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HUE

IIlDËIIEZ. Voyez Hl’ÉHEZ.

IlcDGLAZAKD, S Ul. CumcicOtl, CSpècC llc Ic-

7.anl à couleur cliatigcante. Pl. ed- A la lellre,

I.ÉZABD U’eINCUANTEMKNT, OU LËZADU EMC1U>-

TÉ, de hud el de glazard, lézard. II. V.

Hi’Di.AEii, s. m. Aigrcüii, escroc. Pl. ien. Ce mot vient du dialecte de (ialle.s. II. V.

HuDcn, adj. et s. m. Sale. Malpropre. Dégoûtant. Au ligure, vilain, sordide, infâme, iléshonuêtc, obscène. Pour le (dur. du sulist., hudur’un. lienn hudur co li.ag car pc)m-iu(k’li, il est aussi sale qu’un cochon. Ii’umzou hudur a zcd bé/ired eùz hé c’hcnou, il ne sort que des paroles obscènes, déshonnètes de sa Ijuuche. Voyez Louz et Loudocr.

HuDURAAT, V. a. et n. Rendre ou devenir sale, malpropre. Au figuré, rendre ou devenir vilain, infAme, déshonnctc. Part, hudurèct. fluduiaad a ra dré ma kresk, il devient sale on grandis.’ ;ant.’üy. J.oisaat et LoiDOcniAT.

HcDCBE>, s. f. Femme sale, malpropre. Salope. Pl. hudurcnncd. Voyez Loldolre.n.

Hldlrez ou Hcdurnez, s. f. Saleté. Malpropreté. Au ligure, vilenie, infamie, déshonnêlcté, obscénité. É kreiz ann hudurez c vévoñl, ils vivent au milieu de la malpropreté. Voyez J.oLSDuM el Loidolriez.

Hi EL ou Uc’iiEL, adj. Hau’. Élevé. Émineiit. Au figuré, hautain, fier, orgueilleux. Né kéd hucl aivalc’h ann ûrman, cette porteci n’est pas assez haute. IIucl co dreisl ar ré ail, il est élevé au-dessus des autres. Ré huel eo ann dùd-zé évid-ouii, ces personnes- làsont trop hautes, trop Gères pour moi. Uiiel s’emploie aussi adverbialement. Komzid huel, houzar uunn, parlez haut, je suis sourd. Au comparatif, hui’loc’h, plus haut, supérieur. Huéloc’h co /ici liéfjclva hini, votre maison est plus haute que la mienne. N’hcUann Itélkana huéloc’h, je ne puis pas chanter plus haut. Au superlatif, /ii/cVo, le plus haut, suprême. Hémañ eo ann hué’.a, c’est celui-ci qui est le plus haut.

HuRi.-nÀD, s. m. Patriarche, nom qu’on donne à plusieurs saints personnages de l’ancien testament. Pl. huel-dddou. P. V.

IIiEL-vAR, s. m. Gui, plante par.isilc qui croit sur le chêne, sur le pommier, etc. Ann huel-var, xcar a tévéreur, a zo mddoud meûr a zrouk, on dit que le gui est bon pour pluiieuis maux. Ce mot est compoi^é de huel, hnut, sublime, el de bdr, branche. HtEL. Voyez IlrzEi. UcÉiA. Voyez Huel.

HcÉi.AAT ou Uc.’hélaat, V. a. et n. Hausser, rendre ou devenir plus haut. Élever. Exhausser. Se hausser. S’élever. Pari, huétéct. Red co hutlaad ar vdgcr, il faut hausser, exhausser le mur. Voyez Gorréa et Sêvel.

HtriDED ou Uc’iiEi.DED, S. m. Hauteur. Élévation..4u figuré, lierté, arrogance.— Sublimité. Ilaiitessc, altesse, titres d’honneur qu’on donne. certains princes, en leur parlant ou en leur écrivant’ H. V. IIuÉLEN ou Uc’nÉLEN, s. f. HautcuT. Éléva-

n. B. F.

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tioit. Ëminence. Lieu élevé. Pl. huéi :nnou. l’a viot war ann huéUn-zé é icélod ar môr, quand vous serez sur cette craincnce, vous verrez la mer. Voyez Krec’hex.

Hlélen ou L’c'hélkn, s. f. Jupe ou robe de dessus. Pl. huélennou. Voyez Gwéléden.

Huêlen-c’holéro, s. f Absinthe, plante mé dicinale fort amère. C’est ainsi que l’on prononce aujourd’hui ce mot ; mais, dans les anciens livres ou manuscrits, on le trouve toujours écrit uzélen ou huzélen,ce qui lui donnerait pour radical hazel, suie. Quelques-uns prononcent vw’len.

HiÉLE.N-WENN, s. f. Armoisc, plante. Yov. le mot précédent.

IIiÉi-iDiGEZ, s. f. Action de hausser, d’élever. Haussement.

Huéloc’h. Voyez Hcel.

HiJÉRÉ, s m. Conduit. Canal. Tuyau. Pi ou. Ce mot est, selon Le Pelletier, du dialecte de Vannes ; mais je ne le conn.iis pas. Voyez K.ÀN, dcuxièaie art., et Frold.

HuÉSEZ, s. m..ction de huer. Huée. On dit aussi hudércz, dans le mômC sens. Voyez Hù, deuxième art., et Hca.

HcER.NA. Voyez Hlerm. H. V.

HiERNi^ V. a. et n..Vitaqncr de paroles Quereller. Injurier. Insulter..4gaccr. Part. e(. Voyez Heskina et KtiôzA.

HuitRMz ou IIi’iiB.NEE, a Ij. et s. ra. Celui qui altaque de par.jles Querelleur. Hargneux. Pour le phir. dusubst., hucrnéien.

HiGG.v ou UûE.N’, s. f. Luette, appendice charnue qui est à l’extrémité du palais, à l’en trée du gosier. — Epiglotle, petit cartilage qui ferme la glotte. U. V. Koenved eo va hugen, j’ai la lucileenQée.

llruÉoLE.N ou Ugéolk.n, s. f..mpou !e pleine d’eau qui vic.it sur la peau, par l’effet d’une brûlure, el aux pieds, par suie d une marche forcée. Pustule. Cloche. Ce mot est du dialecte de Vamies. Voyez Klôgôren.

  • HuGOOD, s. m. Huguenot, calviniste. Protestant.

PI. ed. H. V.

’HuGUNODsz, s.f. Huguenote, calviniste. Protestante. Pl. ed. H. V.

  • HuGi>oD.cn, s. m. Calvinisme, secte de

Calvin. Protestantisme, religion prétendue réformée. IL V.

  • JiucuKR. s. m. Huissier, officier ùe justice

qui signifie les actes judiciaires et les fait exécuter. IL V.

HcLGR ou HfiLER (dc 2 syll., hui-ler), s m. Suie, nialière noire et épaisse que la fumée laisse dans son passage. Ce mol est du dialecte de Winnes. Voyez Huzel.

Hulërein ou Hi’iLËREiN (de 3 syll.. ftll /.’rein ou hui-tc-rein), v. a. cl n..Noircir avec de la suie. Se former en suie. Part, et- Ce mot est du dialoctc de Vannes. Voyez IIizéua.

HOn. s. m. Soinmeil. Ce radical est pou usité aujourd liiii, mais il se retrouve dans ses dérivés dihun, di/iuna, elc.V. KorsK cl Mobcp

HiNA ou Hi’MA (de 2 syll., Au-nia), v. n.

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