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FOU

FoDGËÊREz. Lo mêmp que fovgé. FoiJGÉL"z,adj.F ;i.stu(Mix, plein de fa’ife.u.Y. Foiji.>, s. m. C’i-st iiti (les Miiins (iiio l’im donrifi à lafauvcUi-mùlcIM. éd. Voy. (îijjzahd.

• Fomiv, s. f. Fouine. animal à qiialrc picils qui est une espèce de grande bcletle.PI fd II.V.

FoDiKEZ, s. f. C’cvl un des noms qu’on donne à la fauvette femelle. Pl. rd. Voy. Gi.ozaiîdhz.

  • Fol’I.ADI U. Voyez DlLUc’llADlB. H. V.

FoüLlN. ^ oyez FotiNii..

FoiLc’H,s.f. Fsjjadon, large épée.Pl.cd.Il.V.

FoDLiisEN, s. f. Fourrure passée cl garnie de son poil. Pl. nnti. H. V.

FoüLTR ou FoKi.rn ou FouELTn (d’une seule syll.), s. m. Foudre. Tonnerre avec grand fracas. S/i(>ed eo bel gañd ar foullr ou gañd ann tàn foullr, il a élé frappé de la foudre. — En Galles, /"««crfr. II.V. Snyiz Kurl’.>.

FOI’LTRA ou FoivLTRA OU FoUELTRA (de 2

syll., foel-lra ou fimeltra) v. a. Foudroyer, frapper de la foudre. Frapper en colère. Part. et. Eurvior’h a zô bcd fuulired er parle, il y a eu une vache foudroyée dans le champ. — En Galles, fouedra. II. V.

FouLTRÉREZ, S. m. Foudroiement, action par l :iqucllc une personne ou une chose est foudroyée. — En Galles, fouédriad. H. Y.

FoDLTRTz, adj. Foudroyant, qui foudroie. —En Galles, foucdrol. H. V.

FocNDER, S. m. Abondance, grande quantité. Founder a éd hag a win a zù er hkmzlañ, il y a ahondance de blé et de in cette année. Hors de Léon, fonder. Voyez PikdeR-

FocMLou FoL’Mi., s. m. Entonnoir, instrument avec lequel ou entonne une liqueur. Pl. ou. On dit aussi foidin.

FoiiKiL-sîL, s. m. Chanfcpleure, sorte d’entonnoir à longue queue. H. V.

FocMiA ou FdCMrA, V. a. Entonner, verser une liqueur dans un tonneau avec un entonnoir. Part. el. On dit aussi foulina.

FoiiN.N ou FocxM’z, adj. Abondant, qui abonde. Copieux, /l’ur glaô founn ou foiinnuz, une pluie abondante. Hors de Léon, fonn ou fonnuz. — Sor les frontières de Corn, et de Van., founntiz signifie, rapide, vite, prompt. Deiil fountni :, venez vite. II. S’. Voyez I’il.

ForNNA, V. n. Abonder, être en abondance. Poiter prolit. l’ ;irt. cl. Founna ara épcp ird, il abonde en toutes choses. Hors de Léon, fonna. Voyez PrrA.

FouNNuz. Voyez ForNN.

FoiTRGAs, s. m. Agitation. Remuement, ébranlement. J’motion. Trouble. Eur fouryas brdz a zô enn li, il y a une grande agitation dans la maison. Voyez Kéflusk.

FounGASA ou ForRr.Asi, v. a. Agiter. Remuer. Ébranler. Emouvoir. Harceler. Part. et. Pérdg é fourgusil-hu ac’/ia/iOMM.•" pourquoi m’agilez-vous ’.' pourquoi me harcehz-vous i’ Fourgascd hoU eo ann li gañl-luiñ, il remue toutdiins la maison. Voyez Kéei.uska.

Foi’RGASER, s. m. Celui qui agite, qui remue, qui harcelle, etc. Agitateur. Pl. ien, Voyez Kéfliskkr.

DU. F.

FRA. 3a I

FOIIROASI. Voyez Fol’BGASA.

  • FofRcnÉTBZ. Voyez I’orc’hel. H V.

l’oijRN. Voyez FoRM.

  • Fournis, adj. Hévolu, achevé, fini..e

dôa Uil pcmzék vloaz fournis, elle n’avait pa» quinze ans révolus. II. V.

10LT0ÜI.A, v. n. Barboter, en parlant dei canards, lorsqu’ils cherchent d.ins l’eau de quoi manger. Fouiller dans l’eau bourbeuse ; l’agiter avec les mains ou les pieds. Part. et.

FouTOürEK, adj. Barboleur, qui barbote, qui aime à barboter, à la manière des canards, etc. De là ki-foutuul_ck, rhien barbet, qu’on appelle aussi chien canard.

Fùz. Voyez Faoz.

Fraez, s. m. Cul. L’anus. Le fondement. Le derrière. Les fesses. Ce mot n’est pas connu hors de Léon. ’Voyez Kéoh et Diadré.

FiiAEZ. Voyez Fréaz.

Frai., s. m. Fente occasionnée par le soleil, le froid ou toute autre cause naturelle. Crevasse. Gerçure. Pl. ou. Ann ûr azô leün n fralou,à porte est pleine de fentes. Voy. Skalp et Skaru.

Fbai.a, V. n. Se fendre par le soleil, le froid, etc. Crevasser. Se gercer. Part. et. Tennid Iw pùd a zirdg ann Idn, pé é fralo, ôtez votre pot de devant le feu, ou il se tendra, üañd ar riou é frai va daouarn, mes mains se gercent par le froid. Voyez Skalfa et Skarra.

FramMjS. m. Jointure. Liaison. Assemblage. Soudure. Pl. ou. Aman éma ar framm, c’est ici la jointure. Voyez Stroll.

Framm, s. m. (Charpente, assemblage de grosses pièces de bois pour la construction des maisons. — Adhérence, union d’une chose à une autre. II.V. P. ou. Né kel savctc’hoaz framm ann li, la charpente de la maison n’est l)as encore levée. V. le mot précéd. — En GalL, framm. En gacl d’ir et d’Ec, frammadh ll.X

Framma, V. a. Lier. Joindre. Assembler. Réunir. Souder. Part. cl. Ha frammel màdinl gan-d-hoc’h' ! les avez-vous bien joints ? Kasit va gwalen da framma, envoyez ma basue à souder.— /ramma folcnnoucul le’or, brocher, assembler et plier les feuilles d’uu livre. H.v ! Voyez Strolla.

Frammadur, s. m. Brochure, action de brocher un livre. H. V.

  • Frank, adj. Franc. Sincère. Lc-j.il. On

emploie aussi ce mot dans le sens de spacieu.x, étendu, large ; mais je ne lui ai jamai.s entendu donner la signilication de libre, dégagé, délivré, comme le dit Le Pelletier. Au reste, je ne crois pas ce mot ancien dans la langue, non plus queses dérivés. Voyez Lédanci Ec’iio.v.

  • Fra.nraat, v. a. et n. Rendre ou devenir

plus spacieux. Étendre. Élargir. El, selon Le Pelletier, déWvrer, dégager. Part, frañkeet. Hcd eo hé frankaal, il faut l’élargir, l’étendre. Voyez Léda.naat.

  • Frañkadur, s. m. Elargissement. Hil.italion.

Extension.

" Fba.ñkisiou, s. f. pi. Libertés. Franchises. Immunités. i'>(i»i/.isiüu Iliz Uni C hall libertés de l’Eglise gallicane. H. V.

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