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GOK

<inÉDKNNF,R, adj. Ffrmenté, lové, dans lequel il y a du k’ain, df la [(n’surc. /.l’u : goédennek hur Oézii tla n’ren, inius aurons du lail levé, du lait IVrim-iilé, au gnrtu-r.

(JOEc’ii. Voyez liwAz, (roisiétne article.

GoÉL ou (JoiJÉi. (d’une seule syll.) ou tJwftL, s. m. Fête, jour consa’ré particulièrement au culte. l’I. iou. Goéleo hiriô, c’est fête aujourl’hui. AV laka ar iaé- :i- néméd d’ar gmiéliou brdz, il ne met cet lialiit que les jours de grande fête. En Vannes, gouii Voyez LId.

(iÔEL. Voyez GflFEL. UoÉL-M*RU-C’HüLiftRÉ OU r.oÉL-MARU-LIO,

6. m. Visitation, léle des catholiques qui se célèbre le 2 juillet. II. V.

GoÉL-AR-(iRoAs-K.kVKT, S. m. L’Invcntion de la sainte Croix. II. V.

Goél-ab-Gboaz-mkulet, s. m. Exaltation de la sainte Croix. H. V.

Goél-Maria-ann-éost, s. m. Assomption de la sainte Vierge. II. V.

Goél-Maria-C’uoléveeb. Voyez OoélMaru-ar-Goulou. H. V.

Goél-Maria AR-GoiLOL’, S. m. Chandeleur, fête de la Présentation de notre Seigneur au temple et de la Purification de la sainte Vierge, ainsi nommée, parce que ce jour-là il se fait une procession où tout le monde porte des chandelles de cire ou des cierges. H. V

Goél-iMria-Vei"bz, s. m. Annonciation, le jour auquel les catholiques célèbrent le mystère de Tlncarnation. H. V.

Goél-sa.ñt-Iann-dibennéôst, s. m. Décollation de saint Jean- Baptiste, c’est-à-dire, fête de saint Jean décapité d’été. H. V.

Ooél-Mari-dinam-krouet, s. m. L’immaculée Conception de la sainte Vierge. H. V. Goéled. Voyez Gwélf.d. GoÉLÉDEN. Voyez Gwéléden. CioÉLix ou GocÉiiA (de 2 syll., goé-lia ou gové-lia), v. a- Fêter. Célébrer. Chômer. Part. goéliet ou gouéliet. Pê zañt a c’hoélieur irarc’hoaz’i quel siint fète-t-on demain ? V. Lida. GoELL (d’une seule syll.), s. m. Ferment. Levain pour la pûte. Il se dit aussi, mais plus rarement, en parlant du levain, de la présure qu’on met dans le aH. Àr goell a laka ayin loaz da zc’vcl, le levain, le ferment fait lever la pâle. Voyez Goéden, Go et Gôi.

GoELLA (de 2 syll., goel-la), v. a. Mettre du levain dans la pâte, de la présure dans le lait. Part, et Livirid d’ar plae’h goella ann toaz, dites à la fille de mettre le levain dans la pâte. Goellcl hoc’h eûs-hu al léaz ? Avez-vous rais la présure dans le lait.’ Voyez Goédenna. GoEu. Voyez Goder. Goéeô. Voyez Gobô.

Goest, adj. Capable. Habile. Intelligent. Ann dén-zé a zô gocst da obcr pcp Ird, cet homme est capable de tout. H. V.

