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bcrceï-vüiis pas leiifanl.^ — Eriliallos, luftiao. H. V.,

l.vsKi, V. réll. Se déboiler. Se disloquer. Se disjoindre. Part. et. H. V.

I.U.SKKI.. VoVfZ F-I’SK. f.l’SKELLA. VoyOZ l.CSKA.

LcsKELiADcn, s. m Br.inlc, oscillation. Fluctuation. Balanccinent. II. V.

Lr4KBLi.rz, adj. Inquiet, qui n’est pascoiitoiil de l’étal où il se trouve. Remuant, Bran lanl^ qui branle, qui penche lantiM d un côli-, tantôt de l’autre. F.ur pcnu luskelluz in lieùz, il a l’esprit inquiet. H. V.

l.i’SKBR OU I.i sEKLi.ER, S. m. CcIui qui agite, qui branle, qui berre. Pl. ien.

F-(SKÉHEZ ou LcSKELI.ftREZ, S. ITl. AcIioU dC

mouvoir, d’agiter, de branler, etc. Branicinent. Bercement.

Ll’srér’ëz ou Luskei.lésez, s. f. Celle qui agite, qui branle, qui berce. Pl. ed

LisKiTz, adj. Mobile, qui se meut ou peut Mtc rau. Eu Galles, lusgaol. H. V.

Ia’sen ou Liizen, s. f. Brouillard, vapeur ipaisse qui obscurcit l’air. Brume. lén eo al hisen mañ, ce brouillard est froid. V. L.vtar.

liUSEN, s. f. Le premier lait que donne la ache, après avoir fait son veau, l^lusieurs l’ont précéder ce mot du substantif léaz et disent léa :-hisen. Voyez Kellë.^z.

LüSEN. Voyez I-Cs.

LuzES, s. f. Vaciet. espèce de jacinthe sauvage, plante.

LuzEN. Voyez Lusen, premier article.

LusENxiz, adj. Embrumé, chargé de brouillards. Gtcalllusennu : co annamzcr, le temps est bien embrumé. Voyez Litarlz cl Tou-

LENNDZ. H. V.

hvzi ou Lui, s. m. Etat d’une chose brouillée, mêlée, comme cheveux, fil, etc. — Pique, brouillerie, petite querelle. H. V.

Lczi. ou Ln de 2 syll., lu-zia oulu-ia), V. a. Brouiller. Mêler. Il se dit plus particulièrement en parlant des cheveux, du fil, etc. — Encombrer. H. V. Au figuré. embarrasser. Part, luziet ou tuiet. Luiia a ril ra bléù, vous brouillez me.ç cheveux. Voyez Reûstla. — En Galles, luziao. H. V.

LuziADCR ou Lui.voiR de 3 syllab, lu-ziadur ou lu-ia dur). s. m. Action de brouiller, de mêler, d’embarrasser. — Encombrement. En Galles, luziad. H. V.

M

M, lettre consonne, la quatorzième de l’alphabet breton. Elle se prononce comme en français.

Ma ou y., pron. poss. conj. Mon, ma, mes. Ma :dd, mon père. Ma mamm, ma mère. Ma breûdcûr, mes frères. T’a ne s’emploie qu’en Léon, où l’on dit ra zâd, va mamm, etc.’ En Vannes, on prononce indif-

fcreniuient ma uu i/ic, ma zàd ou tnr làd En Galles, tnï, ti’etmoi. En gaél, rno 11 . M, conj. Que. Epiid ma vt’vinii, tant que.je

ivrai. (iaûtfna liùol, pourvu que vuuh veniez. 

Ma, 3’ pcrs. du sing., de béza, être, cün-Iracté ilet’ma, il est. Ma enn U, il est à la mai son. Quelquefois iUignific, soit, bien, (■ridann drd-zé. — ;l/a.’ faites cela. —Soit. H.V.

M ou M,ii, conj. Si..Wase met.levant le» voyelles et düvai ;t les consonnüs /. n et v, mar s’einpioiu devant les antres consunne.s. Ma aitavézid anézhañ, si vous le connaissez Mu oufenn ann drd-zé, si je savais cela. Ma livirid curgér, si vous dites un mot. Ma na zcùil hél, si vous ne venez pas. Ma venn pinvidik, si j’étais riche. Mar kiril, éz inn, j’irai, sf vous v<uilez. Mar gounézann, ho pézo hô iôd, si je gagne, vous aurez votre part. Mar leû, hcr gwélimp, s’il vient, nous le verrons

Ma ou Ma.ñ, particule qui vaut la française Cl, pour ICI. Elle se met, par forme d’enclitique, immédiatement après le substantif, tant au singulier qu’au pluriel. Ann li-mañ a z<’i kaer, cette maison-ci est belle. Ann diid-mu a z(’i pinvidik, CCS gcns-ci sont riches. — Voye» Ama. En Galles, ëman. H. V.

Ma, adv. de lieu, avec interrogation. Où.’ En quel lieu ’ Ma oud ou ma oud-di’ y où es-tu ?

Ma-z-il ou ma-z-it-hu ? où allez-vous ? 

En Vannes, mc/i. — En Galles, man. H. V.

Ma-him ou Va-hini, pron. possess. absolu. Le mien, la mienne. PI, irrégulier ma-re ou va-ré ^ les miens, les miennes. Ma-hini eo ar brasa, c’est la mienne qui est la plus grande. T’a-rt né d-ifil kélhô-ré, les miens ne sont pas les vôtres. Voyez Him.

M.iB ou M.ip, s. ra. Fils, enfant mâle, par rapport au père et à la mère. Garçon. Pl.m»bien ou mipien (de 2 syllab., mi-bien ou mipien). Ar vihana eo va mdb, le plus petit est mon fils. Eûz a eur mdb eo gwilioudel, elle est accouchée d’un fils. En Cornouaille, on dit mabou, au plur., et, en Vannes, mabid, qui est le plus régulier.— En Galles, màb. En gaël, mak. H. V.

M.vb-arau, s. m. Le bois qui entre dans le soc de la charrue. A la lettre, fils de chib-RLE. Voyez Kéfer.

Màb- k.er, s. m. Beau-fils, celui qui n’est fils que d’alliance par mariage. Gendre, celui qui a épousé la fille de quelqu’un. Pl. mipienkaer. En Vannes, mabek, pour les deux acceptions Voyez Les-vàb et Dan.

MÀB-DÉ.N, s. ra. L’homme en général. Le genre humain. L’e.spèce humaine. Mot à mol, FILS DE l’homme. Skuljd eu deûz gwàd mdbdén, il a versé le sang humain ou le sang du tils de l’homme.

M.ÎB-LAGAD, s. m. Prunelle, l’ouverture qui parait noire dans le milieu de l’œil. On dit aussi Mdb-al-lagad. Mot à mot, fils db l’oeil.

Màb-iaouanr, s. m. Bachelier ou bas-chevalier, se disait, au moyen-âge, d’un jeune aspirant à la chevalerie. Pl. mipien-iaouank.