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"GAO

»e séparer en dciii ou en trois. Il se dit plus particulièrciiicut en p.itlaiit d’ud arlirc dont le corps se parl.igc en deux braachei. Part. tl. Voyez (îiOL.

(îAoLoi) (de ’2 syllal)., gao-lod), s. f. l’ourche i’i deux rourchiins et à lung maiichc. Pl. ou. (kl dit aii.’isi forc’lt danuvézek. Viiyez Oxol.

Gaoi.oc’ii (de 2.«yll., gao-loch), adj. et ». m. Quia de grandes junibes uu pliilôt de Ion fçues cuisses. (Iclui (jui e<l bien lefulii. l’I crf. Ce mut n’est en usjpe (lUC dans le H.is-Léuii. — En Corn., gaoltl :. (aMlernior est indécent et injurieux. H.V. V.Ci.tdi. Skauinek et Loua.nek. Gao !SA(.’ii (de deux syll., f/aonac’h), s. m. Impuissant, qui ne peut ernjendrcr. Ce mot n’est guère usité. II. V.

Gao.>ac’hkn ou Gaonéc’iien (de 3 syll., gaotia-c’lten ou gao-nc-c’hen), s. f. Femelle stcrilic, en parbint des animaux. Selon ï,e Pelletier, il se dit d’une vache ou autre femelle qui est un an sans porl<T fruit ; suivant le P. Grég., c’est la femelle qui a cessé dc[)orter. Pl. gaonac'henncd ou g aonec' he m> éd. Y oy. G lizen.

Gaou, s. m. Turl, ce qui est op|)o.sé à la justice, ; la raison. Lésion qu’on souffre ou fait souffrir. Dommage. Préjudice. Injustice. Injure. Mensonge. Fausseté. Imposture. Fiction. Dans cette dernière acception, on dit au plur., gevier ou jcjer (de 2 syll., ^cricr ou ge-icr). Gaou brdz a rid ouz-in, vous me faites grand tort. Em gaou é vczO, ce seia à mon dommage, à mon préjudice. SIeûr a c’tiaou en deiiz gréad uuz-onip, il nous a fait plusieurs injustices. £maar</aou gan-é-hoc’h, c’est vous qui avez tort. È gwir hag é gaou, à tort et à travers ; à la lettre, fn droit et en TORT, ou bien en vhai et en faix. Lavarout gaou ou gevier, mentir, dire un mensonge ou des mensonges. — Liva gcier, en faire ac-CToire ; à la lettre, coloeeu des mensonges. II. V. Voyez ÜWALL.

Gaou. Voyez Gaô.

Gaouer, s. m. Faussaire, celui qui altère un acte ou qui en fait un faux. Pl. ien- H. V.

G.*ocET, adj. etpart. A varié, endommagé. H. V.

Gaoci (de 2 syll., ga-oui), v. a. etn. Faire tort. Causer du dommage. Endommager. Préjudicier. Léser. Faire injure. Commettre une injustice. Part, gaouit. Ann did-zé eo en deùz gaoued ac’haiioun, c’est cela qui m’a fait tort. Ta gaoïii a ril, vous commettez une injustice à mon égard, (tn dit aussi ôher gaou, dans le même sens. Voyez (iwalla.

Gaociad (de 2 syll., gaomad),s. m. Menteur, celui qui dit une chose fausse et dont il connaît la fausseté. Pl. éd. Eur gavuiad eo, na grédit kéd d’i'zhan, ne le croyez pas, c’est UQ menteur. On dit aussi gaouier.

Gaoiiadez (de 3 syli., gaou-iadez), s. f. Menteuse, celle qui dit une chose fausse et dont elle connaît la fausseté. Pl. rd. Na zélaouilkédar ganuiudi’z-zé, n’écoutez pas cette menteuse. On dit aussi gaouiérez.

