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(IwÉsTiAB, S. m. Souscriplcur, celui qui souscrit. ül)bt, religieux. Pi. jitc’sld’i. Gwés-Itad Maridinnm-krouet, oblal de Mario immaculée. Voyez SunsKiiiv.iÑKn. II. V.

GwÉsTLADUR, S. m. AclioM (le gager, llypolhèque. H. V.

(iwÉsTLAocA((le 3 syll., gwh-lla-ouo.), v. a. Soudoyer, payer la soMc des gens de guerre. Pari, gicésllaouet. Voyez (îwéstl.

Owéstlaoieh (de.’i syll., gwù-llaouer), s. m. Payeur des gens de guerre, celui qui les soudoie. Pl. icn.

GwÉSTLEn, s. m. Engagiste, celui qui jouit d’un domaine par engagement. Pl.ifn. 11. V, CwÉsTLET, adj. et part. Dédié, sous l’invocation. Voué. Ann ilizzc a zô gwcslled (la zañlez Anna, maérounez lirtiz, celle église est sous l’invocation de sainte Anne, patronne de la Bretagne. Il V.

GwÉcz, adj. Qu’on peut tisser ou tordre facilement. Voyez GwÉA.

GwEL’z ou GwÉvuz, adj.Guéable, où l’on peut passer à gué. Voyez Gwé.

GwÉi’z (d’une seule syll.), s. f. Lèvre, la parlie extérieure de la liouclie qui couvre les dents. Pl. duel diweùz. On dit aussi gcûs, au singulier, et àivcûz, au plur. En Vannes, gwiz. Pl. diwiz ou divéz. Voyez Mczni..

GwEÙzEK, adj. I.ippu, qui a une grosse lippe. Voyez Mlzellek. H. V.

GwÉv. Voyez Gwé.

GwÉVADüREz, s. f. Flétrissure, étal d’une chose flétrie. Au fig.ré, abattement, tristesse, etc. Voyez GwÉvi.

GwÉVET ou GvvÉÑVET, adj. cl part. Fléiri. Fané. Terni. Ridé. Au figuré, ahallu, triste, refrogné, qui rcchine, qui gronde sans cesse. Gu’ércd co bletiñ ar givéz, les lleurs des arbres sont (létries, fanées. lié gaved em eûz gwévcd hotl, je l’ai trouvé tout triste, tout ahallu. Eur bugelgwéved hoc’ h eûz azé, vous avez l.’i un enfant qui gronde sans cesse-

GwÉvi ou GwÉ.Nvi, v. a. et n. Flétrir, l’an "r. Ternir. P.idcr. Se flétrir. Se faner. Se Icrnir. Et, au figuré, être abattu, triste, faire la grimace, se nfrogncr, rerhigner, gronder sans cesse. Part. f(. (iwèvi a rid ar bleiiñ-zc oc’h hô derc’hel cnii hd Courn, vous llélrissrz ers lleurs en les tenant dans la main. Gwàlrcd 10 liou ar plac’h-hnnt, le teint de cette lillc est fané. Gwcñvi a ra hépréd, il gronde sans cesse.

GwÊviDîGEZ. Voyez GwÉVAoïnEZ. II. V.

GwÉviiz. Voyez GwÉuz, deuxième article.

GwÉz ou Goi’Éz (de ’1 syllab., gou l’z), adj. Sauvage. Farouche. Féroce. Kustiqur. Hagard. Inculte. Grossier. Eur c’haz gicéz cncùzlazel, j’ai tué un chat sauvage. Gouéz en ann dremn anézliañ, il a l’air rustique ou hagard. (iwéz ou Gmiéz est un nom de famille assez commun en Rrelagne. Hors de Léon, gué ou gmié. En Vannes, gwif.— En Galles, gtreU. H. V. Voyez Gwésaat.

GwÉz ou GorÉz, s. m. Sauvage. Il se dit de certains peuples qui vivent dans les bois, sans

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lois, sans habitations fixes, etc. Pl. giréztd- (>e plur. est peu usité ; on dit plus ordinairement lùdgwéz ou lùdc’houéz, gens sauvages. Voyez l’art, précédent.

(;wÉz. Voyez Gweiz.

(iwÉz Voyez G»iz.

(iwÉz. Voyez Gwéacu.

GwÉZ. oyi Z GwÉZF.N.

GwÉz-KERc.’ii, s. m. Ortaine herbe sauvage qui croit parmi le b !é. A la liltre, avoinb SAUVAGE. C’est, je crois, la mémo herbe qu’on nomme, en Haute- Brel., la folle avoi.nb.

GwÉz-iRViN, s. m. Nom de plante. qui est la ravenelle ou le raifort, suivarit lis uns, et le sénevé, suivant les autres. Gwcz-irvincn, f., un seul pied de cette |)larite. PI gwéz-irvinou ou simplement gwèz-iriin. On donne aussi le même nom à la ciiîoquinle. Ce mol est do dialecte de { !!ornouaillc. Mot à mot, katki SAUVAGE. Voyez Elvézen et Sézû.

GwÉz-oL’.NN, S. m. Orne, frêne sauvage. arbre. Pl. ou. II. V.

GwÉz-RADEN, s. m. Polypodc, plante. On donne aussi le même nom à la pariétaire, autre plante. Mot à mot, foi gère sauvage. Voy. Kadkn-zero.

GwÉz RADEN-DiHAN, S. m. Capillaire, plante.

Mot à mot, PETITE FOrGÈHE SALVAGE.

GwÉz-wiMEN, s. f. Viorne, plante. PI gu’éz-gwini. Mot à mol, vigne sauvage.

GwÈZDEROuGoiÉZDER dc ’2 syll..jouci-ticr), s. m. Elatdc ce qui est sauvage, farouche, etc. Air sauvage. GoiU sauvage ou de venaison. Uuslicilé. Voyez Gvvéz, premier article.

GwÉZEK. Voyez Gwézënnek.

GwÉzEL. Voyez Gwazel

GvvÉZEN, s. f. Arbre. Pl. gu>ézennou, cl, plus ordinairement, gwéz. Gicézcnann droug hag ar mdd, l’arbre du bien et du mal. A’al : a wèz a zô wardrô dinn ti. il y a beaucoup d’arbres autour de la maison. Hors de Léon, gtvécn. V.gicc, — qui se prononce gu-é (d"une syll. 1. En Corn, et en Vannes. H. V.

Gwkzen - AHMAÑDEZ, s. f. Amandier, arbre qui porte les amandes. Pl. gœéz-atamandez. H. V.

GwÉzF.N-BRiKKz, s. f. Abricoticr, arbre. Pl. gwcz-brilcez. H. V.

GwÉzEN-KAsiA, s. f..cacia, arbre. PI gwik-kasia. H. V.

Gvvézen-rraoi’n-c’houék. Voyez Gwézen-

AL.MAÑDEZ. H. V.

GwÉzEN ÉRF.N, s. f. ÈbénicT, arbro des Indes. V. gtvéz-ebcn. II.V.

Gwt ;zE>'-JÉN0FL, s. m. (îimflier, arbre qui porte le girolle. Pl. gwéz-ji’nnjl. H. V.

GwÉZEN-MoiAR, s. f. Mi"irier, arbre qui porte les mûres. Pl. gwt’zrnnou-mouar. H.V.

GWÉZES-OLIVEZ ou OUVED. VoyeZ OLIVÊZEN,

H. V.

Gwézen-oraSjez, s. f. Oranger, arbre toujours vert qui porte des oranges. Pl. gtcéiorañjez. H. V.

GwÉzEN-PALMKz. Vovez Pai.mézen. II. V.