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(jui fait venir ce mot ilf iuul, volonté, désir, et lie boni, aliinerit. Quelques-uns pruituiiccnt elbodd.

Iliaxk.n, s. f. Morceau ou filée de toile que coupe le tisserand, d’une pièce de toile unie, pour tenir le lit dans lu lissure. l’I. iliancnnou.

lLiAvi ;K(dc 3 s>ll., i-Ua-vek), adj. Couvert de lierre. Voyez Iliô.

li.iAVKK(de 3 8)11., i-îia-rc’A :}, s. f. Lieu où il croit beaucoup de lierre. Pl. iliavéyuu. Voy. Iliù.

Iliaven. Voyez Ii.i(i.

Iliavkrz (de3syll., t’- ;m-tTPi), s. m. Chèvre-feuille, plante qui s’attache aux arbres en spirale. Voyez Cwivoid.

Ilibéh. Voyez llii.iBÉR.

Ili.n ou fù.iN, s. m. Coude, la partie extérieure du bras, à l’endroit où il se plie. l’I. ilinou. On se sert aussi du pl. duel, et l’on dit an« daou ilin, les <leux coudes. M(’ a zavaz ht hdge.z d’ézhan gañd cunn /ao !t/i/i,je lui levai le menton d’un coup de coude.

Ii.iNAD ou ËuNAu, S. m. Coudéc, l’étendue du bras depuis le coudcjusqu’au bout du doigt du milieu. Mesure prise sur cette étendue, qui est d’un pied et demi. Pl. ou.

IlixaS, V. réfl. S’accouder sur an seul coude. Part. el. Ce mot est du dialecte de Tréguier. Voyez Helmoi. II. V.

Ilîô ou Éi.iô (de 2 syll., i-liô ou é-U6), s. m. Lierre, plante qui rampe et monte contre les ir.urs, les arbres, etc. Iliôcn ou iliaven, {., un seul pied de lierre. Pl. iliô. Gwin awerzeur aman ; cur bdd iliô a zô oud ann ôr, on vend du vin ici ; il y a une branche de lierre à la porte. — liisl iliO, corbeille de lierre. H. V. Voyez Imavek. — En Galles, cirio. H.V.

Iliô-dol’ab, s. m. Lierre terrestre, plante odorante. H. Y.

  • Iliz, s. f. Eglise, temple des chrétiens.

Assemblée des chrétiens. Pl. ou. Né kélc’hoaz digor ann iliz, l’église n’est pas encore ouverte. Hou-mañ eo ann iliz veùr a géar, c’est ici la maîtresse église de la ville. Quoique le mot iliz ne soit pas fort ancien dans la langue bretonne, il est devenu d’un usage si habituel, que je n’ai jias cru devoir le passer sous silence. — En Galles, cglouiz. H. V.

Ii-iz-vEÙR, s. f. Cathédrale. Pl. Ilitou-meùr.

n. V.

Ilpenn,s. m. Cervelet, la partie postérieure du cerveau. Ce mot pourrait être une contraction du mot Kilpcnn. Voyez Eupenn.

Im, pour L>', pron. pers. Il ne s’emploie qu’après quelques prépositions, et lorsque, pour plus de forte, on répète le pronom. D’im-mé eo ann drâ-mañ, ceci est à moi. Hag ouz-im-mé é komzil-hu’ ! est-ce à moi que vous parlez ’ ?

Imbocda. Voyez Embcdda.

Imbuel. Voyez Ébrel.

  • Impalaer ou Empalakr, s. m. Empereur,

souverain d’un empire. Pl. éd. 3c doute que ce mot fût connu des Celtes, ni même des premiers qui ont porté le nom de Bretons.

Ii

  • Impalaeuueu ou Empalaerdeu (de 4 mI :

im-pa-laer-ded ou em]ia-latr-ded), ». m. lim [lire, l’étendue îles pays qui sont 5UUS la d’i mination d’un empereur.

  • Implaëhk/. ou Empalaëhez (de 4 syll.,

im-pa-lav-rez ou emp-a-laé-rez j, s. f. Impératrice, la femme d’un empereur, ou la princesse qui, de son chef, possède un empire Pl. éd.

’ Implicii, s. m. Emploi, usage qu’on faii de quelque chose. (Jber gituAl implicU eûz a eunn (irù, faire mauvais usagi d’une chose. II. V

In, pron. pers. Moi. Il ne s'em[>loic qu’a près quelques pré|iosili(ins. Utiu muiiézùd’in, celle-ci est à moi. /(jicU diuuM in, allez loin de moi.

Inam, s. m. Plante connue en français suu5 le nom de boudion et dont il y a deux es|)èces, le bouillon blanc et le bouillon noir.Voy. Gobé

1n*m-gwe>.n, s. m. IJouillon blanc ou molène, plante. Inamenwenn, f., uu seul pied de cette plante. Voyez Gobé-wenn.

Inam-dû, s. m. liouillon noir, plante. Inamen-zû, f., un seul pied de celte plante. Voy. GoRÉ-zC.

Ina.ñv. Voyez Éné.

IÑAPR, S. m. Mal qui vient aux pieds des chevaux, su<-tout de ceux qui fréquentent les marais. J’ignoreabsolument l’origine de ce mot

I.NKBEz. Soyez E.vkbez.

I.ÑKRIZUN, adj. et s. m. Mal bâti. Mal fait Mal tourné. Mal habillé. Pour le pl. du subst., iiikruzuned. Voyez Digempenn.

Inuàn. Voyez Di.ndân.

IxDEz, s. f. Inde, pays. H. V.

I.NDÉzADet Indéziad, s. m. Indien. Vl.indéziz et indézidi. II. V.

I.MDËzADEz et Indëziadez, s. f. Indienne. Pl. cd. H.V.

  • Indcljañs, s. f. Indulgence, rémission

qu’accordel’Eglise des peines dues aux péchés. Induljañs vràz, indulgence plénière. Induljañt vihan, indulgence partielle. Pl. ou. II. V.

  • IxKAR.NAsiON, s. f. Incarnation. Il n’a d’i»sage

qu’en parlant de l’acte par lequel Dieu k Fils s’est fait homme, et, comme on le sent, n’est pas vieux breton. H. V.

lîsÉAN. Voyez Êné.

Inévad. Voyez Emzivad.

livGÉD, s. m. C’est un des noms que l’on donne au pluvier de mer, oiseau. Pl. éd. Voy. Chilpion.

Inglod, s. m. C’est un des noms qne Koi-donne à l’étrape, espèce de petite faucille qui sert à couper le chaume, la bruyère, etc. Pl ou. Voyez Béon.

IÑCLODA, V. a. Etrapcr, couper le chaumeavec une étrape. Part. et. Yoyei Stbépa tl

SODLA. H. V.

IÑGROEZ. Voyez Enoboez.

iÑjiN. Voyez Ijin.

Inodein, V. n. Monter en épis, en bonloDS, en graine. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Dic’héota.

Inou. Voyez Ènoé.