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  • ^est un bon serviteur. Voy MèvklcI Paotb. I

Gw.iz, s. f. Ruisseau, couraiil tl’eau. l’i. gtoa :iouulijwasiou (de "2 syil., gwa-zUm ou gwa-tiou). Ar wd :-zé a dreà : va fark, ce ruisseau traverse mon champ. Eu Vannes, gwec’h ou yoec’h. Pl. eu. Voyez Guceb.

GwAz DU Gwazie ;«, s- f. Oie, oiseau aquatique et domestique. Pl. gwazi. l’.u Vannes, gwai. Pl. yteei (en prononçant toutes les lettres . Voyez GB/., premier artielc.

GwÀz ou GwAsoc’u. Pire. Plus mauvais. Plus méchant. C’est le comparatif irrégulicr de drouk ou gwall, mauvais. AV kél gwàz ou gwatochéged eunnaU, il n’est pas pire qu’un autre. Gwdt-oc’h-wdz ha, il va rie mal en pis, de pis en pis. Voyez Gwasa et I’i.l.

Gw.vz, s. f. Tanaisie, plante propre à purifier le sang. En Vannes, gwéz. Plusieurs écrivent oaz.

Gw.iz. Voyez Gwa.

GwÀz-A -zÉ, adv. Tant pis. Gicdz-a-zé d’in ka d’é-hoc’h, tant pis pour moi et pour vous. A la lettre, pire ou plis mauv.ais dk cela.

Gw.V/.-RÉD ou Gw.iz-RÉDEM, s. f. Torrent, courant d’eau impétueux et rapide. Pl. gwaou-rtfd ou gwdz-rédennou. Voyez Froid.

GwÀz-RCDEZ, s. f. Hémorroïdes, écoulement do sang par les vaisseaux de l’anus et du rectum. Ce mot me semble composé de gicdz, ruisseau, ou gwazicn, veine, et deiudez pour ni ;, rouge. On dit aussi ruslériou, dans le même sens.

GwAZEL ou GwÉzEL, s. f. Terrain fertilisé pardcs ruisseaux. Pl. gwazcllou ou gwczellou.

GwAZEN, s. f. Veine, en parlant du bois, d’une carrière, d’une mine, d’une petite source d’eau qui court sous terre, etc. Rayon, trait de lumière. Pl. gwazennou. Gwazen ar choad-mañ a zù kaUt, la veine de ce bois est dure. Dou« éz a enn douar gwazen ar roc’h, la veinedu roc va profondément dans la terre. Chctu eur wazen héol hag a zô lomm, voilà un rayon de soleil qui est chaud. Voyez Bx^n-HÉOL et Saéze.n.

GwAzEN-vÔR, s. f. Bras de mer. Pl. gwazen-HOu-mâr. X la lettre, vni>E ou ruisseau de mer.

GwAzENNrz, adj. Veiné, qui a des veines. Il ne se dit que "du bois, des pierres, de la

Gwazie». s. f. (De 3 syll. Gwa-zi-en). Veine, vaisseau qui contient le sang du corps de l’animal. On l’emploie aussi pour nerf. Pl. gtcaziennou, et, plus ordinairement,g’u ;a :ic(i. Piéd eo digéri cur ivazicn d’ézhan, il faut lui ouvrir une veine. Skourna a ra va gicdd cm gwazicd, !e sang me glüce dans les veines. En Vannes, gwéc’hint. l’[. gwiclticd.

fiwiziKX. Voyez Gwiz, quatrième article.

GwAZiEXNrz ou Gwaziessek, adj. Veineux, qui a de grosses veines.

ÜWAZIGAN, s. m. Gnome, génie nain qui, selon les cabalistes, habitent dans la terre, ati ils gardent- des trésors, des mines. Pl. ed. rVann.) U. V. |

gui :

GwAZiGA !<EZ, s. f. Magicienne. Fée, génie nain du sexe féminin. Pl. éd. Voyez kuHl-

ÜAN. il V.

GwzMAUL’ez, s. m. Androgyne. Ilerma phrodile, celui qui réunit les ileux sexe». H. V.

GwAZOMEZ, 8. f. Vasselage, état, conditiuii de vassal. Sujétion. Servitude. Uomeslicilc. — Ministère, l’emploi, la charge même qu’on exerce. Hommage, soumission qu’un vassal rend à son seigneur. Ober gwazoniet, rendre hommage. En Galles, (yicazanafz.U. V. Voy. IJW.VZ, deuxième article.

GwAZKizi. Voyez GwAïuzi.

  • GwÉ ou GwÉv, s. m. Gué, endroit d’une

rivière où l’eau est si basse qu’on peut la passer sans nager. Pl. gwéou ou gwéviou.

Gwfe. Voyez üwéz, premier art.

GwÉA, V. a. et n. Tisser, faire UD tissu. Tresser. Tordre. Entortiller. — Brocher, passer certains lils dans une étoffe, pour figurer un dessin. Festonner. H. V. Part, gwéet. A’rf két gwéet mdd al licn-zé, cette toile n’est pas bien tissue. Gwéid hé vléû d’ézhan, tressez-lui les cheveux. Gwéed eo hé c houzouk, il a te cou tordu. En Van.,7u.(a(iemou gwiadennein.

GwÉADKN, s. f. Entorse, violente extension d’un muscle. Pl. gwéadennou. Voyez

GWASKADEN

GwÉADLREZ, s. f. Tissurp, liaison de ce qui est tissu. — Contexture. Tissu. Dans le vocab. du ix’ siècle, gwiod. H. V.

GwÉCH (par ch français), s. f. Fois, terme qui sert à désigner la quantité et le temps des choses dont on parle. Pl. gwéachou. Diou wéach ounn béd énô, j’y ai été deux fois. A’enn aiiez gwéach ma hér gwélann, toutes les fois que je le vois. Quelques-uns prononcent jricf’z. Hors de Léon, gwéch. Ea Vannes, gwec’h. Voyez A-wÉcnoD.

GwÉ ACH-ALL ou GwÉCH.ALL (par ch français), adv. Autrefois. Anciennement. Gwéach-ali né garé kéd ar gwin, autrefois il n’aimait pas le vin. En Vannes, gtcéc’h-arall.

GwÉD. Voyez Gw.iD.

GwÉDEN, s. f. Hart, lien de bois fort pliant, dont on lie les fagots, etc. Pl. gtcédcnnou-Voyez GwÉA, Kèvrë et Ère.

GWÉDEN. Voyez GoÉDEN.

GwÉDiGEN. Voyez Gwadégen.

GwÉE>. Voyez Gwézen.

Gwéer. s. m. Celui qui tisse, qui tresse, qui tord. Tisserand. Pl. ien. Voyez Gwéa.

GwÉÉBEZ, s. m. Action de tisser, de tresser, de tordre. Voyez Gwéa.

GwÉÉREZ,s. f. Celle qui tisse, qui tresse, qui tord. Pl. éd. Voyez Gwéa.

GwÉÉREZ, s. f. Volubilis, plante qui monte en tournant et s’attache aux autres plantes en ligne spirale. Le P. Grégoire donne le même nom au velar ou tortelle, autre plante d’un genre tout différent. Voyez Tboel et Bézvoud.

GwÉGA, et, par abns, Gwéoal, v. n. Mugir ou beugler comme une vache ou son veau. lorsqu’ils sont sépares. Part. et. Ce mot est du