Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/436

Cette page n’a pas encore été corrigée

f l<»

LEN

Lenn ou l.ftENN, s. m. 1.1’tliire, acliori (Jc lire. Chose (|ii’i)ii lit. i I. «u. — Iv[i Galles, dixr- /(’ntiju(/. En t ;iiel-irlan<lai.s, lcln. H..

I.KNN-iin.N, s. f. Vivier, pièce d’eau dans laquelle <iii nourrit ou l’on conserve du poisson pour l’usage journalier. IJ. V.

Lkn.na, et, par abus, Lf.n.v, v. a. el n. Lire, faire une leelurc. Part, lennet. Hé é lennid ouc’h ur guutuu, vous lisez trop h la luinièri’. — En Galle.s, daiienn. 11. ’.

Lknnak. Voyez LE^Nl• :K. II. V.

Lrnnad, s. f. La plénitude d’un élang, d’un lac, etc. l’I. ou. A'oyiz 1^en>, premier art.

LKN.>’ADL’it, s. m. l>cclurc, action de lire. Chose qu’on lit. Doctrine, érudition. Pl. iou. h’alz é kdr al leniiadur, il aime beaucoup la lecture. Lennaduriou fait hii deùz hé c’hoUct, les m-auvaises lectures l’ont perdue. En Galles, darleniiiad. Voyez Lenn. H. V.

Lennek, adj. et s. ra. Qui a de la lecture. Lettré. Savant. ILibile. Pourle plur. du subst., lennéien. Lennek, que quelques-uns écrivent Laennek ou Laennec, est un nom de famille connu en liretagne. — En Galles, lennaok ou ] lennok. H. Y. Voyez Gwiziek.

Le>>é(;kz, s. f. Science. Savoir. Erudition. — Littérature, belles -lettres, i/eiiiia ü ra al lennégez, il cultivela littérature. H.V. Voyez Lennek.

Lenner, s. m. Lecteur, celui qui lit, qui est chargé de lire. Pl. ien.

Len.nérez, s. f. Lectrice, celle qui lit, qui fSichargée de lire. Pl. éd.

Lenmok. Voyez Lennek. II. V.

Lennuz, adj. Lisible, qui est aisé à lire, qu’on peut lire. Ce qui est bon à lire. Né kél lennus ar péz en deùz skrked azé, ce qu’il a écrit là n’est pas lisible. Al léor-zé né kél lennuz éi’it-hi, ce livre n’est pas lisible pour elle. H. V.

Lent, adj. ’l'imide. Craintif. fi(! (mteoéiud eur paolr, il est trop timide pour un garçon. Voyez Abaf et AocNiK.

Leñiaat, v. a. et n. Rendre ou devenir timide. Intimider. Part, leñléel. LeñCaad a ra seul ma kresk, il devient plus timide à mesure qu’il grandit. Voyez Abafi.

Le.ntégez, s. f. Timidité, qualité de celui qui est timide. Voyez Abafdëk.

Le.nv ou Lév ou Lé, et, dans les livres anciens, Léf, s. ra. Cri plaintif. Lamentation. Pleurs. Gémissement. — Lai, espèce de poésie élégiaque. De lévaoa leñva, gémir. Pl. leñvou oa léou. H. V. Pélrâ eo al léñv-zé a glcvannl qu’est-ce que ce cri plaintif, ce gémissement que j’entends :’ J’ai aussi entendu prononcer léoñ. Voyez Gwélvan.

Leñva ou Leva, v. n. Crier d’une manière plaintive. Se lamenter. Gémir. Pleurer. Part. et. Léñva a ra nos deiz, il gémit nuit et jour. — En Galles, levain. H. V. Voyez Gwéla.

Lêñvbk. Voyez LéoSvek.

Léñver ou Lever, s. m. Celui qui crie d’une manière plaintive, qui gémit, qui se lamente. Pleureur. Pl. ien. Voyez Gwéleb.

Lé.nvéiiez ou LftvËBKz,.s. 1. Celle qui trie d’une UMiiiere plaintive, qui gémit, qui se lamente. Pleureuse. N’oyci Gwélébez.

Le.ñvou ou LÈoL’-lea^iii, h. m. pi. Lamenta lions de Jerémie, sorte de poème que ce prophète a fait sur la ruine de Jérusalem. II. V

Le.vvcz, adj. Pleurant, qui pleure, qui pleure ù l’excès. H.V.

Léo ou Lfev, s. f. Lieue, espace d’une certaine éleiidue, qui sert à mesurer la distance d’un lieu à un autre, et qui contient de deux ii troi) mille toises, selon les différents usa)(e5 des provinces et des pays. Les lieues de Bri)lagne sont des plus fortes. Pl. léôiou ou léviou (de 2 syll., léo-iuu on lé-viou). Eul léô gacr a zô ac’hann di,i y a une forte lieu d’ici là. En Vannes, léu. Pl. léuieu. — Diminutif, léoik, lieue française. En gaël ■ irlandais, léagik Ce mot est donné comme (ellique par les anciens. H. V.

Lëuk, s. m. Ver qui se trouve dans les gri^ves, au boid de la mer, et qui sert d’appât pour prendre le poisson à la ligne. Pl. léâytd

Léon ou Léoi n, s. m. Léon, un des quatre cantons de la Bretagne qui ont donné leur» noms aux quatre dialectes principaux de In langue bretonne qu’on y parle. Voyez Ueb-NÉ, Gwéned et Tbéger.

  • Léon, s. m. Lion, le premier des animaux

carnassiers. Pl. éd. — En Galles, léou. H V,

Léon. Voyez Lénv.

  • Léonpard, s. m. Léopard, quadrupède

féroce. Pl. éd. H.V.

Léonad ou Léonard, s. m. Léonnais ou Léonard, habit.int de Léon. Pl. léonaded ou léoniz. Voyez Léon, premier article.

Léonadez ou Léon’irdez, s. f. Léoniiaise ou Léonarde, femme qui habite le canton on pays de Léon. Pl. éd.

Léonard. Voyez Léonad.

  • Léonez, s. f. Lionne, la femelle du lion.

PI. éd. Voyez Léon, deuxième article.

’Léonir, s. ra. Lionceau, le petit d’un lion. PI. léonédigou. H.V.

Léonvee ouLenvek, s. m. Poisson de mer, que l’on nomme lieu en llaute-Brelagm.’. C’est une espèce de morue ou de grand merlan. A l’île d’Ouessant, on fait un grand commerce de ce poisson, que l’on apprête en façon de morue : on le mange pour tel à Paris et ailleurs. Pl. léonvéged ou lenvéged. On le nomme aussi léonek et louanek. ’V. Goclbk

Léok. Voyez Levr.

LÉOR-ANN-DiHELLOr,s. m. Cartulairc, recueil de Chartres, de titres, etc. Pl. léoriou. H. V.

Léor-ae-prézégeb, s. m. Ecclésiaste, nom d’un des livres de l’ancien testament. H. V.

Léor-brézégennou, s. m. Sermonairc, recueil de sermons. P. léoriou. H.V.

Léob-bloasier, s. m. Annales, histoire qui rapporte les événements année par année. PI. léoriou bloaziek. H.V.

Léobie,s. m. Livret, petit livre. Livraison. PI. léoriouigou. Diskouézid hô léorik d’iu, montrez-moi votre livret. H.V.