Gôf ou Gov, s. m. Forgeron, celui qui travaille aux forges. M.iréchal, artisan dont le métier est de ferrer les chevaux. Pl. éd. En Tréguier et Vannes, go. V. gôed. Gùf, que plusieurs écrivent gojf, est un nom de famille

GOL

fort commun en Bretagne. Il entre aussi dan» la coinposilioii ilc plusieurs noms de lieux, tels que Itosknfi)» Uaicuff, Troya/l, Krrgojf ,ec. — I.e vocal), du ix’ siècle écrit gôf. 11. V,

GÔKKi. ou (JovEL, s. f. Forge, lieu où l’on travailli- le fer. Koutique d’un maréchal. Pl. iou. lii’d eo kas ar zouc’h d’ar c’Iwcel, il faut envoyer le soc à la forge. En ’l'rég., gôel (de 2syllab) PI. (/(Wo. En au.,g(iel. l>. gôéleu. Gi’iFÉLiA ou GôÉLiA (de3 syll., gd-féUaon gd-vé-lia), V. n. Forger, battre le fer chaud. Faire le métier de forgeron. Part. gôfélietOM govéliel. M’fiô kasô da c’Mvélia, je vous enverrai forger, je vous enverrai à la forge.

GûFÉLiL’z ou GùvÉï.ii’z, adj. Forgeable, qui peut se forger, se travaillera la forge. H. V. (iooANA. Voyez G(kÉA. II. V. G6üÉ, s. m. Tromperie. Fourberie. On l’emploie aussi dans le sens de raillerie, de critique. Pl. gogénu. Né garann kéd ar gôgé, je n’aime pas la fuuibcrie. Uo kiigénu a skuii ac’hanoun, vos railleries me fatifiuent. — En (]orn., gôgan. En Galles, ^ôg^an. En gaël-écos., gogcdéach. II. V. Voyez Touellérez et Goap. < !<5géa ou GiIgéi, v. a. et n. Tromper. Agir avec fourberie. Railler. Critiquer. Part, gâgt’ct. Na c’hùgéid dcn, ne trompez personne. (jôyéa a ra bèpréd, il raille, il critique sans cesse. —En Corn., gôgana- H. V. Voy. Tockl-LA et Goapaat.

GôcÉER, s. m. Trompeur. Fourbe. Railleur ! Critique. Pl. icn. Voy. Toi’eller et Goapaeb. GôGÉÉREZ, s. f. Femme trompeuse, fourbe Railleuse. Pl. cd.

GÔGÉÉREZ, s. m. Goguenarderie, mauvaise plaisanterie. Raillerie grossière. H. V. GÔGÉuz, adj. Trompeur, qui trompe. GÔGEZ, s. f. Selon les uns, c’est le grondin, poiçson de mer ; suivant d’autres, c’est le mâle de la vieille, aussi poisson de mer. Pl. éd. Ker ruz eo A’cl ar gôgez, il est aussi rouge qu’un grondin. Voy. Korn, 3" art., et Gbac’h. Gôi, V. n. Fermenter. Lever, en parlant de la pâte. Part. gûct. Ar boéd a zeù da c’hôi é poull-ar-gahun, les aliments fermentent dans l’estomac. A’c kél gôed awalc’h ann toaz, la pâte n’est pas assez levée. Voyez Gô et Goell. OôiDiGEZ. Le même que gôadur. GÔLEi pour GÔLoi, peu ou point usité, v. a. Couvrir, mettre une chose sur une autre. Cacher. Dissimuler. Part, gàlôel. Goloid ho penn, couvrez -VOUS la tête. N’ounn két gôlôed awalcli em gwe’lé, je ne suis pas assez couvert au lit. On dit aussi, par abus, gôlô à l’infinitif. Voyez GoLÔ et Tel GoLED. Voyez Gocloc. Golf, adj, Sans queue. Qui n’a pas de queue naturellement. Je ne connais ce mot que parle Dict. du P. Grégoire. Voy. Dilost. Golc’h. Voyez Gwalc’h, premier article. Gok.’han. Voyez Gwalc’hi. H. V. Golc’hed, s. f. Coite, lit déplume, déballe d’avoine, etc. Pl. golc’hédou, et, par abus, golc’hcjou. War eur golc’hed pcll é houskol, vous coucherez sur une coite de balle d’avoine.