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CHOU

dents, faire semblant de lire ; à la Icllrc, biiik BLANC. En Vannes, c’hoarc’hein. Voyez CnoAnz.

C’iiOABZuz, adj. Risibic, qui est propre à faire rire. Eutin drd choarzuz cua, c’était une chose risible. II. V.

C’noAZ,adv. Encore. De plus. Davantage. N’am cùz (jwékt nélrd c’hoaz, je n’ai encore rien vu. liikia a raio c’hoaz petl, il vivra encore longtemps. En Vannes, choach.

C’hoé.nen. >'()yez C’hoanen.

C’hoknnek (de 2 sjll., c’hocn-nek], adj. et s. m. Qui a beaucoup de puces. Qui est mangé de puces. Pour le plur. du subst., c’hoennéien. Voyez C’iioaken.

C’iioENMZ (de 2 syllab., clwen-nuz), adj. Sujet aux puces, ^■oycz (^hoanen.

C’iioER. Voyez C’hoar.

Choérer (de 2 syll., c’hocrek ], s. f. Sœur d’un autre lit. Sœur de père ou de mère seulement. Il se dit aussi, mais- plus rarement, de la belle-sœur, femme du frère ou sœur du mari ou de la femme. Pl. clioérégcd. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez HaSterc’hoar et C’hoar- GAER.

C’uoLÉ. Voyez HoiÉ.

C’iiouéac’h (de 2 syll., clwué-ac’h, nom de nombre cardinal. Six. C’houéac’h devez a dicid d’in, vous me devez six journées. Hors de Léon, c’kouecli (d’une seule syll.)

C’hoiéac’h-késientouC’hocéac’h-kément-ALi, adj. Sextuple, six fois autant, six fois aussi grand. H. V.

C’holéac’h-konek, adj. Hexagone, qui a six angles ou six cotés. H. V.

C"hol’éac"u-kor.>ek. Voyez C’houéac’h- ko-ÑEK. H. V.

C’hodék (d’une seule syll.), adj. Doux. Savoureux. Suave. Agréable au goût. Au ligure, bon, aimable, gracieux. — Liquoreux. H. V. Ann Iraou c’houtk a gavann mdd, j’aime tout ce qui est doux. Eunn dretnm c]Uouck endciiz, il a l’air aimable, gracieux. Èlré c’houék ha c’houèrô, moitié guerre, moitié marchandise, moitié de gré, moitié de force ; à la lettre, emre doux et amer.

C’houékaat (de 3 syll., choué-ka-al), v. a. et n. Rendre ou devenir doux au goût. Èdulcorcr. Au ligure, rendre ou devenir bon, aimable, gracieux. Part, clwuckécl.

C’norÉKADUR, s. ra. Palliation, adoucissement. II. V.

C’hodékauz (de 3 syll., choué-ka-uz’), adj. Palliatif, qui pallie, qui adoucit. H. V.

C’houékuer (de 2 syll., c’/io«^fc (/(’r),s. m. Douceur. Suavité. — Mignardise, délicatesse. II. V. Au (iguré, bonté, amabilité.

C’houéda (de 2 syll., c’houé-da), v. a. et n. Vomir, rejeter par la bouche, et ordinairement avec effort, quelque chose qui était dans l’eslomac. H se dit particulièrement en parlant du chien, du chat, l’art, et. k’asid ar c’hi-zé erméaz, pé é c’/ioucrfo a :c, mettez ce chien dehors, ou il vomira là. Voyez Dis-

lOUÑKA.

CHOU 39.

("iiOLÉDEN (de 2 syllab., c’hnué-den,, s. f-Vomissement, action de vomir. Il se dit plus I)arliculièrerncnt en parlant du chien, du clial.

Voyez UlSL0U.>KÈRHZ.

C’iiotËDEB. Voyez ALc’norÉOEP.. C’iioL’ÉDÉREz. Voyez C’notÉDEN. n. ’. C’iiouEc’ii. Voyez C’iioiéac’ii.

CUOUÉC’II - KO.ÑEK ou C’iIOUÉc’h - KOB.NKE,

adj. Exagone, qui a six angles. Voyez Ko.Ñ ci KoBN, deuxième article.

C’houec’ii UGE.NT, uom de nombre cardinal. Cent vingt ; à la ietirc, six vingts.

C’houec’ii-uge.ntved, nom de nombre ordinal. Cent vingtième. A la lettre, six vl^c-

IIÈMKS.

C’uouec’hved (de 2 syll., c’houecli led), nom de nombre ordinal. Sixième. Vouz C’houéac’h.

C’houen (d’une seule syllab.). Ce mot qm n’est plus usilé aujourd’hui qu’en composition, a dû signifier dos ou revers. Voyez c’houën et C’houé.ma.

CuoüE.ÑGi. ’d'une seule syll.), s. m. Ssrcloir, inslrunient propre à sarcler. Pl. ou. ’J'road va c’houcngl a zô torrcl, le manche di mon sarcloir est cassé.

C’iiouÉMA (de 2 syll., c’houé-nia), v. a. et n. Jeter, renverser quelqu’un sur le dos. Se coucher sur le dos. Part, c’houéniel. Voyez C’houen et Ac’houen.

C’houe.nna (de 2 syll., c’houen-na], et, par abus, C'houe>nat, v. a et n. Sarcler, arracher les mauvaises herbes. Au ligure, choisir, trier, élire. l’art, et. C'houennel mdd eo am> cd gan-é-omp, nous avons bien sarclé le blé.

C’iiouennadek {de 3 syll., c’houen-na-dck), s. f. Jour assigné pmr los sarcleurs de blé ! Le travail des sarcleurs. Pl. chouennade’you üüñd a rcol-hu d’ar c’houennadck ? viendrez-vous sarcler.’

C’houennadur (de 3 syll., c’houenna-dur s m. Sarclure, ce qu’un arrache d’un champ en le sarclant. L’action de s.ircler.

(,’uouE.>NKR (de 2 syll., c’houen ncr), s. m. Sarcleur. Au figuré, celui qui choisit, qui élit PI. ("en.

C’iiouKNNÉBEZ (de 3 syll., c’houen né -rez), s. f. Sarcleuse. Au figuré, celle qui choisit,’ qui élit. Pl. rd.

C’houéro (de 2 syll., c’Aoue-rô) ou C’roierv (d’une seule syll.j, adj..Viner, qui a une s :iveur rude et désagréable. OtraUchouèioco ol loti :aouen-zc, celte plante est fort aincre.

C’houerv. V’oycz (.’iiouÉuô.

C’houervaat jdi ? 3 syll., c’houcr-va-at, v. a. et n. Rendre ou devenir.imer. l’ait c’houcrvéel.

C’norEBVDER (de 2 syll., c’houcn’-drr), s. m. Amertume, la qualité, la saveur de ce qui est amer. Un dit aussi c’ houerveñus e[ c’houcr voni.

C’hocerve.ntez Voyez C’houebvdeb.

C’houervizo.n l de 3 syll., c’/ioiifr-ri-ioM*, s. m. Pissenlit ou dent de lion, plante.

C iiotERvÔM. Voyez C’koueuvdeb.