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HAR

Harpa, V. a. cl n. Appuyer. Soutenir. Supporter. — Echalasser. H. V. Part. et. Harpid ar’hanuim, pé i kouézinn, appujcz-iiioi,.soultin zmoi oujc lomhvrai. Ann lreüst-z(j a liuij) ùuc’li va mdgcr, ci Itc poutre appuie sur mou mur. En cmharpa, sappujcr, se souletiir. l crùy n’en cm liarpil-hii kvl war va i/coc’/i.’pourquoi ne vous appuyez-vous pas sur mon bras ? Voyez Skôra et Skoazia.

Hartouz. Voyez Tartouz.

Harz, s. m. Airél. Obstacle. Empêchement. Embarras. Opposition. Résistance. Défense. — Objection, ililliciillé qu’on ojiposc à une proposition. H. V. C’est aussi le nom que l’on donne à une borne ou à une pierre boiiiale. Pl. ou. Manu ijixvann lied a liarz, cz inn hi’picj, si je ne trouve pas d’obslaele, de résistance, j’irai toujours. — lia n’Itocli eüs-liu luirz ébéd da ûbrr •> n’avez vous aucune objection à faire Vil. V. Na dennithct va harzoualcsé, n’otcz pas mes bornes de là. Voy. SPAHLetHuAL.

Harz, s. m. Aboi, bruit que fait le chien en aboyant. Aboiement. Jappement. En Vannes, harc’h.

Harz, prép. Près. Proche. Auprès. Contre. Ilarz ou c-harz ann li, près de la maison. Barz-é-luirz ou harz-uuc’h-harz, près à près, près l’un de l’autre.

Harza, et, par abus, Herzel, v. n. Arrêter. Mettre obstacle. Empêcher. Embarrasser. S’opposer. Késister. Itcpousser. Part. et. Ilarzid oul-hañ, mar gellit, arrèlez-le, si vous pouvez. Na helloi bilccnn harza oui-hù, vous ne pourrez jamais leur résister. Voyez Sparla, ÉnÉBI et Huala.

Harza, et, par abus, Harzvl, v. n. Aboyer. Japper. Part. et. Lakaad an’od arc’lti da harza, vous ferez aboyer le chien. En Vannes, harc’hein.

Harzaden. Voyez Harz. H. V.

Harzer, s. m. Aboyeur, qui aboie. Pl. ien. En Vannes, harcliaur. Vl.iun.

Harzérez, s. m. Aboiement, l’action d’aboyer. Le cri du chien. Ha klévoud a rit-hu harzérez ar c’hi ? entendez-vous l’aboiement du chien ? Voyez Harz. H. V.

Harzou, s. m. pl Limites. Frontières. Confias. Lisière. War harzuu lirciz ém’viiib aman, nous sommes ici sur les frontières de Uretagoe. Voy. Harz, l"art., Mauz ci Lézen, l’f art.

Harzuz, adj. Aboyant, qui aboie. En Vannes, harc’huz. H. V.

Harzüz, adj. Embarrassant, qui cause de l’embarras. Voyez Mei-rëiiz. IL V.

Hast, s. m. Hâte. Précipitation. Vitesse. Promi)litude. Empressement. Diligence. Hasl em etiz d’hc wêhml, j’ai liûte de le voir. Gañl ri a hasl to griad ann drd-zt’, cela est fait avec trop de précipitation. Uaftd ann hasl em bôa da ynmz oH2-/ioc’ft, par l’empressement que j’avais de vous parler. Voy. Mali, el Dii-HVf :.

Hasta, v.a.el n. llàter. Presser. Diligenter. Se hftier. Se presser. Se dépêcher. S’empresser. Part. (l. Ma 7ia haslil kid anczhai’i, né deùi kél gan— c— tmp, si vous ne le hàtez pas, il ne viendra pas avec nous. Hatlit, pé é zimp paket gand ann noz, dé|)è(hcz-Mjus, ou nous serons pris par la nuit. Voyez DlFDtA.

Hastizded, s. m. Hâtivité, précocité des fruits, des fleurs. H. V.

Hastuz, adj. Expédilif. Prompt. Qui termin «  tout de suite. Pressant. L’rgcnt. Hattuzoahi fttdcn, sa prière était [iresante. H. V. Voy. HAST.

Hatein, v. n. Commencer à se tenir (1 « bout, en parlant des petits enfants. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes ; mais je n » le connais que par le l)i<-t. de Le Pelletier. Hastioigez, s. f. Accélération, augmentation de vitesse. Prompte expédition. H. V.

Hav. Voyez Haô.

Havrek ou Avrer, s. m. Guércl, terr » fraiclicmc nt ouverte pour l’ensemencer. Pl. haircgou ou hairéiou (de 3 syll., ha-tré-iou]. Oc’lt ùbcr havrek é m’iiil, ils sont occupés à ouvrir des guérets. — En Corn., haorek. H V. Havréua, et, plus ordinairement, Havréia (de 3 syll., ha-vré-ia), v. n. Ouvrir dt.i guérets. Part, havrégcl ou havréiet. On dit aussi, dans le même sens, obcr havrek ; à la lettre, faire gl^ret. Havréia. Voyez Havréga. U. V.

HÉ OU Hén ou Hen, pron. [lers. Il— Lui. Elle. Le. La. Ile ou liai en dcùz gréad ann drü~zé, il a fait cela. Me hen doiigô_, je le [lovterai. ïivid hc bidi, pour le prier. Èvidhc fidi, pour la prier. Voyez la (’; rammaire.

Hé, pron. possess. conjonct. Son. Sa. Sfs. Hc ddd, son père (en parlant d’un homme). //c zdd, son père (en parlant dune femme). Ile vcrc’h, sa lille (en parlant ilun hnmmej. /// hsercli, sa lille (en parlant dune fniraej. lié zaouarn, ses mains ; en parlant d’un homme ; , lié daouarn, ses mains ; en parlanld’une femmej. Voyez la Grammaire.

Hé, particule employée seulement en composition. Elle marque, selon Le Pelletier, la facilité à faire une action et le bon succès. Voyez les composés.

Hé-mañ, pron. démonstr. Colui-ci ; il se rapporte à la plus prochaine des deux personne ? dont on a |)arlé. Ilcmaû a virinn cvid-oun, je garderai celui ci pour moi.

HÉ-Mi-KÉN, sorte d’adv. corap. Sans plus. Sans rien autre chose. Roil kanlsûoéd d’èzhan hi’-mi-kén, donnez-lui cent écus sans plus, llimi-kén se dit, par contraction, pour hép-muihén ; h la lettre, Sans plus davantage.

Héal, adj. Cordial, propre à conforter le cœur. Cardiaque. Ar gwin a zô héal, le vin est cordial. Hors de Léon, hel.

Héal, adj. Large, libéral, qui aime à donner, généreux. En Galles, hael. Vovez Hae » et Lark. H. V.

Héal, s. f. La fourche de la charrue, les deux branches que lient celui qui la conduit. Pl. iou. Hors de Léon, hel. — En Galles, hael. H. V. Voyez Kravaz et Lavrek.

Héala, et, par abus, Héalat, v. n. Gouverner la charrue. Part. et. Hors de Léon, héla. Voyez Arat.