GàoriDiGEZ, s. f. Falsification, action par laquelle onfalsiue.Lachosefalsifiée.Pl.ou.H.V.

GAfi

GAOriRB. VoVfZ fiAOUIAD. (ÎAOUIËHKZ. Voyez GaoL’I4DKZ.

G*om OU tiAVK, s. f. (hèvre, femelle du boui’. Pl. gi’ur iiii rjevr. h’at : a U’az a rd va yuour, ma chèvre donne beaucoup de lait. h’tuid ur géor ou ar y^’vr du beûri, menue paitre les chèvres. — Le vocab. du u° sièclt écrit gavar, au singulier. En gaèl-écos. elirl., gubhar, qu’on piorioncc gavur. H. V.

(JAOuR-KEx.N, s. m. Peau ou cuir de clièTfe. Voyez Kem^, premier article.

Gaduu-voh, j. f. Ecrevisse de mer. De plus, chevrette ou crevette de mer. 11. géor-vôr ou gerr-vùr. A la lettre, chèvre uk sieb.

Gaoir-gwéz, 8. f. Chamois, espèce de chèvre sauvage. Pl. gevr-givéz. IJ. V.

Gaoijbik (de 2 syll., gaou-rih) ou Gavbik, s.f.Cabriou chevreau. Pl. gcorigou ougevrtgou. (JAoïLZ f de 2 syllab., gaou-uz ], adj. Dommngcable. iNuisible. l’réjudiciahle.V. GwAi.i.rz. • jAozan (de 2 syll., ^ao-zan), s. m. Mite, insecte qui se met dans les draps, etc. Pl. éd. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier. Voyez Taktocz.

G.vozANA (de 3 syllab., gan-sa-na), v. n. Produire dfs mites. Se remplir ou se couvrir de mites. Part. et. Je ne connais ce mot qu«  par le Diction, de Le Pelletier.

Gàu ou (îarr, s. f. Jambe, partie du corp» de l’aiiitual, qui est depuis le genou jusqu’au pied. Pl. duel, diou c’har ou fliou c’harr, et, par syncope, diouor. Autre plur. irrégulier, mais fort usité, divesker. Eur gouli en dcU» enn héc’hdr, il a une plaie à la jambe. Divesker hir hoc’h eûz, vous avez de longues jambes. Voyez Esker.

G.in-GASiM, adj. et s. m. Boiteux d’uneseul«  jambe. — Bancal, qui a les jambes tortues. H. V. Pour le plur. du subst., gdr-gammed ou gdr gamméien. Ce composé vient de gdr, jambe, et de ftamm, boiteux. Voyez Gaolgamm. Gàr- GAMMA, V. n. Boiter ou être boiteux d’une seule jambe. Part. et. Pour la comp. du mot, voy. le préced. Voy. aussi Gaoi.-gamma. Gàr-gammez, s. f. Feuime qui boite d’une seule jambe. Pl. éd. Voyez Gàr-gamm.

Gàr-wask, s. m. Mal très- douloureux qui vient aux mains, aux jambes, etc. ; c’est une espèce de crampe ou de goutte. Ce mot pont être composé de garô ou garv, âpre, rude, et de gicask, pression, étreinte, ou bien de ^dr, jambe, et du même gwask.

Garan, s. f. Grue, oiseau qui a le cou fort long et les jambes de même. Pl. éd.

Gakan, s. f. Rainure, petite enlaillure faite en long. Jable. — Chantepleure, fente pratiquée dans un mur pour laisser écouler les eaux. H. V. Pl. ou — Voyez Tahzel. II. V.

Garana,v. a. Faire des rainures à une planche- Jabler, faire le jable des douves. Part. e{. Gabmver, s. m.Jabloir, outil de tonnelier. PI. ou. Voyez Treliskin.

Garhet, adj. Qui a les jambes écartées, trop ouvertes et tournées en dehors. Je ne connais ce mot que par le Dict. de Le Pelletier.

Gardiz