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«ou. On entend par ce mot aujourd’liui la viiigtii-Mie i».irtie d’un franc, cinq centimes. PI. yicenmiiii. Tri ywcnncg a dàl, il vaut trois sous. Vék kwenney a dU’id d’in, vous nie devez dix sous, cinquante centimes. /<«’ a wcnnéien a rùid d’in, vous me donnez trop de sous. GwEN.MEu. Voyez üwé,ed.

GWKN.NÉD.tD. Vojez GvVÉNÉDAD. ÜWEN.ÉUAÜi ;Z. Voyez tiwÉ.NfcUADEZ.

G^VEN^ftG.lü, s. m. La quantité de marchandise qui se paie avec la monnaie nommée gwennek ou sou. l’I. ywennégnduu. Jd da brîna eur gwemu’i/ad bara, allez acheter pour un sou de pain.

{JWE^^ÉLl ou GwENNiLi, s. f. Hirondelle, oiseau de [las.sage. Pl. g wennélied ou gwennilied. l’iusieurs prononcent jioimtVi. lin^’annes, gwcnnélik et gwiñcl.

(iWENNÉl.IK. N oyez GWEN.NÉLI.

GwE>NEN, S f. Taie, pellicule ou larhc blanche qui se forme quelquefois sur l’œil. PI. gwennchnnt. Ce mot est du dialecte de Vannes. Son nom lui vient de la couleur de la laie. Voy. Da.nné, !’"' arl., cIGlazen, 2’ art.

GwENNER, s. m. Blanchisseur, celui qui lilanchit des toiles, de la cire, etc. Pl. ien. Voyez Ranger, deuxième art., et Kouézeb.

GwE>'NÉBi ;z, s. m. Action de blanchir. Blanchissage. Voyez Rangerez, premier article, et RouËzÉREz, premier article.

GwENNÉREZ, s. f. Blanchisseusc, celle qui blanchit des toiles, de la cire, etc. Pl. cd. Voy. K.AN>ÉREZ, T’ art., et Rolézérez.S" art.

GwEXMK, s. m. Saumon blanc. Pl. gicenniged. Ce mol signifie, à la lettre, petit blanc. Les Vannetais donnent aussi le même nom au goujon ou gardon, poisson de rivière. Voyez ÊoK, prom. art., et Gargaden, deuxième art.

GwENNiDiGEZ, s. f. Actiou de blanchir. De plus, justification, preuve d’innocence. Voy.

GWENNA.

GwBNMLi. Voyez Gwennéli.

GwENNO, adj. Fantasque. Capricieux. Volage. Inconstant. Remuant. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Voy. Froudenmiz et Peknadi :z.

GwENNiz, adj. Blanchissant, qui blanchit. Au figure, jusliûc.ctif, qui sert à justifier, justifiable, qui peut è’rc justifié. Voyez Gwenna.

GwÉ>ÔDEN, et, par abus, Gwénojen, s. f. Sentier, chemin étroit au travers des champs, des bois, etc. Petit chemin bien battu. Pl. gwénôdennou. En Vannes, on dit minûlen, dans le même sens. Gwcnôden me semble venir de gwenn, blanc, et de ode, voie, passage. Voyez Ravext.

GwEÑT, s. m. Vent. — Dans le dict. de Lagadeuc, il signifie odeur, bonne ou mauvaise. H V. Ce mol simple est inusité aujourd’hui, mais ses dérivés ou composés sont encore en usage, tels que gicenia, korveñlcn, meiveñl, deuxième article. —En Galles, gweñl. H. V.

GwENTA, V. a. Vanner ou venter le blé, cette opération se faisant en Basse-Bretagne, non avec un van. mais en laissant tomber de

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haut le blé au vent, qui eu em|iurte les ordures les plus légères, l’art, el. Ce mot est du dialecte de Iréguier. Voyez Niza.

(iwE.>TEB, ». ra. Vanoeur, celui qui vaiiif le blé. Pl. ien. Ce mot est du dialecte de Tr» guier ’oyez Nizeb. II. V.

GwE.NTÉuEz, s. m. Action de vanner ou d> venti r le blé. ’i oyez.N’izêhkz.

GwE.NTEBc’iiEPi, s. f. Millepcrtuis, plante C’est celui de la grande es(ièce, le petit élat.l connu sous le nom de /(añ(-(ou{<.

GwK.NTt. Voyez GwE.ÑTB.

GWEÑTLÉ. Voyez GWELTBÉ

Gwe.vtr ou (iwE.Ñn., s. m. Toutes sortes de douleurs violenlesque l’on ressent dans le^ intestins. Coliques. Tranchées. Douleurs «i<nerfs. Les douleurs de l’enfantement. Pl. ou Gañd argweñlreo dak’hed ar plac’h-iaouanhzé, cette jrunc personne est sujette aux do :ileurs de neifs. Ar gwentrou eu a ra gwéla /-■ pugel, ce sont les tranchées qui font pleure t votre enfant. Ar gwmlrou a zù gañl-hi, ell«est prise des douleurs de l’enfantement. Voy. Drouk-kôf.

tîwÉ.NVKT. Voyez Gwévet.

GwÉ.Nvi. Voyez G’wfcvi.

(iwENViDiK, adj. et s. m. Heureux, qui jouit du bonheur. Bienheureux. Pour le plu :, du subst., ywenridien. Eur marô gwenvidig en dcûr. hct, il a eu une heureuse mort. jIjgwcnvidien a wél Doué dremm-ouc’h-dremm, les bienheureux voient Dieu face à face. Voy.

LCBCZ.

GwENviDiKAAT. v. a. et II. Rendre ou deve nir heureux, bienheureux. Part, gwenvidikéet.

GwExviDiGEZ, s. f. Bonheur parfait. Félici té. Béalitude. Voyez Eùr et Eirl’sdfd.

tiwÉR, adj. Verl clair. Vert de fougère. Mézcr gwér am cüzprénel, j’ai acheté du drap verl. — En Galles, gwédr. H.V. Voyez Glàz, premier arl.

Gwér, s. m. Verre, corps transparent et fragile. Raid eur c’Iiép giviir d’in, donnez-moi une coupe de verre. Voyez Gwéren.

GwÉBA, V. a. Vitrer. Garnir de vitres. Part. cl. H.V.

GwÉRAER, S. m. Verrier, ouvrier qui fait du verre. Marchand d’ouvrages de verre. Vitrier, celui qui travaille en vitres. Pl. ien. Hors de Léon, gwérer.

GwÉRAÉREz, s. f. Verrerie, lieu où Ton fait le verre, les ouvrages en verre. Vitrerie, arl el commerce du vitrier On le dit aussi en parlant de la femme d’un verrier ou d’un vitrier. Mors de Léon, gwérérez.

GnÉRAC !!, s. m. Verroterie, menue mar chandise de verre. Pl. ou.. V.

GwÉRAT, v. a. Agacer Taquiner. Part. gwi~ rcl. Ce mot est de Cornouaille. H. V.

GwERBL, s. f. Bubon, tumeur très-douloureuse qui vient aux aines, aux aisselles et ai’ cou. De plus, glande. — Ganglion. H. V. Klaî ; eo gañd ar werbl, il est malade d’un bubon. Ar werbl a zô oud hé c’ houzouk, i a une glande au cou. Voyez Gwagren, 1^’ article.