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LOA

rouvrir d’une humeur grasse, en parlant du poisson et de la chair qui se corrompent. Part. et.

Lizen, s. f. Humeur grasse qui se voit sur le poisson, sur la chair, lorsqu’ils commencent à se corrompre.

Lizen, s. f. Plie, poisson plaide mer et de rivière. Pl. lized. Ce mot et les deux précédents pourraient bien venir de l’adjectif leiz, humide.

Lizen. Le même que blisen.

Lizer, s. m. Lettre. Éipitre. Missive. Dépêche. — Ohligation, acte. H. V. PL lizérou, lizériou ou lizéri. Eul lizer em eùz skrived d’ézhañ, je lui ai écrit une lettre. En Vannes, lic’her. — En Galles, lizer. En gaël-écoss. et irl., lizir. H. V.

Lizer-an-par, s. m. Bref, lettre pastorale du pape. Pl. lizéri, lizérou et lizériou. Voyez Bul. H. V.

LizER-MAnc’HAD, s. m. Bail, contrat par lequel on donne une terre à ferme ou une maison à louage. PL Uzéri-marchad. Mot à mot, LETTRE-M.tnCIlÉ.

LizÉREK, adj Philologique, qui regarde la philologie. H. V.

LizÉRËGEz, s. f. Philologie, science qui embrasse les belles-lettres, sous le rapport de l’érudition, de la critique et de la grammaire. En Galles, lizérégaez. H. V.

LizËRËuoi’R, s. m. Philologue, qui s’occupe lie philologie. PL ien. II. V.

LizÉREN-vHÀz, s. f. Majuscule, lettre capitale, grande lettre qui se met au commencement des phrases et des noms propres. PI lisérennou-brdz. IL V.

LizÉREN, s. f. I^etlre, figure, caiactère de l’alphabet. Pl. Uzèrennou. Na anavez kél c’hoaz hé Uzèrennou, il ne connaît pas encore ses lettres. En Vannes, liclu’ren. — Dans le Voc. du k siècle, Uzéren. En (îallcs, J(: e’re «.H. V.

LizÉRiK, s. m. Billet, petite lettre. FI. lizérouigou. H. V.

Lizia, v. a. Affriander, rendre friand, attirer, allécher. Part. et. H. V.

Loa. s. f. Cuiller, ustensile de table et de cuisine servant à puiser. P.toaiou (de 2syH., loa-iou). Kouls eo gan-éñ eul loa goad, égéd eul loa siéan, j’aime autant une cuiller de bois, qu’une cuiller d’étain. En Vannes, loé. — Les Bretons de Galles disent aussi loué, et, proverbialement, réd loué hir ô voéla gad ar diaoul, il faut une cailler longue, quand on mange avec le diable. En gaël, lia. H. V.

Loa-BÙD, s. f. Grande cuiller qui sert à tremper la soupe. Cuiller à pot. On la nomme aussi kok-loa.

Loa-LÉ.z, s. f. Petite sébile de bois servant à écrémer le lait. Mot à mot, cciller de lait ou A L.UT. On la nomme aussi joscr.

Loa-vasoun, s. f. Truelle, instrument dont les maçons se servent pour remuer et employer le mortier, la chaux, le plâtre. H. V.

Loa-zocR, s. f. Nénufar ou lis d’étang, plante aquatique. PL loaiou-dour. Mot à mot, CUILLER d’eau. Voyez l.UGUSTR.

LoAKB, adj. et s. m. Louche, qui a la vu* de travers Higli-. Pour leplur. du suhsl., loakred. Ce mol est du dialecte de Tréguier. Voyez (iwlLC.’lIF.R.

LoaKRËREz (de 3 s>ll., loakré-rez,, g. m. .Action de loucher, de bigler. Etal de celui qui esliuuche, bigle. Ce mot d du dialecte d «  Tréguier. Voyez (jwilc’uadch.

LoAKHEZ (de 2 syll., ha-krez), s. f. Cellu qui louche, qui bigle PL « </. Ce mul est du (iialeclede’l’réguier.Voy (Iwiu’iiÉRKZ, 2’arl LoAKRLÑ (de 2 syll., loa-kriû], v. n. Loucher, avoir la vue de travers. Bigler. Part. et. Ce mot est du dialecte de Tréguier. Voyez Gwu.c’iiA, deuxième article.

LovEK. Voyez Bàzloaek.

LoAiAD (de 2 syll., loa-iad), s. f. Cuillerée, ce que contient une cuiller. Pl. ou. Kéméril c’hoaz eul loaiad pé ziou, prenez encore une ou deux cuillerées. En Vannes, loéiad. — En Galles, Inuéaid. En gaël, (i « d. H.V. Voy. Loa.

Loar, s. f. Lune, planète satellite de la (erre. Al /oir a i-éz eur miz nc’lt ùber ann drO d’ann douar, la lune est un mois h faire la tour de la terre. En annes, loer. — En Galles, Incr. II. V.

Loarek ou Loariek (de 2 syll., loa-rek oa loa-riek), adj Lunaire, qui appartient à la lune. Lunatique, qui tient de la lune. En Vannes, loérck.

Loriad (de 2 syll., loa-riad), s. f. Lunaison, le temps qui s’écoule depuis une nouvelle lune jusqu’à l’autre. — Gwall c’hlavéy eo al loariadmañ, cette lunaison est bien pluvieuse. H.V. Pl.ou. En Vannes, loériad.

LoARN. Voyez Louarn.

Loarnez. Voyez Louarnez. H. V.

Lok ou Lôg, s. f. Loge. Cabane. Cellule. Grange. Il se dit plus particulièrement des loges ou cabanes établies dans les champs, pour garder les troupeaux ou les blanchisseries de toile pendant la nuit. Pl. lôgou. Tréméned em eûz ann nôz el lôk, j’ai passé la nuit dans lu loge, dans la cabane. Ébarz el lôg é hellod dourna, vous pourrez battre dans la grange. Likid évez ouc’h lôg ar c’hi. prenez garde à la loge du chien. — En Galles, /oft. En gaël-écoss, lok. H. V.

Lok, particule usitée seulement dans les noms de lieux : elle est ordinairement suivie d’un nom de saint. C’est peut-être le même mot que le précédent, servant à désigner les premières habitations des ermites et autres saints personnages, qui se cachaient dans les lieux inhabités, sous de petites cabanes ou cellules. Lok-Ronan, Lok-Êguiner, Lok-Tudi, Lok-Harn, etc., sont des noms de paroisses ou succursales dont les patrons sont saint Ronan, saint Guinerou Éguiner, saint Tudi. saint Harn ou Hernin, etc., tous indiqués dans la légende comme des ermites dont les ermitages ont été transformés en églises ou chapelles après leur mort.

  • Lôd, s. m. Lot. Part. Portion. Partage.

Participation. PL ou. Rôit va lôd d’in, donnez-