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inaé, le mois de mai. Les naturalistes pourraient dire si cet oiseau, qui proliatilenient est UD oiseau de passage, ne parait pas sur nos cùltii avant le mois de mai. Voyez Kioo’u-yOb.

FoiNDEH. Voyez Founueu.

Fo.MPi. Voyez 1olnn.

FoNNA. Voyez Foukna.

  • FoBBu, s. m. Fourhnre, maladie du cheval,

perte des jambes par la fatigue, courbaturc. Klañ eo va marc’h gand ar furbu, mon dieval est attaqué deforbuie. H.V.

FouKST, s. m. l’orèt, grande étendue de pays couvert de bois. l’I. ou. Ce mot, quoique fort usité aujourd’hui, ne me parait pas d’origine bretonne. — Cependant on doit dire qu’il «Si d’usage en Gail.,sousla même forme, et en gaël d’irl., uii on l’écrit foiaos. II.V. V. Kot.

FoRKSTER OU FoRKSTOfB, S. Ul. FlITestier,

qui a quelque charge dans les forets. Pl. itH. — Eii Gall., fureslour, en gaél-écos., furser. II.V. Foiic’u, s. f. Fourche, instrument de bois ou de fer à branches ou pointes par le bout. PI. ferc’liier ou férier (de 2 syll., fcv-c’hier ou fér-icr). Rôid d’in ar forc’h Iribézek, donnezmoi la fourche h trois branches. Ar pez a zaslumcur gand ar raslel, a zismañlcur gand ar forc’h, ce qui vient au son du tambour, s’en va au son de la uûte ; à la lettre, ce qu’on ramasse AVEC LK RATEAU, ON l’ÉPARPILI.E AVEC

LA FocRCUE. — Eli Galles et en gael d’Irlande cl d’Ecosse, forc’h. H. V.

Fori.’hek, ailj. Fourchu, en forme de fourche. Eunn henl forc’hek a gafol, vous trouvères un chemin fourchu.

Foec’bein, V. a. Priver. Sevrer. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voy. DizoraA. FoBc’uEi., s. f. Petite fourche. Fourchette. M. forc’helloH.

Forc’hel-abar, s. f. Fourchette ou petite fourche servant à décharger le soc et le coutre de la charrue. Pl. furc’liellou-arar.

Fobc’hel-lann, s. f. Fourchette on petite

fonrchc servant à éloigner des mains le jan ou

ajonc, lorsqu’on le coupe. Pl. /’orc’/ici/ou-iann.

Forc’hik, s. f. Fourchette, petite fourche.

PI. féricrigou. Voyez Forc’hel. II. V.

FoHLOR, s. m. L’anse ou la partie la plus haute du gouvernail. Je ne connais ce mot que par le Dictionnaire du P. Grégoire.

FoBN ou Foorn, s. f. Four, lieu voûté où l’on fait cuire du pain, la pierre à ciiau.^, etc. PI. iou. Né ki’l gôr awalc’h ar forn, le four n’est pas assez chaud. — En Galles, en Irlande et en Ecosse, forn. H. ’V.

FoBN-AOTBOü, s. f. FouT banal ou public, four de la seigneurie. II. Y. FoRN-DÉ0L,s. f. Four à briques ou à tuiles. II.V. FoRji-RÀz ou FoDRN-R.iz, S. f. Chaufour, et, plus ordinairement, four à chaux, grand four à cuir la chaux. Pl. forniou-rdz. H. V. FoRN-BÉD, s. f. Four libre. H.V. FüRN-vocTiN et FoRN-wiR. Voycz FORN-AO-

IBOD. H. V,.

FoBi^-vRiKEN. Voyez Fohn-déol. H. V. FoaN-vRÀz, s. f. Fournaise, grand four.

FOU

Enn cur forn-vrdzé cent laulel ou illapet, on les jeta dans une fournaise. H.V.

FoB.Nu ou FoiB.MA (de 2 syll., for-nia ou fi)ur-nia), v. a. Enfourner, mettre dans le four. Part, formel ou fuunikl. Hac’hnui a fcetlo furnia ar bara ? pourrez-vous enfourner Iv pain ’.' On dit aussi iñfurnia, dans ce sens.

FoRMAD ou FoL’B.MAU ’ de "2 syll., for-niad ou four-niad), s. f. Fournée, quantité de pains, de pierres à chaux, etc., qu’on peut faire cuire it la fois dans un fnur. Pl. ou. Péd fourttiad hoc’ h tùs-hu grcad hiriù’l combien de fournées avez-vous f.iil aujourd’hui’/ — Quelques-uns prononcent /’o/7iiaH«. IL V.

FoRMBB ou FoDBNiEB (de :J syll., /’or-m’er ou four-nier], s. m. Fournicr, celui qui fait cuire le pain, etc., dans un four. Celui qui tient un four public. 1*1. ien.

FoBMÉHEz ou Fulr.mébez fdc 3 syll., fornié-rez ou four-nié-rez), s. f. Fourniè’re, celle qui fait cuire le pain, etc., dans un four. Celle qui tient un four public. Pl. cd.

FoBMCEL ou FoDRMCEL, s. f. Foumcau, vaisseau propre à contenir du feu. Petit trou pratiqué dans l’âtre du foyer pour conserver du feu sous la cendre. Pl. fornigellou. Tdn a dlé bêza er fornigel, il doit y avoir du feu dans le fourneau ou dans le trou de l’ûtrc.

  • Fors, s. m. Cas. Estime. Je ne connais ce

mot employé que dans cette phrase ou autres semblables -■ né rann fors, je n’en fais point de cas, je ne m’en soucie pas.

FoiANv,’d'une seule syll.), s. m. EnOure. Tumeur. Bouflissure. De plus, hydropisie, maladie. Ce mot cstdu dial. de Van. V. Koe.nv.

FoiANVEiN ou FouAüiOüEiN (de 2 syllab., fouan-vein ou fouan-ouein), v. n. Enfler. S’enfler. Part, fouanvel ou fouanortet. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Koenvi.

FooAs. Voyez Foas.

FocELTR. Soyez Fol’lte.

Füüen.n. Voyez Foekn.

FocÉT. Voyez Foét.

FoL’ET-LosT. Voyez Mestr-skol. H..

FoüGÉ, s. f. Vanité. Ostentation Faste. Gloriole. Fanfaronnade. Rodomontade. Pompe. Leùn eo hé benn a fougé, il a de la vanité plein la tète. Douarcd eo bel gañl kalz a fougé, il a été enterré avec beaucoup de pompe, de faste.

FocGÉA, et, par abus, Focgéal, v. n. Se vanter. Se glorifier. Faire le fanfaron. Part. fougéel. Na fougéit kéd émisé, ne faites pas tant le fanfaron.

FooGÉER, s. m. Celui qui est plein de vanité, d’ostentation, etc. Fanfaron. Petit-mattre — Fat. Homme à prétentions, qui prétend à l’esprit, aux talents, à la beauté, etc. Hors de Léon, fouger. H. V. Pl. icn. Fougéérien iñl, na z-it kél gañl-hô, ce sont des faiifaroQS, n’allez pas avec eux.

FocGÉÉREz, s. f. Celle qui est pleine de vanité, d’ostentation, etc. Petite-maîtresse.— Femme à prétentions, qui prétend à l’esprit, aux talents, à la beauté, etc. Hors de Léon, fougérez. H. V. Pl. éd.

FODGÉÉBFZ