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FUR

pins. PI- éd. En GaWes, fitred. En gaël-tïcoss. et irland., fired. Le radical de ce mot at fur, fin, ruse. H..

FcBÉni’.R, s. m. Qui furète, fureteur. Pl. ien. U.V.

l’tHÉui, V. II. l’urctcr, chasser au furet.Parl.ee.

FüECH (par eh français), s. m. Fouille, travail qu’on tait en fouillant dans ta lerrc. Ri’d eo ober eur lurcltamaH,il faut faire une fouille ici. H.V.

IBECH.i(par ch fr.), v. n. Fouiller, chercher soigneusement. Pari. cj. Voyez Cnoiaii.

FURCiiÊBE’/.. Voyez, l’HHtii. H. V.

FiiHCHEii,s. m. Srrulaleiir, celui qui sonde et examine atlentivement. PI/ ien. Voyez C’boch.iek. h. V.

Fi’BLLKi.N, S. m. BoufTon. Baladin Charlatan. Jongleur. Pl. éd. Etnuezarfwlulcliied héñ kaveur alao, on le trouve toujours parmi les bouffons, Ici baladins, les charlatans. V.Farvel.

FcRLiKiNA, V. n. Boull’onner. faire ou dire quelque chose dans le dessein de faire rire. Jongler. Amuser par des tours dopasse-passe. Tâcher de tromper par de belles paroles. Part. et. Furlukinaa rahag héii fciiiyil (ait le bouffon, quoique vieux. Voyez Farvella.

FuBLUKiNÉREz, S. Hi. Actlou de boufîonner, etc. Bouffonnerie. Charlatanerie. Jonglerie. Voyez Farveliébez.

FuRLOOK, adj. Inconstant. Volage. Vagabond. Je ne connais ce mot quepar le diction, de Le Pelletier. Voy. Berboellik et Kildrô.

FcBM, s. f Forme. Dans le vocab du ix" siècle, ftirf. En Galles, /t/rt). En gaël-écoss., form. En gai.’1-iiland, furm. H. V.

FuRMA, V. a. Former. Part. et. En Galles, furvézia. En gai-l, fiirvam. H. V.

FuRNEz. s. f. Sage,<rfe. Prudence. Finesse. GtecH eo fumez ^gêl piitvidigez, sagesse vaut mieux que richesse..

Firoc’h. A’oyez tvK.

FrsT, s. m. Manche de fléau, de lance, etc. Il se dit aussi en parlant d’un fût, d’une futaille. Pl. ou. Torred eo fvsl va frel, le manche de mon lléau est casse. Bldz ar fust a zô gañd ar givinti.nñ, ce vin a le goût de fût. —En Galles, fttsl. II. V.

•Fl’st-kaxil, s. m. Affût, machine servant à soutpnii {- larioii el à le faire rouler. H. V.

  • FrsT-i-izi’L s.ni.l’ût,le bois sur lequel est

monté le canon d un fusil. H. V.

Fdst-goaf, s. m. Fût, hampe dépique de lance, etc. H. V.

FusT., v. a. et n. Battre à prnnds coups. Frapper fort. Rosser. —Fustiger. II. V. Parl.cf. ilar d-ann-tiié d’e-hoe’h,mé liô /’«.ttiî.si je vais k vous, je vous rosserai. En Corn., on dit fbla, dans le même sens. — En Galles, ftislia. H. V.

FusTAi), s. m. l’n fort coup donné à quelqu’un en le baltanl. En coup de manche de fléau, etc. Pl. OH. Metir a fuslad en (/ni : bét, il a reçu plus d’un fort coup. En Cornpuaille, on dit /î()/(i(/. dans 1(! mèmcscns. — En Galles, fusl et fiisiiad. H. Y.

Fi’STEB, S. m. Celui qui frappe fort, qui

donne de grands coups. Matamore, celui qai aime à se ballrc. Pl. ien.

Fi-stérrz, s. m. Fustigation, action de fustigir. 11. V.

• FuziL ou FcïCL, s. f Fmil, arme à fev qui sert parliciilièrenn’nt S l’infanterie, (iañd ewm tenn fuzul em etiz /’• zisharel, je l’at abat-tu d’un (oup de lusi. H. V.

  • FrzrtEB, s. m. Fusilier, soldat quiaponr

arme un lusil. Pl. ien. H. V.

G

G, lettre consonne, la septième de l’alphabet breton. Elle se prononce comme en français, devant a, o, h. G devant c, i, se proiiuiiee comme en français eu, dans les mois

GlftRlR, fiClBEn.

G.ÀK ou G.ÀG, adj. et s. m. Bègue, qui bégaye, qui a peine à parler. Celui qui bredouille. Pour le plur. du subst.. gaged. Ar iaouañkaattézhô a zù gdk, le plus jeune d’entre éox est bègue. Gàk est un nom de famille commun en Bretagne. Voyez Bestéod.

Gàd, s. f. Lièvre, animal quadrupède herbivore, PI. gadun ou gidon. Eur c’hùd am eu : piikel,ya pris un lièvre. Letiskeûl gêdon da redek, dire des mensonges, débiter de fausses nonvellcs ; à la lettre, làcbeb colbjb des

LIÈVRES.

Gada, V. n. Medrcbas, en parlant de la hase ou femelle du lièvre. Pari. el.

Gadal, adj. et s. m. Débauché. Déréglé. Immodeste. Impudique. Lascif. Luxurieux. Libertin. Galant. l !oqnct. Pour le plur. du subsl., gadaled- Guall c’hadal eo ann déniaouañ /izc, ce jeune homme est fort déréglé, très-débauché. Allez c larar I.i.mzou gadal, il dit souvent des paroles impudiques. S’a zarcmprédit mui or yadalcd-zé, ne fréquentez plus ces libtrlins-là. A’tyez Oriad.

Gadalez, s. f. Femme débauchée, immodeste, impudique, etc. Libertine. Coquette. PI. éd. Voyez Ofir^DEz.

Gadan, s. f llarl, lien d’osier ou d’autre bois pliant, dont on lie les fagots, eb. Pl. ou. Ce mot est du dialecte de Cornouaille : i ! ne diffère pas bcaucou|i de gwt’den, premier article ; je |iense même qu’il eu ient, ce dernier étant tout-à-fait dans !e génie de la langue bretonne.

Gadëi.ez ou Gadalez, s. f. Déhanche. Dérèglement. Immodestie. Inipudicilé. Lascivclé. Luxure. Libertinage. Galanterie. Coquetterie, l’ell zô é vev er yadélez, il y a longtemps qu’il vit dans la débauche. i)’(ir gadèUz eo rôcd ar taouezhoñl, cette femme est adonnée

"l la ciquellerie, à la galanterie. Voyez Obia-PEZ,

premier article, et tlucEU.

Gadez, s. f. Hase, femelle du lièvre. Pl. éd. Voyez Gàd.

(;adik,s. f. Levraut, jeune lièvre. Pl. g^ donigou. Voyez C..*d.

Gadona, v. n. Chasser aux lièvres. Part, n