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rclé, obscéiiiti’. Èkreiz al lumder na heliiar két bé :a iac’h, au milieu ilo la sulfli- on ne 1 peut pas flre sain, bien porlaiit. Al louzdôni | er e’homzoua ziskotiez eunn dén gwallvagi’l, l’obscénité dans les paroles annonce un liommc mal élevé. Voyez Loii/. et IIi’ui ;iinbz.

I.oi/.Dr (lu LoLZAOü, s. m. Herbe. Légume. l’Iante raéJieinalc. Louzaouen[(<i3 s., louzanuen ),ci, siiivanlquelques-uns, ?ou :oMr«,f, une seule tige d’herbe, un seul pied de légume, une seule plante médicinale. Pl. touzou. l.r mol louzou se dit encore pour remède, médicament, médecine, potion purgative. ^naowJ a ril-hu al louzaouen-man ? connuissez-vuu- ; cette herbe, cette plante ? Bik’a a ra diwar louzou, il vit de légumes. Al louzou mañ a zô mdd évid hé gléñved, ce remède ci est hiw pour sa maladie. Louzou a gémer hiriâ, nUc prend médecine aujourd’hui. En Vannes, l a vieilli. H. V.

Lu.i, v.a. Parodier, faire une parodie. Part. et. En V iinni’8, In’Uileiii. II. V.

LcAcii. Voyez Lic’iucii. ll.V.

LiAUK.N, s. f Parodie, imitation ridicule, boulTonne cl maligne d’un ouvrage sérieux l’I. luadennou. H. V.

LuAN.MBuu, s. m. Moisissure, corruption d’une chose moisie. Co mot esi du dialecte dc-Viinnes. Voyez LofHi», deuxième art. H. V.

I.UANNEiN. Noyez I-OIÉDI. H. V.

LiJBA>, adj. et s. m. Insinuant, quia l’adresse et le dm de s’insinuer. Adioit. Pour le plur. du subst., labuiicd. Voyez Gwê.n.

LcnANEi.i.i, V. a. Galantiser, être ridiculement galant au|très des dames. Part. 2u&a/icJlet. f Ue lu, ridicule, et de panclli, en Galles, presser.) Trég.) II. V.

LuBANËREz, s. m. Insinualiofi, adresse, action do s’insinuer.

LuBAM, V II. S’insinuer, s’introduire avtjc adresse. Part, et.

LuDU, s. m. Cendre, la poudre qui rcslcdu bois et des autres matières combustibles, après qu’elles ont été brûlées. Poussière, terre et autres substances réduites en (loudre fort menue. Luduen, f., une bluelte, un brin de cendre, un grain de poussière. l’. luduennou ou simplement indu. Ar c’heùneùd-sé né rakét kah a ludu, ce bois ne fait pas beaucoup de cendre. Lilcilhéñ war ludu lomm, mettez le sur de la cendre chaude. — En Galles, ludoi. H.V.

Lddua, V. a. et n. Réduire ou se réduire en cendre, en poussière. Part, luduet. — En Gall., ludoua. fl. V.

Ldduek, a Ij. Cendreux, qui est plein ou couvert de cendre, dépoussière. Eur chaz luduek hoc’h eu : azé, vous avez là uq chat cendreux. — En Galles, ludouaok. H. V.

Luduek, s. m. Celui qui est toujours dans les cendres. Frileux, qui est fort sensible au froid.— Casanier, qui aime à demeurer chez lui par esprit de fainéantise H. V. Pl. luduéien.

Ldduen, s. f. Celle qui est toujours dans let ; cendres. Frileuse. — Cendrillon. ll.V. Pl. luduenned.

LuDUER, i.ra. Marchand de cendre. Pl. ien. Lue Voyez Léùé.

LuFR, s. m. Éclat. Lustre. Splendeur. Brillant. Voyez LuGERN".

LuFRA, v. n. Eclater, avoir de l’éclat. Briller. Reluire. Avoir du lustre. Part. et. Voyez

LUGERM.

LuFRER. Voyez Lampreb. H. V.

LuFRoiJEB, S. m. Polissoir, instrument don ! on se sert pour pnlir. IL V.

LuFRUZ, adj. Eclatant, qui a de l’éclat, du lustre. Brillant. Resplendissant. Luisant Voyez LuGERNuz.

Lût., adj. Elouiïant. Lourd, en parlant du temps, de l’air. Amzer lùg, temps auquel la chaleur est excessive et étouffante, quoique le soleil ne paraisse pas Je crois que ce mot est

du