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CHOU

C’noui (d’une seule syll. 1, pron. pcrs.Voiis (houi se place ordinairciiiciit au commenrcmcnl de la phrase. C’houi a rmi peil, vous vivrez longtemps. C’houi /loc’/t-uimn eo, c’est vous-même. Voyez lt), premier article, Hoc’ii, prcm. art., et IIù, prcm. art.

C’hocidan (de 2 syllab., c’huui-ban), s. m. Sifflement, action de siffler de la bouche seulement et sans sifllet. Action de souiller et haleter en travaillant avec effort. Voyez C’hooi-

VEL.

C’noDiiiANA (de 3 syll., c’hnuiba-na), et, par abus, C’holibanat, v. n. Sdller do la bouclie seulement et sans silllel. Soufller et haleter en travaillant avec effort. Part. cl. Ar merc

  • hcd naouzoñl két c’houibana, les femmes ne

gavent pas sifllcr. Na hdl ùber néird hép c’houibana, il ne peut rien faire sans soufller, sans haleter. Voyez Chulitella et Trêala.

C’uoDiBANAD (dc 3 syll., c’houi-ha-nad),s. m. Coup de sifflet de la bouche seulement. Sifflement. PI. ou. Grid eur r’houibanad, hag è leùi d’ar géar, faites un sillleracnt, et il viendra à la maison. Voyez C’ho ;:itf.i.i.de.n.

C’hocibaner (de 3 syll., c’houi-ha-tier), s. m. SifQeur, celui qui siffle de la bouche seulement et sans sifflet. Pl. ien. Voyez C’houi-

TKLLER.

C’uooiBON. Voyez SiGocÑ. II. V.

C’nooiBD. Le même que fubu.

C’holîl (d’une seule syll.), s. m. C’est le nom sous lequel on désiftne toutes les espèces d’escarbots ou de scarabées. Hanneton, insecte ailé. Pl. c’houiled. Bloavez c’houiled, bloavc : cd, année de hannetons, année de blé.

ChodIl- kaoc’h, s. ra. Fouille-merde, espèce de scarabée fort connu. Pl. c^houHedkaoc’h. Mot à mot, escabbot ou hanneton de

UERDE.

C’HODiL-KORNEK, S. m. Cerf-volaut on simplement escarbot. Pl. c’houilcdkornek. Mot à

mot, ESCARBOT OU HANNETON CORND.

C’HociL-DERo, S. m. Hanneton de chêne ou qui se trouve sur les chênes. Pl. c’houiledzerô. On le nomme aussi c’houil-lann.

C’iiocÎL-GLÀz, s. m. Canlharidc ou hanneton dore. Pl. c’houilcd-chlàx. Mot à mot, escarbot VERT ou BLEO.

CnooiL-TANN. Le même que c’ houU-dcrô.

C’hodii.éta (de 3 syll., c’houi-lc-la), v. n. Chercher et prendre des escarbols ou des hannetons, comme font les renards, pour les manger, et les enfants, pour s’en amuser. Part. et.

C’hodilia (de 2 syll., e^houi-Ua), v. a. et n. Fouiller, chercher soigneusement. Chercher en des lieux cachés. C-herchcr sur quelqu’un. Au figuré, scruter, sonder, chercher à pénétrer. Part, cliouiliel. Kacr cm cù : bel c’houilia, li’cm eùz kavelnéird, j’ai eu beau fouiller, je n’ai rien trouvé. Doué a oarc’houi-

CHOU

Zcji

lia beléfj é-kreizar c’halounou, Dieu saitscrutor jusqu’au fon<l des cœurs. Voyez Flbciia

C’iiOL’iLiEB (de ’2 syll., choui-licrj, s. m. C. lui qui fouille, qui cherche soigiieuscmiT.l Au ligure, scrulateur. Pl. l’en. — En Gallcf c’houiliour. H. V.

C’ho(jilier-doi :jr, s. m. Géologue, savais en géologie. Pl. chouiliéricn- douar. A la lettn’.

SCHCTATËCn DE LA TERRE. H. V.

C’holiliorez (dc 3 syll., c’/ioui-Jio-rer 1, ’ f. Frelon, sorte de grosse mouche ressemblant à la guêpe, mais beaucoup plus grosse. Pl. éd. Chotiiliorez pourrait être pour c’houiliArcz, féminin du précédent chouilier, de l’usage où est le frelon de fouiller la (erre et souvent l’ordure, pour s’y loger cl y déposer sa cire. Voyez Sardonen.

C’hocirina (de 3 syll., c’houi-ri-na), v. n. Hennir ; il se dit ordinairement du cheval lorsqu’il fait son cri ordinaire. Part. et. Voy.

(iODRRlSIA.

< i’HOLiRi.iiADEjj [ de 4 syllab., c’houi-ri-naden), s. f. Hennissement, le cri du cheval PI c houirinadennou. Voyez Goirhisiaden.

CnouisToc’H. Voyez Fistoc’h.

C’nociTA OU C’uocirocT (de 2 syll., c’houila ou c’houi tout), y. n. irrégulier que je n’ai jamais vu employé qu’à 1« première et à la troisième personne du temps présent dc l’indicatif, et toujours aec la négation. Ni’ c’houilann két, je ne me porte pas mal, je suis passablement bien. J’ai encore entendu dire né c’houitann kél, pour je ne m’en soucie pas, cela m’est indifférent. Né c’houil két. il ne se porte pas mal ; ou bien, il est passable, assez bon, il n’y a rien d’extraordinaire, de rare.

C’boiita.n. Voyez Rata. II. V.

C’holitei, (de Ù syll., c’houi-tcl), s. f. Sifflet, petit instrument avec lequel on siffle. FliUe. Pl. c’houiteUou. Voyez Sutei..

C’uoLiTEL GORs, s. f. Chalumcau, flrttc champêtre. Pl. c’houHellou-kors. Voyez Sdtel-CORS. II. V.

C’houitella (de 3 syllab., c’houi-te !-la), v. n. Siffler. Jouer de la flilte. Part. et. Néoarkét c’houitella braù, il ne sait pas bien siffler. bien jouer de la flAte. Voyez C'noiiBA> et Suta.

C’hoditelladen (de 4 syllab., c’houi-lcl-la den), s. f. Coup de sifflet. Pl. c’houitclladennou. Gaiid eur c’houitclladen hô gahot, vou- ; les appellerez par un coup de sifflet. Voyez C’hoiîibanad.

C’hoditeller (de 3 syll., r’Iioui-lel-lcr), «. m. Siffleur. Joueur de Aille. Pl. ien. Voyez

CnolilBANER et SUTELLER.

CnoüiTELLÊiiEz (de 4 syll., r’houi-lel-lé-rcs. s. m. Sifflement, action de sil’ller, déjouer de la flûte. Voyez Chotibanad et Sitei.lérez

CnoriTEMiK, s. f. Flageolet. Tifre, pclilc flûte. P.c’houiteUouignH. H. V.

C’iiouiToiT. Vovez C’uoi’iTA.

l). B. F.