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Gabvdeb, 8. m. KudeHüc. Aprelé. Acretc. Voyez (lAHd et (jauveSiez.

GiHVKN, s. f. lidlai de huux ou d’autre buis rude. ï’. ijarvtnnou. Voyez (iAHti.

Gauvk.mez.s. f. Dureté. Sévérité. Kigidilé. Rigueur. Austéiitc. Ce mot est du petit nombre de ceux introduits dans la langue liretonne pnur rendre quelques expressions métaphysiques ou ligurées, qui sont rares dans cette langue. Voyez Gabyueh.

Gakz, s. m. Jars, le mile d’une oie. Pl. girzi ou girsi. Voyez (iwAz, quatrième art.

(JARz, s. f. Haie, cUUure faite d’épines, etc. — Clos. Courtil. II. V. En quelques endroits, on l’emploie aussi dans le sens de jardin, pi. régulier peu usité, garzou ou gar- $ou, et, plus ordinairement, girzier ou girtier (de 2 syll., gir-ziev ow giisier). Red eo ôher eur garz ama, il faut faire une liule ici. En Vannes, garc’h. — En Galles, garz. En gaël-écos. et irland. (/art/. II. V. Voyez Kaé.

Garza, V. a. et n. Faire une haie. Entourer d’une haie. Part. et. Ué c’harza a raimp, nous lenloureroiis dune haie. Voyez Gahz.

Gahzei., s. f. Kâlelier, espèce d’échelle placée en long dans une écurie, pour y mettre le foin et la paille qu’on donne à manger aux chevaux, etc. Pl. garzelleu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Rastel.

Garzellad, s. f. Le contenu d’un râtelier. PI. ou. Ce mot est de Vann. Voy. Rastellad.

Garzou, s. m. Aiguillon, pointe de fer qui est au bout dun bàlon et dont on se sert pour piquer les bœufs attelés et les faire avancer. PI. garzouier (âe 3 syll., gar-zou-ier). En Vannes, garc’heu. Pl. garc’heuier. — Le vocab. du ix*^ siècle écrit garlhou, qu’on prononce garzou. H. V.

Garzodr, s. m. Jardinier. Pl. ien. Eo Galles, garzour. H. V.

Gast, s- f. Femme publique. Femme débauchée. Prostituée. Courtisane. Putain. Pl. gisti. Eur c’hasl é lié bcza, ya z-a gañd ann dûd-zé, ce doit être une femme publique, une prostiiuée, puisqu’elle va avec ces personneslà. Màb-kasi est une injure fort grossière, mais très-usitée parmi le peuple ; c’est le français,

FILS DE PCTAIN. VoyCZ SeRC’H.

(ÎASTAODER (de 3 syllab., g’fii-ouer’), s. m. Putassier, homme qui fréquiii.c les femmes publiques. Vl. ien. Eu •imus, gaslaour. PI. ion. Voyez Merc’hétaer.

Gastaoui (3 syll., ^ai-to-oui], t. n. Fréquenter les femmes publiques. Part, gaslaouct. Voyez Mebc’héta.

Gastérez ou Gastaocérez (de 4 syll., gasta-oué-rez), s. m. Prostitution, abandonnemcnt à l’impudicité. Voyez Gast et Gastaoui.

Gat Voyez Gant.

Gaved. Voyez Javed.

GAvt. Voyez Gaol.

Gavlin, s. m. Javeline, dard menu et long qui se lance ; c’était une arme des anciens. PI. ou.’— En gaël-écossais et irlandais, gavla. H. V.

C.RL

Gavlod, s. m. Javelot, espèce de dard, c’était une arme des anciens. Pl. ou.

(iAVB. Voyez Gaour.

Gavbik. Voyez Gaoibik.

Gêu, s. m. Attente, état de celui qui attend. (jarde.tiuct. Espoir. Espérance, /.’m'ounn pell zô er géd nU a gémeftl-sé, je suis depuiit longtemps dans Tattenle de cela. Choui eo’la a ra ar géd aman, c’est donc vous qui faite» la garde ici. llag tien nez eo hà kéd’ ! est-ce là votre espérance’ ? — En Galles, géd. H. V. Voyez GoBTOz.

(iÉDA, et, par abus, Gédal, v. a. et n. Attendre, être dans l’attente. (îuetler. Faire la garde. Etre aux aguets. Espérer, vivre dan» l’espérance. Part. et. llô preùr a c’hédann amañ, j’attends voire frère ici. llù géila a rann abaocdi’ac’h.icles guettedepuis hier..4rp(/oc’A

a c’hédcur, on espère la paix. Voy. GoBTOZI.

Gèdir ouGédour, s. m. Celui qui attend, qui guette. Garde. Sentinelle. Émissaire. Pl. ien. — Eu Galles, gvdour. II. V.

Gédik, s. m. (iuérite, petite loge où la sentinelle se met à couvert contre les injure» du temps. Pl. gédigou ou gédouigou.

Gégin, s. f. Geai. Pl. éd.

Geid. Voyez Geiz.

Geida. Voyez Geiza.

Geiz ou Geid, s. f. Gazouillement, petit bruit rigréable que font les oiseaux. Ramage. Geiz al taboused a gléveur aman, on entend ici le gazouillement, le ramage des oiseaux.

Geiza ou Geida (de 2 syll.^ en prononçant toutes les lettres, gei-za ou gei-da), et, par abus, Geizal, v. n. Gazouiller, faire un petit bruit doux et agréable, tel que celui des oiseaux lorsqu’ils chantent. Ramager. Pari. et. Eunn dudi eo klévoud al laboused 6 e’Ae»sa, c’est un plaisir d’entendre les oiseaux gazouiller. — En Galles, geizo. H. V.

Gélaocen (de 3 syllab., gé-la-ouen), s. f. Sangsue, ver aquatique qui suce le sang des parties de l’animal auxquelles on l’applique. PI. gélaouenned ou gélaoued. Ce mot pourrait venir de gell, bai, brun, et de laoutn, pou, vermine.

(iÉLEB, s. m. Tréteaux ou banc sur lesquels on expose les corps morts pendant la cérémonie funèbre. Pl. iou. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le PelleMer, qui l’écrit ghelher, annonçant que c’est le même que kelc’her. — Sa racine est kél ou gél qui, en breton de Galles, signifie cadavre, corm mobt. h. V.

Gell, adj. Bai. Brun. Fauve. Châtain. Basané. Eur marc^h gell am eüz prénet, j’ai acheté un cheval bai. Eut loen gell eo ar c’harô, le cerf est une bête fauve. BUô gellé deûz, elle a les cheveux châtains.

Gella, v. a. Rendre ou devenir roux ou brun. Roussir. Brunir. Part. et.

Gellaat, v. a. et n. Brunir, rendre ou devenir brun. Rendre ou devenir bai. Part, gelléet.

Gellder ou Gkldeb, s. m. Rousseur, couleur rousse. Qualité de ce qui est roux.