Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/453

Cette page n’a pas encore été corrigée

MÂG

Cemota vieilli. EnGalles, mdbiéuañk. II. V-

  • MÀB-HAJOB. Voyez Dën--dkà. H. V.

Mauek, s. m. IJeau-üls. Gendre. Pl. mabéged. Ce mot est du dialecte de Vanney. Voyez .MÀD-RAER et Les-vàb.

Mari.k, adj. Filial, qui appartient au fils f)U à un /ils.

Mabérez, s. m. Filiation, descendance du (ils i l’égard du père et de ses aïeux. (Jéiiéalogic, suite et ilénombrement des ancêtres de quelqu’un. — Adoption, action d’adopter. H. V. On dit aussi mibiliez, dans le môme sens.

Maktiern, s. m. Vicomte. Pl. éd. Ce mot a vieilli. Voyez Besrouñt et Tiern. H. V.

Maktiehnaez, s. f. Vicomte. Pl. éd. H. V.

Maktiernez, s. f. Vicomtesse. l’I. cd. H. V.

Màd, adject. et adverbe. Bon, tant pour le goiU que pour le caractère. Clément. Indulgent. Bien. Ar bara-mañ a zô mdd, ce pain-ci est bon..4 galoun vdd hcr griim, ’c le ferai de bon creur. Ré vdd co é-kérwer hé cugalé, il est trop indulgent envers ses enfants. Ne kél gréai mdd gañl-hañ, il ne l’a pas bien fait. Au comparatif, gweUoch, meilleur. Au superlatif, gwcUii, le meilleur. Mdd ou Mdt est un nom de famille connu en Bretagne. — EnGalles, OTÔd. En gaël, rnaid. H. V.

MÀD, s. m. Bien, ce qui est bon, utile, avan(ageu., convenable. Vertu, ce qui est louable. Probité. Pl. ou. Itéd co ôber ar mdd, ha lezel ann drouk, il faut faire !e bien, et laisser le ma !. Le pi. maJou s’emploie pour biens, richesses, fortune. Eur madoubrd : eu deûz, il a beaucoup de biens.

MÀD-ÙBER, s. m. Bonne action. Bonté. Bienfait. Faveur. Pl. mdd-ôbériou. D’hô mddobériou co é tléann kémcñl-$é, c’est à vos bienfaits que je dois cela.

Màd-obéreh, s m. Bienfaiteur, celui qui l’ait quelque bien à quelqu’un. Pl. icii. Va mdd-obérer eo, c’est mon bienfaiteur.

M.iD-ùnÉRÉKEz, s. f. Bienfailricc, ccile qui fait quelque bien à quelqu’un. Pl. cd.

Mâd-ïré, adj. Parfait, à qui il ne manque rien pour être accompli dans son genre. H.V.

Madek, adj. et ■ ;. m. Qui est naturellcmeni bon. Bienfaisant. Bénin. Facile. Il signifie de |)lus, celui qui a do grands biens. Biche. Fertile. Pour le plnr. du snbst., madéien. Le mot madek entre dans la composition de plusieurs noms de lieux et de familles. — Anciennement, madok cl madeùk. En (ialles, madoA- H.V.

Madëlez, s. f. Bonté, qualité de ce qui est bon. Bienfaisance, inclination à faire du bien aux autres. Faveur. Bienveillance. Indulgence. — Obligeance, disposition, penchant à obliger. H.V. Pl. madclézou ou madélésiou. Ré a vadélez hoc’h eitz évil-hañ, vous avez trop de bonté pour lui. Kalz a vadélez en dcdz éeid ar ré ail, il a beaucoup d’indulgence pour les autres. Voyez Màd. prcm. art. — En (ialles, madcz et madoiaez. En gaël écos. et irland., maoidé. H. V.

Madik, s. m. Dragée, fruit rouvert de sucre. V.madigov. II. V.

MC’JI 4^7

.Mauigérez, s. f. Bonbonnière, boite à bonbons. l’I. madigérczed. H. V.

Madigou, s. m. pi. Terme enfantin, qui vaut le français bo>bom, na>an, etc. Madigou est le plur. de linusité madik, diminutif de tndd, bon.

Mauiié, s. m. C’est un des noms que l’on donne au séneçon, plante médicinale. Voyez .VorHÉDAL et Baré.

MÈ, s. m. Mai, le cinquième mois de l’année. Miz maé, le mois de mai. — Hors de i.éon, mé. En Galles, mat. U. V. Ce mol, je pense, doit avoir son origine dansle lalinsiAirs.

Mael, s. m. Soldat. Mililairc. Simple homme de guerre. Servant d’armes. Ce mot a vieilli. il. V.

Mae.n. Vo ;.ez Mé. .

Maer. Voyez Méar.

’ Maéroumez (de 3 syll., maé-rou-nez), s. f. Marraine, celle qui tient un enfant sur les fonts de baptême. Pl. éd. En Vannes, ma/ren. PI. maéréncd. En quelques endroits, on dit mamm-maéron, dans le même sens. Voy. Paéroün.

Maestroum. Voyez Grobisded. H. V.

M A EZ. Voyez Mévz.

Mvézdr. Voyez Mezur.

MGA, V. a. Nourrir,.limenler. Sustenter. x figuré, donner de l’éducation, élever, instruire. Part. et. Maga a ra hé ddd, il nourrit son père. Eur bugcl magel mdd eo, c’est un enfant bien né, t)icn élevé.— En Galles, mugi. H.V.

Magadel, s. ra. Celui qui est indolent, qui a l’esprit pesant, qui ne pense qu’à se bien nourrir. Pl. magadelled. Ce mot est du dialecte de Vannes.

Magaden, s f. Nourrisson, enfant qui isi en nourrice. Pl. magadennou ou magadentud Ua kavcd hoc’h eiis-hu eur cagadfn ? avez-vous trouvé un nourrisson’.'

Magadcb, s. m. Nourriture. Aliment..u figuré, éducation, instruction. Voyez Boéd.

Magaul’rez, s. f. Le même que le précédent

Mager, s. m. Celui qui nourrit. Nourricier, le mari de la nourrice. Dans ce dernier sens, on dit aussi tdd-mager, père nourricier. Mager, au figuré, se dit de celui qui donne de l’éducation, de l’instruction. Pl. (CM. — En Galles, magour. II..

Magérez, s. f. Nourrice, femme qui allailL.’ ou qui a allaité un enfant qui n’est pas le sien. Il se dit aussi d’une mère qui allaite son en fant. Pl. éd. Lakaad a réol-hu h(i pugel gant magérez.^ mettrez-vous voire enfant en nourrice ’} Hîagérez en va grék, ma femme est nourrice.

Macérez, s. m..Voiirrissagc, la manière, le soin de nourrir. Vuyez.Magadir. H.V.

Magl, s. ra..Macle, fruit qui croit dans les marais et qui flotte sur l’eau PI nu II. V.

Maguz, adj. Nourrissant. qui nourrit beau coup, qui sustente. —.Nutritif. II. . Se hèd eur bord maguz hen nez. cet aliment n’est point nourrissant.