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G.L

de la vcriu, etc. Efficace. Il ne se (iilqiic des choses inanimées. Galloudui eo al iouzauuenzé évid lié zrouk, cette plante c>t puissante, est elticace pour son mal. Voyez Gai.louukk.

Gallout, V. n. Pouvoir, avoir lii pnis<anci5, la faculté, l’autorilc. l’art, gullel ou gcllel. (,v verbe a plusieurs temps irréguliers, (jalloud a rid hé vber, vous pouvez le faire, iiallcd ein eûz, né hMann mui, j’ai pu, je ne puis plus

Galluz ou Ali.uz, adj. l’ussilile, qui peut être ou qui se peut faire, ou qui peut arriver. Né kéd eunn drd c’halluz, ce n’est pas une chose possible.

Galons ou GalaNs, s. m. Galon, tissu d’or, d’argent, de soie. Pl. ou. II. V.

  • Galodp, s. ra. (ialop, la plus élevée et la

plus diligente des allures du cheval. H. V.

  • Galoupa, V. D. Galoper, aller au galop.

Part. et. II. V.

  • Galodpaden, s. f. Galopade, action de

galoper. Pl. galoupadennou. H. V.

Galouz. Voyez Galuz. II. V.

Galdz, adj. et s. m. Cialeux, qui a la gale. Pour le plur. du subst., galuzcd. Tec’hid dioud ar galuz-zé, fuyez ce galeux. Voy. Gai..

Galuza, V. n. Devenir galeux. Attraper la gale. Part. et. Ma na likid évez, é c’haluzol, si vous n’y prenez garde, vous attraperez la gale. Kn Vannes, galennein. Voyez Gal.

Galuzez, s. f. Galeuse, fcaitne qui a la gale. Pl.fd.

Galv, s. m. Appel, action d’appeler d’un juge subalterne à un juge supérieur. Appellation, llép galv eo ar varn-zé, ce jugement est tans appel.

Gai.yauee, adj. Appelant, qui appelle d’un jugement.

Galvaden, s. f. Cri pour appeler. Pl. ^aivadennou. Grid cur galvaden, ma teûi ar mcvel d’ar ^râr, faites un cri pour appeler le valet,et qu’il vienne à la maison. Voy. Gervel.

Galvèdigez, s. f. Vocation. Il est peu usité. ^-Noraination, celui qui est nommé à quelque charge. En Galles, ^aivcii. 11. ’.

Galvein. Voyez Gervel.

Galvérez, s. f. Appel. Convocation, action de convoquer. H. V.

Gamrlid <ju Iaüü-gamrlid. C’est le nom sous lequel on désigne le Jeudi-Saint. Je n’en puis dire autre chose, sinon que je crois reconnaître dans gamblid le mot lid, solennité, grande fétc. Plusieurs prononcent iaou-amblid. — Pour la véritable étymologie de ce mot, voyez Kamblid. U. V.

Gan. V oyez Gant.

Gañ. Voyez Kañ.

Gana. Voyez Gênel.

Ganaz, adj. et s. m. Fourbe. Traître. Perfide. Double. Pour le plur. du subst., gana-Mcd. Eur ganaz eo, diwallid oul-hañ, c’est un traître, un fourbe, méliez-vous de lui.

Ganazi z, s. f. Femme fourbe, perfide. Traîtresse. PI. éd.

Gañd. Voyez Gant.

GiNÉDiii. Voyez Gimdie.

GAO

32- :

Ganëdigcz, s. f. Enfantement, action d’enfanter. Naissance. Nativité, naissance du Chiist. Création, action de créer. — Genèse, n(jm lin [ireinier livre de la Uible. II. V. Abaoi ganédigez va mdb, depuis la naissance de mon lils. (jijudé ganédigez ar béd, apréi la création (lu monde (jorl ganédigez ar U’erc’/Ki, la fiHe de la nativité de la Viergu. Dans ce depnier sens, on dit aussi, et plus souvent, ginite /or.— Voyez Gé.néliez. H. V.

Ganki.n. Voyez Gênkl.

Gant ou Ga.-vd ou Gan, conj. et prép.Avee. Par. De. Pour. A. Pourvu que. Quelque chose que. Gan-én, avec moi. (Jan-éz, avec toi Gañl-hañ, avec lui. (jañt-hi, avec elle. Ganc-omp, acc nous. Gan-é-hoc’h. avec vous. Ganl-hô, avec eux, avec elles. Krùzed é viol gañd ho Idd, vous serez grondé par votr» ! père. Kréna a ra gaiid aoun, il tremble de |)eur. Héd eo pidi gañd ar ré varo, il faut prier pour les morts. Gond ann nadoz eo gréai, il est fait à l’aiguille. Gañd ann higen em eûz héc’hémérel, je l’ai pris h l’hameçon. Énxoe’h (janl-hi, vous y êtes ; à la lettre, vocs êtes AVEC ELLE. On dit aussit/rtf.En Van., get. — En Galles, ged ou géda. Dans le vocab. du U* siècle, gan$. II. V.

Gao ou Gaoü, adj. Faux, qui n’est pas vrai lors, qui n’est pas droit. De travers. 6’ad ou gaou eo kémenl-sé. cela est faux. Voyez Gaou.

Gaodém (de 2syll., gao-dén), s.’ ra. Pelk homme sans mine, nain, mal bâti. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui prétend cependant que c’est un terms de mépris fort commun en Léon. Si le mot existe, je ne puis qu’approuver l’élymologic qu’il en donne, le faisant venir de gaù, tors ou faux, et de dén, liummc.

Gaodhéer, adj et s. m. Imbécillc, très-faible d’esprit. Pl. if-n. H. V.

Gaol ou Gavl, s. f. Enfourchure, endroit où une chose se fourche, se sépare en deux. L’endroit où deux branches se divisent. Séparation ou entre-deux des cuisses. Pl. iou.

(jAol-gamm, adj. et s. m. Boiteux des deux côlés ou des deux jambes. Pour le plur. du subst., gaol-gammed ou gaol- gamméien. On dit aussi Icamm-digamm, dans le même sens. Ce composé vient naturellement du précédent (/ao/, séparation des cuisses, etde kumm, boiteux. Voyez G.ÀR-uAMM.

Gaol-gamma, v. n. Boiter ou être boiteux des deux colés ou des deux jambes. Part. et. Pour la composition du mot, voyez le précédent. Voyez aussi Gâr-ga.mma.

Gaol-gammez, s. f. Femme qui boite des deux cùtés ou des deux jambes. Pl. et. Voyez Gaol-gajim.

Gaolad (de2syl !., gaolad). ("’est un dérivé du précédent gaol, et il signilie au propre ce que l’on peut contenir entre les deux cuisses écartées. Je ne connais ce mol employé qu’avec la préposition (i.Voy..c’iuoi.AD.

G. voler. Voyez G.oloc"h.

Gaoli (de 2 syll., j(iü-Jt), v. n. Fourdior.