec lequel les sncieiis écri vaient sur de ; tables enduites de cire. H. V. PI. ou. En Vannes, ménéoued.

Méiiaouéder (de 4 syliab., mé-na-oué-der ’,