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34o COR

OÔRÉDEN, s. f. I.a braise lircc du four. Voyez (!Ar, premier arliclc

OoHftnot H, 8. m. I".(lusier, celui qui gouverne une éehisc. l’I. jcn. II. V.

Gi^Ri, V. II. Aposlunier, se former en abcès, en apostème. Venir h sup()iiraliiin. l’art. et. (ii’iri a rai ho péz, votre doigt apostumera. On dit aussi, mais rarement, ywiri, dans le même sens. Gôiii. Voyez Gwiri.

GoHLANÔ ou G(h ;bl.*.mj, s. m. La haute mer. La pleine mer. On donne aussi à ce mot la signification de rivage de la mer. C’est encore le nom que l’on donne aux ordures que la mer laisse le long du rivage, en se retirant. Quelques-uns prononcent gourleûn ou gourlenn. Voyez Gonn, troisième article.

GoRLOLÑKA ou (JouRi.oc.Ñ K., V. n.Avalcr trop à la fois, en sorte que ce que l’on veut avaler ressort. Faire semblant d’avaler de l’eau et la repousser, comme font les nageurs. — Se baigner. II.V. Déplus, se gargariser. Part. et. Voyez Gocn, troisième article. GuHÔ ou GoÉRÔ (de 2 syllab., (/oiî-rô), par abus pour Gôroi, non usité, v.. :. et n. Traire. Tirer. On ne le dit qu’en parlant de certaines femelles d’animaux dont on tire le lait. Part. gñrôct. Id (la c’horô ar zaoud, allez traire les vaches. En Vannes, goérein.

GobiUden, s. f. Tout le lait que l’on tire à chaque fois que l’on trait les vaches. Pl. gôroadeunou.

GÔRoÉREz, s. f. La femme qui a coutume de traire les vaches, etc. Pl. éd.

GÔROD, s. m pi. Le mal que cause la luette tombée et enflammée. Les tumeurs qui se forment autour de la luette, lorsque les amygdales sont échaulTées. Ar gôrou a zô gañt-hañ, il a les amygdales enflées, éthaulïées.

GoRHÉ, s. m. Dessus, la pariie supérieure. Surface. Superficie. Ar gorré eùz ann ti, le dessus de la maison, (l’ar c’horré. Prép. Dessus. Au-dessus. Sur. Èma war hé e^horrc, il est sur lui, il est au-dessus de lui. Diwar c’horré, de dessus, par-dessus. Kémér-d diwar c’horré, prenez le dessus. Voyez Golr, troisième article. GoRRÉ. Voyez Goré.

GoRRÊ-KÉ.^R, s m. Le haut d’une ville ou d’un village. La ville haute. Gorré-we>n. V’oyez Goré-wenn. GoRRÉ-zù. Voyez Goré-zù. Gorréà ou GoRRoi, et, par abus, Gorrex, V. a. Lever. Élever. Hausser. Déplus, serrer, mettre en lieu de sûreté, comme au hautd’unc armoire ou autre lieu élevé. — Renfermer, comprendre, contenir. H. V. Part, gorréet, et, plus ordinairement, joiroet. K’heUann kcd hé c’horréa uc’héloc’h, je ne puis pas l’élever plus haut. Gorroid hô tivréac’h, haussez les bras. Gorrocd hoc’h cûs-hu ann diladP avez-vous serré les habits V

GoRREK, adj. et s. m. Lent. Paresseux, surtout à marcher. Tardif. Pour le plur. du subst,, gorréicn [ de 3 syll., gorréien). Gorrek eo béd

GOR

a béb amzer, il a été lent, paresseux de tous les temps. Gorrek est u’i nom de famille atsez commun en Ilretanne Ln N’anncs, un dit ^oarek ou ywarek, iIuiiü le même sens.

GüRHftKAAT, v. a. et o. Itendre uu devenir paresseux, lent, négligent, etc. Part. j(orr«kéet. Viiyi’z Gorrek.

GoRR(:ËHi’Z, s. m. Élévation, action de lever, «l’élever, de hausser.

GoRRÉGA, V. n. Lambiner, agir lentement. Part, et H. V.

GoRRÉGEZ, s. f. Lenteur, manque de célérité, de vitesse. Paresse surtout à marcher. Ar gnrrègez a zcù, aliez eûz a fumez, la lenteur vient souvent de la prudence. Lu Vaques, goar ou goarégec’h.

GoRRÉGEZ, s. f. Femme qui est lente, paresseuse à marcher. PI éd.

GoRRËGoi’zi, s. m. Machine qui sert à lever la meule supérieure d’un moulin.

GoBRKjN. Voyez Gorkéa.

GoRHÉou, s. m. pi. 11 n’est usité qu’en parlant des élévations, le point de la messe où le prêtre élève l’hostie et le calice. D’ar gorréou iñd deüel, ils sont venus aux élévations. Gorréou est régulièrement le plur. de gofré.

GoRKOADi’R. Le même que gorréérez.

GoRROEN, s. f. Crème en forme de petite peau qui s’élève sur le lait doux chauffé. Voy. Kresténe.-.

GoKRoi. Voyez Gorré.

GoRRoiDiGEz, s. f. Jc n’ai entendu employer ce mot qu’on parlant de l’Assomption ou apothéose de la sainte Vierge. — Voyez Goél-Ma-

BIA-A.>-É0ST. IL V.

GoRroz, s. m. Attente, état de celui quiattend Espoir. Espérance. É gortoz ém’inl bépréd, ils sont toujours dans l’attente. Hors de Léon, j’orïo. Voyez Géd.

GoRTOz. Voyez Gortozi.

GuRTozi, et, par abus, Gortoz, v. a. et n. Attendre, être darjs l’altente. Guitter. Espérer, l’art, gorlozel. Gorlozid cunn nébeùl, na vézinn ket pell, attendez un peu, je ne serai pas longtemps- N’em eùz nélrd da c’hortoti diutU-hañ, je n’ai rien à espérer de lui. Voyez Géda et Déporta.

GoRTOzEs, s. f. Goûter, repas qu’on fait entre le diner et le souper. Collation. (e mot est du dialecte de Cornouaille et pourrait se traduire par.TTEME, ATTESTE DD SOCPER. Voy.

Mëren.

GoRToziDiGEZ, s. f. Aclion d’attendre, de guetter, d’espérer.

GORZW ou GOIR-ZAÔ-ANN-HÉOL, s. m. Sol-

stice, temps auquel le soleil est arrivé à son plus grand éloigneraentdel’équateuret parait, pendant quelques jours, y être stalionnaire. En Galles, héul-orsav. Alban éven. Ann hirra deiz hag ar berra nôz, le solstice d’été. En Galles, alban cvin. Alban arzan. Ar bcrra deiz hag hirra nôz, le solstice d’hiver. H. V.

GosGORzi. Voyez Kosgor. H. V.

GoTH ou GoDEK, adj. Gothique, qui vient des Goths, qui est fait à l’imitation des Golhs.