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GL

Glastbn. Voyez Glaztbn-

Glàt. Voyez (îi.àd.

Gl.iva. Voyez Glai^ia.

Glavia-ién, V. iiii[), Bruiner, se dit delà bruine qui tomlie. l’.irt. ylaviet-ién. Glaviaim a ra, il bruine. II. V.

Glavik-iém, s. m. IJruinn, petite pluie fine et froide. l’I. glaviuuiyuu-ién. II. V.

GL.iz ou Gi.Às, adj. Vert, qui est de la couleur des berbes et des feuilles des arbres. Bleu, qui est de eoulcur d’azur. Gris. Pâle. Livide. BUhue. Il se dit aussi du bois qui n’est pas sec et du fruit qui n’est pas mûr. Ar furnnéier a tñ gldz bréma, les prairies sont verli^s en ce moment. Mézer c’hhiz am cû : prénel, j’ai acheté du drap bleu. Gldz eo deùet yañd ar vuanéyez, il est devenu |iile de colère. Ré c’hldz eo ar c’Iieùnciid-zé, ce bois est trop vert. A’a zibril kéd ann avalou-zé, gldz iñt, ne manfîez pas ces pommes, elles ne sont pas mûres. Voyez Gwér, premier article.

Glàz, s. f. Crampe, tioutte. Ce mot a beaucoup de rapports avec les suiv., gloaz clglizien.

GL.iz, s. f. Glas, cloche que l’on tinte pour annoncer une mort. Klcvoud a rann sent gldz, j’entends sonner le glas. Ce mot pourrait être le même que gloaz. — En Galles, gldz. H. V. Voyez Lézod.

Gl.Jz-docr. Voyez Glazvézcz. H. V.

Gl.âz-c’hoarz, s. m. Ris forcé. Ris feint. Ris traître. A la lettre, ris vbrt.

Glàz-c’hoarzin, V. n. Rire forcément. Rire du bout dos dents. Part, gldz-c’hoarzet. Voyez le mot précédent.

Glàz-rùz, adj. Violet, de couleur de violette. A la lettre, bleu-rodgr. Voyez Liuestra.

GL.iz-wE>.N, adj. Gris, de couleur mêlée de blanc et de noir, plus ou moins. A la lettre, BtBc-BLANC. Voyez LOUET.

Glaza, V. a. et n. Verdir. Reverdir. Rendre ou devenir vert, rendre ou devenir bleu. Blesser, faire du mal. Part. et. Pép ira a zcil da c’hlaza d’ann névez amzer, tout verdit ou reverdit au printemps. Quelques-uns disent encore (7Za ;a ou en cm chlaza, pour signiQer se fâcher, se mettre en colère ; à la lettre,

DEVENIR VERT.

Glaza. Voyez Gloaza. Glazadcr. Voyez Glazvez. H. V.

Glazaocr (de 2 syllab., glaz-aour), s. m. Loriot, oiseau de couleur jaune tirant sur !e vert et grand comme un merle. Pl. cJ. Kana a ra ével cur glazaour, il chante comme un loriot. Ce mot est composé de ^idi, vert, et de aour, or. On_ nomme aussi le mémo oiseau •noualc’h-arc’fiant.

Glazard, adj. Verdñlre, qui tire sur le vert.

Glazard, s. m Lézard vert, reptile. Pl. éd. En Vannes, gurlaz.

Glazder, s. m. État do ce qui est vert, gris, etc. Au figuré, fâcherie.

Glazenou Glazien (de 2 syW., gla-zien), s. f- Place couverte d’herbe verte. Pelouse. Vcr- <iure. Pl. glazcnnou ou glaziennou. H’nr ar ’^'hlazcnéleinimp,noas dînerons sur la pelouse.

Gij ;

Glazbn, s. f. Taie, lâche blanche ou bleuâtre qui vient sur l’iril. l’I. glazennou. Voyez Ba.n.nê, deuxième art., et Ciwkn^h»».

t’iLAZEN-vRiz, s. f Ufagou, tachc ou peau blanche, épaisse, qui vient à la prunelle de» yeux des hommes el des chevaux. Pl. glazennou brdx. II. V.

Glazbñtez, s. f. Verdeur, l’humeur, la sève qui est dans le bois, lorsqu’il n’est pas mort ou qu’il n’est pas encore sec. Il se dit aussi de la jeunesse et de la vigueur des hommes. H.V.

(iLAZENTEz, s. f. ludispositiou, éloigoement pour quelqu’un. H. V.

Glazrt, adj. et part. EcIoppé.boiteux.H.V.

Glazikn. Voyez Glaze.n.

Glazten ou Glaste.1I, s. ra. Yeuse ou chéns vert, arbre. Glazlcnnen, f., un seul chênevert. PI. glaziennou ou glaztenned ou simplemenl ylazlen. — Le vocab. du ix" siècle écrit ylaslancn. H. V. Voyez Taolz.

Glazte.ii ou Glaztren, s. m. Jeunes branches de chêne. Jeune bois quivicnt sur souches.

GnzDz, adj. tJuisant, piquant, âpre. Eunn droug glazuz eo, c’est une douleur cuisante. H. V.

Glazvez on Glasvrz, s. f. Verdure, herbes, feuilles d’arbres, lorsqu’elles sont vertes. N’eùz kél halz a c’Mazvez er c’hoajou bréma, il n’y a pas beaucoup de verdure dans les bois actuellement. — Ar glazvez a laouéna ann daoulagad, la verdure llattc l’œil. II. V.

Glazvézi, v. n. Verdoyer, devenir vert. Part. c(.On dit aussi glaza, dans le même sens.

Glazvézdz, adj. Verdoyant, qui verdoie, qui devient vert.

CiLÉB, adj. Mouillé. Humecté. Humide. Moite. Gléb eo va zaé, mon habit est mouillé. Né kél c’hoaz gléb awalc’li ann douar, la terre n’est pas encore assez humide. En Vannes, glüb ou glueb. Voyez Leiz et Delt.

Glébder, s. m. Humidité, qualité de ce qui est humide. Voyez Leizdëd et MocÉsdkr. h. V.

Glébia (de 2 syll., glé-bia), et, par abus. Glibi, V. a. et n. Mouiller. Tremper. Rendre ou devenir humide. Humecter. Part, glébiel. Glébia a réod ho ireid, vous vous mouillerei les pieds. En Vannes, glubein ou gluébein. Voyez Leiza et Delta.

Glébitz (de 2 syllab., glé-biuz), et, par abus, (jLiBiuz, adj. Qui mouille. Qui est sujet à mouiller. Humide. Eunn amzer glébiux eo, c’est nu temps humide, un temps sujet à mouiller, qui menace de mouiller.

Glébor, s. m. Humidité, état de ce qui mouille ou dece quiest mouillé. Mouillure. Je ne l’ai entendu dire qu’en parlant du temps. Ar gwern hagann haleg agdr arglébor, l’aune et le saule aiment l’humidiié.

Gléborf.k, adj. Humide. Qui est sujet à mouiller. Il ne se dit qu’en parlant du temps. Voyez Glébidz.

(îléd ou Gléz, s. m. Blé que le fermier doit fournir à son maitrc, cim^ne rente. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pel-