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GWI

peu de mal. Gwiridig eo héd a bébamzcr, il a èJcclouillet,(li"licat(ic toul temps. Voy.KizipiK. (iWiRiDiii,.s. m. Ar (jwiridik, serisilivc, plante qui, dès qu’on la touclic, replie ses feuilles. Voy. l,oi ;zoi !F.N-AR-VEiic’nKz.lI. V. GwiiiiDiGKZ, s. f. tiat (ic celui qui est douillet, délicat, cic. — Scnsibililé, qualité par laquelle les êtres animés sont sensililes aux impressions des objets. H. V. Voyez Ki7.idiguz. GwiRiDiGE/. Voyez Gôihdcr. II. V. GwiRiER, s. m. Vérificateur, ci-lui qui venue des comptes, qui examine une pu-ce, une écriture, etc., pour en constater la vérité ou la fausseté. l’I. Un. II. V.

GwiRiÉREz, s. m. Vérification, action de TÉrilier. Examen. II. V.

GwinioN (de 2 syll., ^ici-n’on), adj. Véridiqufî, qui aime à dire la vérité. Vrai. Sincère. Fidèle. Droit. Juste. Équitable. Légitime, conforme aux lois. Eunn dvn gwirion eo, c’est un homme véridique, vrai.

GwiRioNEz (de 3 syllab., gici-rio-nez), s. f. Vérité, chose vraie. Véracité, attachement conslant à la vérité. Véridicité, caractère du véridique. Siticcrilé. Fidélité. Droiture. Juslice. Équité. Légitimité, qualité de ce qui est légitime, confornie aux lois. Ar uirione : am e^z lavarcd d’é-huc’h, je vous ai dit la vérité. Anarezed eo évid hé wirionez, il est connu par sa sincérité, sa droiture. Voyez Gwîr, premier article, et GwlnIO.^.

GwiRiou, s. m. pi. Libertés. Immunités. Franchises. De plus, tribut, ce qu’un état paie à un autre pour marque de dépendance. Impût que les princes lèvent dans leurs états. Gwiriou liùz a Yreiz, les vieilles libertés de la Bretagne. II. V.

GwiRuz (de 2 syll., gwi-r’mz), adj. Juridique, qui est de droit, selon le droit, la loi et les termes de la justice. Voyez GwiR, 2= art. GwisK, s. m. Vêtement. Habit Habillement. De plus, couche, enduit. Pl. ou. Ce radical est peu usité ; on emploie, par abus, à sa place, le mol gioiskamañt, dont la teiminaison n’appartient pas à la langue bretonne. Gwisk-war-gwisk, couche sur couche. Cette phrase s’emploie aussi adverbialement pour signifier coup sur coup, l’un sur l’autre. Voyez lefi dérivés dcgwisk et le composé DivsiSK.

  • GwisK-LAKKz OU Dmad-lakez, S. m. Livréc,

habits particuliers pour les laquais. H. V.

’ GwisK-iiÉjiMAÑT, s. m. Uniforme, habillement, costume qui est le même pour tous 1rs soldats d’un réiçimi nt. Kacr co ar gwisk-rcjimañl-zé, cet uniforme est beau. II. V.

GwisKA, v. a. Vêtir. Habiller. — Encroftfer, couvrir iTun enduit. II. V. Fart. ci. GwLikid ar biigel, babillez l’enfant. J&. :(il J oa ?7i givisket, ils étaient vêtus de noir. En cm wiska, se vêtir, s’habiller. N’hellann kéd en cm tciska va-unan, je ne puis pas mhabillerseul. En Van., guskcin.— En Gall., gwi.ika. H.V. GwisKAn, s. m. Vêlement, habillement complet, tout ce qui sert à former un habillement. VI. PU. î ;Voy. GwiSKAMAÑD.

D. B. F.

GwisKADCB, S. m. Action de vêtir, d’habiller.

GwisKAMA.ÑD, s. m. Vêlement, h.ibil, costume. Ild gwiikamañd a zû kaer, votre costume est beau. Pl. gwiskatnañchou. Ce mol est plus usité que gwiskad, quoique moins ancien. II. V.

GwisKAMA.ÑD-oFÉREN, S. m. Ilabils sacerdotaux. PI. giciskamancUduofi’ren. U. V.

GwispÉUEN. Voyez Gwespéde.n.

GwispÉB, s. m. >ène, fruit du nédiei. Gwispéren, f.. une seule nèlle. Pl. gtoispérennou ou simplement guispér. Ce mol est du dialecte de Vannes et doit être composé de guiis pour gwèz, sauvage, cl de ptr, poire. Voyez Mespér.

^ GwiTiBiNAN, sorte de pronom indéterminé. Chacun. Tous, sans exception. IIoU gwitibunan iñd deùcl, ils sont tous venus, sans eice [)lion. Gwilibunan s’emploie aussi adverbialement, et alors il signifie géuéralemcut, en général, universellement.

GwiroD, s. m. Pétillait ou clair de lail. Ce mot est de Vannes. Voyez Docblëxz.

GwiTRAK. Voyez Bitrxk.

GwivouD ou GwÉzvoi D, s. m. Chèvrafeuille, plante. Gwhoudcn ou gwézvouden, f. un seul pied ou une seule branche de chèvrefeuille. PI.(/toiï’OU(/ou,9« ;c ;oii(i.Voy.lLiAVBEZ.

Gwivrajen, s. f. Chevron ou solive. Pl. gwivrajenncu. Ce mol est du dialecte de Vannes. Voyez GwiFL.

Gwispo.NA, v. a. Plâtrer, enduire de plâtre. Part. et. H. V.

Gwiz ou GwÉz, s. f. Truie, femelle du porc. Pl. gwizi. Leùn eo ar uiz, la truie est pleine. Voyez Banô et Groll.

Gwiz-c’iioiÉz, s. f. Laie, femelle du sanglier. PI. gieizi-c’houéz. A la lettre, teiie salvage. Voyez IIocc’h-gwéz.

GwiziEK (de 2 syllab., gwi-ziek], adj. cl s. m. Savant. Instruit. Qui a des connaissances, de l’expérience. Pour le plur. du subst., gwizicien. Gwizieg awalc’h eo cvid hé oad, il est assez instruit pour son âge Voyez Goizol’t et Len.nek.

GwiziÉGEz, s. f. Savoir. Science. Instruction. Connaissances. Expérience. Eunn déñeo Icùn a wiziégez, c’est un homme plein desavoir, de connaissances. M’en dcùz qicizirge : é-béd, il n’a aucune expérience. — Gtciziégez ékéñver Doué hag hclèzen ou ékeñvcr Doue hag ar feiz, théologie, science qui a pour objet Dieu et la religion. U. V. Voyez Goizoït.

H

II, lettre consonne, la huitième de l’alphabet breton. Cette lettre ne se prononce pas ; elle ne sert, comme dans les mots français, iioiiME, ho’ngur, IIGRDE, etc., qu’à conserver létymologie.

II i ou Un ;, conj. Fil. Que. Tla se met dc-’ant les consonnes, cl Aaydcvant les voyelles.

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