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sunuent, et de louel, participe du verbe loui, jurer.

Léac’ii, s. m. Lieu, l’espace qu’iiii turiis occupe. Eiidruit. l’iace. Uaiin- Au tigurc, sujet, uccasioti, luuyeu. — Keiuplaceuieiit, eu fait de service militaire. H. V. Pl. iou. El léac’h-man, en ce lieu -ci. È pé léac’h héfi kovinn-mél eu quel euilruil le truuverai-je ? 5/a venn-mé citn hô h’ac’h, si j’étais ù votre place. N’en deàz kél rôid d’in a léac’h d’en cm glemma, il ne m’a pas donné sujet de me plaindre. A béb léac’h, partout, en tous lieux. — l’entp kañl skoéd a zù kouslel d’ézhan évid lakaal cunn ail enn hé léac’h, il lui en a loilté quinze cents francs pour son remplacement. H. V. Hors de Léon, Icclt. — En Vannes, kh. l’a Galles, lé. H. V.

Léac’u, s. m. Itachitis, maladie qui a son piincipal siège dans les reins et qui est particulière aux enfants. Nouure. Al léac’h a zù gand ar bugel-zé, cet enfant est attaqué de rachilis, est noué. Hors de Léon j lec’h.

Léac’h. Voyez Léaz.

  • Léal, adj. Loyal. Fidèle. Sincère. Juste.

Ëquilablc. Léal eo é pép Ird, il est loyal en toutes choses. Il s’emploie aussi comme adverbe et signifie loyalement, fidèlement, sincèrement, etc. — Dans le Vocab. du ’.x’ siècle, léan.{)e lé, serment, parole d’honneur. H.V.)

’ Léalded, s. m. Loyauté. Fidélité. Sincérité. Justice. Équité. Lé a léalded en deûz gréai, il a fait serment de fidélité.

Léan, s. m. Moine. Ueligieux. Ermite. Solitaire. — Anachorète. II. V. Pl. ce/. Ce substantif masc. n’est plus guère en usage aujourd’hui, mais on le retrouve dans son féminin léanez, et dans les composés léandi, môrléan . etc.— 11 vient sans doute du radical lé, vœu, serment, et signifie, à la lettre, assermenté. Voyez Léal. H. V.

Léandi, s. m. Monastère, demeure de religieux ou de religieuses. Cou" ont. Pl. léandiuu. 11 ne se dit plus qu’en parlant des couvents de femmes. Ce mot est composé de léan, moine, et de li, maison.

Léanez, s. f. Religieuse, celle qui a f ;iit des vœux et qui vit en communauté. Pl. éd. Ua léanez eo éad hé merc’h, sa fille s’est faite religieuse.

LëaZj s. m. Lait, liqueur blanche qui se forme dans les mamelles des femmes et dans celles des animaux vivipares. Laitage, tout ce qui se fait de lait. Suc blanc de certaines plantes. Léaz eur vioc’h zû eo ar iac’husa léaz, le lait d’une vache noire est le lait le plus sain, ilors de Léon, lez. En Vannes, léac’h. — En Galles, lacz. H.V.

Léaz-cavr, s. m. C’est un des noms que l’on donne à la fleur du chèvrefeuille. A la lettre, lait de cuëvbe. Voyez SCn-gad.

Léaz - BiBOD, s. m. Babeure, liqueur séreuse que laisse le lait quand la partie gr.isse est convertie en beurre. A la lettre, lait de

BABATTE.

Léd ou Lét, s. m. Largeur, étendue d’une

Li :CH

chose d’un de ses cùtés à l’autre. Dimension en large. Latitude, üaou goured a léd en deùz, il a deux brasses de largeur. Voyez LÉu^.%ueu et

I.KC’lIKU.

Lé», v. a. Etendre en large..Mesurer la largeur. — Planer, se dit d’un oiseau qui se soutient en l’air sans qu’il paraisse remuer les ailes. Unir. H.V. Part, f «.

Lédan, adj. Large ; Il se dit d’un corps considéré dans l’extension qu’il a d’un de ses cfités h l’autre. Né kél lédan ar ilér-zé, cette rivière n’est pas large. Au comparatif, lédanoc’h, plus large. Au superlatif, lédana, le plus large. Lédan, est un nom de famille assez connu en Bretagne.

Léüa.na. Voyez le mot précédent.

Lédanaaï, v. a. et n. Elargir. S’élargir. Rendre ou devenir i>lus lar ;;e. Dilater. Étendre. Part, lédanéet. lied eo lédanaaï va zaé, il faut élargir mon habit. Lédanaad a raioc’h hé zouyen, il s’élargira en le portant.

Léuaxder,s. m. Largeur, qualité, état de ce qui est large. VoyezLÉo.

Léoamdigez, s. f. Action d’élargir, de ren dre plus large. Élargissement. Dilatation.

Lédanoc’h. V^oyez Lédan.

Lédek, adj. D’une grande étendue, en parlant de ce qui s’étend en largeur. Voyez Léu et Dédee.

Lédouet. Voyez Lé-docet.

Léen.n. Voyez Lenn, troisième article.

Lêf. Voyez Lé.ñv.

Lég D, s. m. Le même que laez, 2’ art.

Légadi. Voyez Laéza. II. V.

Légadoüb, s. m. Légataire, celui à qui on a fait un legs. Pl. icn. Voyez Laézeu. H. V.

Légestr,s. m. Homard, grosse écrevisse de mer. Pl. éd. Voyez Ké-méneu-vùr.

Lecu ou Leich (par c/i français), s. m. Petit os de l’estomac appelé parles uns cartilage xiphoïde, par d’autres le bréchet, le sternum. Toull al lech, le creux de l’estomac.

• Lech ou Lich, s. m. Liège, espèce de chêne vert dontl’écorce est fort spongieuse et légère. L’écorce de cet arbre dont on fait tes bouchons. II. V.

  • Lécha ou Licha, v. a. Licger, garnir un

filet de morceaux de liège qui le tiennent suspendu dans l’eau. Part. et. II. V.

Lec’h. Voyez Léac’h, premier art.

Lec’h. Voyez Liac’h.

Lec’h. Voyez Léac’h, deuxième article.

Lec’h-klét, s. m. Abri, lieu où l’on peut se mettre ñ couvert, où l’on est en sûreté. Voyez IIerberc’h et Gwaskbd. H. V.

Léc’haer, adj. Local, qui appartient, qui a rappoitau lieu. Hervezar gwir léc’haer, suivant la coutume locale. Voyez Léac’h, preloier article.

Lec’hed, s. m. Largeur de la toile, d’une étolfe, entre les deuxlisières. Le lé. Eur walen lec’hed en deùz al lien-zé, cette toile aune aune de largeur, de lé. Voyez Léu.

Léc’hia (de -2 syll., lé-c’hia), v. a. Placer. Mettre. Poser. Part, lée’hiel. Péléae’h éheUinn-