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GLA.

Gtacliarui brâz to hé gUñvêd, 5a maladie est bien aflligeantc. Voyez A.vkémiz et Doamiz.

Gl

ou Cii.AÑ, adj. Pur. Net. Saint. Innocent. 

Sans défaut. Sans manque. Sans mélange. — Blanc. H.V. Jïïur galuun c’hhin é deùz, elle a le cœur pur. Eunn éné yliiñ eo dlrûk DouJ, c’est une Ame nette, sans tache aux yeux de Dieu. Glàn hull m M vucz, sa vie est toute sainte. Oldñ s’emploie aussi comme adverbe et iignific tout, tout-à-fait, entiére-IDent. Nua : gldñ é oañl, ils étaient tout nus, enlièrerocnt nus. Chélu higldñ,es voilà tous. — En (.ialles, yldn. En gaël-écos. glàn. H. V. Voyez DixAM etAoREiyN.

Glana ou ("iI.ana, v. a. Purifier, rendre pur. Part. cl. Kémeñl-sé a :ñ réd évid héc’hlana, il faut cela pour le purifier. Voyez Gi.àn.

CiLANDED,s. m. Purcté. Sainteté. Innocence. — Enn curglandcd brds é vévé, il vivait dans une grande innocence. M.V.

Glandour, s. m. Mousse ou limon flottant sur l’eau, où il est formé parla chaleur du soleil comme une espèce de laine verte, ce qu’indique son nom composé de glan ou gloan, laine, et de dour, eau.

Glann ou Ki.AN.N, s. f. Rive, bord d’un fleuve ou d’une rivière. Il se dit encore des petits sillons réservés pour couvrir le grain semé sur les grands. Pl. ou. Voyez Klañ et Érô.

Glann, particule négative, telle que les françaises rien, pas, point, brin, etc. N’em eus glann, je n’ai rien, je n’ai brin.

Glanna, V. a. Couvrir de terre. Part. et. Glanna ann ero, couvrir de terre le sillon ensemencé. Voyez Glann, premier article.

(ÎLAÔ (d’une seule syllab.) ouGlav, s. m. L’eau qui se détache des nuages cl qui tombe en forme de gouttes. Pl. gldoiou ou glavion (de 2 syllab., glaâ-iou ou gla-riou) ou glavéicr (de 3 syll., gla-vé-icr). k’alz a c’Idaù a z6 kouézel enn nñz-mañ, il a tombé beaucoup de pluie cette nuit. Ar glaàiou ou ar glavéicr hô deûz disliarcd ann édou, les pluies ont abattu les blés. Hors de Léon, glô, excepté en Vannes, où l’on dit gluu (d’une seule syllab., en prononçant toutes les lettres).

(jLAOED ou Glaoued (■de2syll., gla-oed ou gla-oued), s. m. Bouse de vache que les pauvres gens préparent en forme de galettes et font sécher au soleil, en les appliquant aux maisons, pour en faire du feu, dans les cantons où le bois est rare, (iiaoédcn, f., une galette de bouse de vache, etc. Pl. glaoédennou ou simplement glaoed.

Glaoia ou Glavia (de 2 syllab., gîaô-ia on gla-via), v. inijjers. Pleuvoir ; il se dit de l’eau qui tombe du ciel. Part, glaiiict ou glavict. ùlaôia a rai hiriù, il pleuvra aujourd’hui. Plusieurs prononcent glava. Part, glavct.

Glaod (d’une seule syll.), s. m. Charbon, morceau de bois qui est entièrement embrasé et qui nejelte plus de llamme. (Uaniicn (de 2 syll., gla-oncn), f., un charbon. Pl. glaouennoMou simplement ^luou. Glaou bdô, charbon ardent, allumé. Glaou marù, charbon éteint.

GL

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En Vannes, gleu (d’une seule syll., en p»ononçant toutes les lettres).

CiLAOïi-DOL’AB, S. m. I louilic, charbon d* terre. Glaou-dnuar na zéveur kin éni, on y bri’ile que du charbon de terre. IL V.

Glaoia (de 2 syllab., glaou-a), v. a. et n. Cliarbonner, noircir avec du charbon. Ité- (luire ou se réduire en charbon. Part, glaourt. Mirid nuc’h ar bugelzé na c’hlaouô ann ùr, einpèiliez cet enfant de noircir la porte avec du charbon. Ar c’Iteùneûd-man na c’AIaoud ktl huan, ce bois-ci ne se réduira pas vite en charbon. En Vannes, gleuein (de2syll., eti prononçant toutes les lettres, gleuein).

GlaoÏaer (de 3 syllab., y(aou-a-erl ou Glaoi’Er (de 2 syll., glaou-er),s. m. Charbonnier, celui qui fait ou vend du charbon. Pl.îcn.

Glaouvdcrez, s. f. CarbonisatioD, rédu«tion en charbon. H. V.

Glaolaérez ou Glaol’érez (de 3 syllab., glaiyu-aé-rez ou glanu-c-rez), s. f. Charbonnière, femme de charbonnier. Celle qui fait on vend du charbon. Pl. éd.

Glaoued. Voyez Glaoed.

Glol’érez ouGlaoiéri f de 3 syll., glaoué-rez ou glaou-c-ri), s. f. Charbonnière, lieu où l’on fait le charuon. Pl. ou.

Glaouier (de 2 syll., glaou-ier], s. m. Réchaud. Chauiïeretle. Pl. ou.

Glaocr. Voyez Glaocken.

Glaoi !rek(de 2 syll.,glaou-rek), adj. et.■( m. Baveux. Baveur. (ilaireux. De plus, bavard. — Flegmatique. Pituileux. H. V. Pour U plur. du subst., glaourdien. Eur glaourek n’en kén c’hoaz, ce n’est encore qu’un baveux. On dit aussi glaourennck, dans le même sens. Voyez Baboizek.

Glaolrégez (de 3 syll., glaou-ré-gez), s. f. Baveuse. De plus, bavarde. Pl. éd. On dit aussi glaourennégcî, dans le même sens. Voyez Babolzégez.

GLAoruE.N (de 2 syllab., glaou-ren), s. f. Bave, salive qui découle de la bouche. Glaire, humeur visqueuse. Koucza a ra ar glaouren eiiz hé c’hénou, la bave lui tombe de la bouche. On dit aussi glaour, masc., dans le même sens. Voyez Babocz.

Glaouken.nek. Voyez Glaocrek.

Glaoiirennégez. Voyez Glaoi’bécez.

Glaoc’renm. Voyez Glaouri.

Glaoiri (de 2 syll., glaou ri), v. n. Baver, jeter ou laisser tomber de la bave. Part. ei. Glaouri a ra cvel eur bugel, il bave comme un enfant. On dit aussi glaourinni, dans le mime sens. Voyez Baboi’za.

Glaol-riz. Voyez Glaocbek. H. V.

Glai’. Voyez Gla6.

Glav. Voyez Gla6.

Glavek ou Glavcz, adj. Pluvieux, abondant en pluie. Qui amène la pluie. Eunn amzer c’hUivck a ni, il fait un teiups lUuvicux. (71at’u ; eo onn diskar-amzer, l’automne est pluvieux. Voyez Glaû.

Glas. Voyez GlàJ !.