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3i6 FIN

évelié, ne vous démenez [lus ainsi. Éma ataô Ü ficha, il lie fait que rourgoiiiicr. Voyez Ké-

FLUSKl, Fl.ÑVA Vl ÙlSI-AC’iU.

FicHBL (par ch français), s. f. Fourgon, instrument qui est une longue peiclie de bois garnie de fer, pour remuer et arranger le bois et la braise dans le four. l’I. fuhelluu.

FicHKi.-Foi’RN, s. f. Fourgon pour remuer le bois dans le four. H. V.

FiCHELLA (par ch français), v. a. Fourgonner, remuer le bois avec le fourgon dans le four, et, de plus, fouiller inal.idKjilcnient en rnetlant tout sens dessus dessous, l’art, et. Fichella est un diminutif du précèdent ficha.

FlCHELLER. Voyez FlCMER. H. V.

FicuEB ou FicuEi.LEB, S. m. Celui qui est toujours à fourgonner, à remuer le feu. Pl. ien. II. V.

Ficherez. Voyez Fei^lérez. II. V.

Fic’H, s. m. Fistule, ulcère dont l’enlrée est étroite et le fond ordinairement large. Fic’h se dit plus particulièrement de la lislule qui vient à l’anus. Pl. Uni. — Ar fic’hiuuu zô duz (la baréa, les fistules sont difficiles à guérir. II. V. Quelques-uns prononcent ^A-. C’est aussi un des noms que l’on donne à l’ortie morte ou puante, sans doute à cause de ses propriétés. Voyez GoL’Li et Linaden-gwévet.

Fic’hi’z, ailj. Fistulcux, qui est de la nature de la fistule. Voyez Fic’u.

  • FiLEN, s. f. Languette, partie mince d’une

planche qui entre dans a rainure. Pl. ^(ennou.

FiLip, s. m. Passereau ou moineau, oiseau. PI. éd. Ce nom est une onomatopée, étant formé de l’imitation du cri de l’oiseau qu’il désigne. On le nomme aussi chilip eigolven.

FiLiT. Voyez ï"élü.

FiLLiDiGEz, s. f. Faiblesse. Débilite. Épuisement. Tous ces mots s’entendent dans le sens métaphysique. Voyez Di.>erzded.

  • FiLOB ou FiLOL, s. m. Filleul, celui qu’on

a tenu sur les fonts de baptême. Pl. éd. Va niz eo ha va filor, c’est mon neveu et mon filleul. Ce mot n’a été introduit dans la langue bret. que depuis l’établissement du christianisme.

  • FiLOBEZ ou FiLOLEz, s. f. Fillcule. celle

qu’on a tenue sur les fonts de baptême. Pl. éd. Va filorez eo hé merc’h, sa fille est ma filleule. Voyez le mot précédent.

  • FiLozoF, s. m. Philosophe, qui s’applique

à l’étude de la philosophie. Pl. éd. Voy. Doez, équivalent celtique de ce mot étranger. H. V.

’FiLOzoFi, s. f. Philosophie, amour delà sagesse. Application à l’étude des sciences physiques et morales. Les Gallois ont un peu plus brctonnisé ce mot grec en en faisant filozofiaez. Du reste, on ne le donne ici, comme son substantif, que parce qu’ils n’ont plus d’équivalents celtiques d’un usage général. Il.V.

  • FiLotTTEB, s. m. Filou, celui qui vole avec

adresse. Pl. ien. H. V.

  • Fin, s. f. Fin, terme, ce qui termine.

U’ar ar fin, à la fin. ¥in ar icd, la fin du inonde. Voyez Divez. H. V.

FiN, adj. Riisé, quia de la ruse. Fin. Adroit. Astucieu.x. Beau. Elégant. En Ecosse et en Ir-

FLS

lande, fin ou fion. Eut paolr fin eo, c’cïl un lioiuiue rusé. Aitn héiil a zô ker fin.’ le sokil est si beau ! Voyez (jwiuBÉcz. H. V.

Fi.n6.sa, 8. m. Ituse. Finesse. Artifice. D^ tours. Pl. finésaou. lié fim’iaou a anaiézann, je connais ses ruses. H. V.

Fi.Mtii (par ch français] ou Fimj, s. m. Faine, gland ou fruit du hêtre. Finijen, f., une seule faine. Pi. finijennou ou simplement finich ou finij. On dit aussi fion,fionfn. Voy. Kivicu.

FiNij. Voyez FiMCH.

l’i.voiic’iiELLA, v. n. Fouir la terre à la manière des cochons. C’est aussi labourer légèrement la terre avec la charrue. Part. cl. Finouc’helled holleo ar park-mañ gafid armôc’ h, les cochons ont foui tout ce champ. finouc’hella éma ar gwazed, les hommes travaillent à la charrue. Voyez ’I'ubia et Kéca.

F’i.Nv, s. ra. Mouvement, le transport d^ln corps d un lieu dans un autre, (^e radical est peu usité ; mais on le reconnaît dans ses dérivés et composés. Voyez Këflusk et Flacb.

fi.ÑVA, et, par abus, F^i.ñval, v. a. et n. Bouger. Remuer. Se mouvoir. Part. et. Na finvil ki’d ann daol, ne remuez pas la table. Na fiñvil kél, na kalz na nébeûl, ne bougez ni peu ni beaucoup. Voyez Këflcsea, Flacba et Loc’ha.

Fi.vvEz, s.f. Mort. Pl. ou. Ar finxézcm divéza

eùz anndén,ti fins dernières de l’homme. H. V.

Fi.NvÉzA, T. n. Expirer, prendre fin, échoir.

Mourir. Part. et. Né kél c’hoaz finvézel ann am-

zer, le temps n’est pas encore expiré. II. V.

FiNvcz, adj. Mouvant. Remuant. Qui n’est pas stable.

FiOLEN, s. f. Fiole, petite bouteille de verre. Pl. fiolennou. Enn eur fiolen édô, il était dans une fiole. Le vocabulaire breton-latin du IX’ siècle écrit fiol, et le traduit par coupe pour boire. H. V. Fio.N. Voyez Finich.

FiBBOücu (par ch français), s. m. Fureteur, celui qui cherche partout comme uq furet, qui brouille, qui remue tout. On dit aussi firboucher. Pl. ien.

FiRBODCHA (par ch français), v. n. Fureter, chercher partout comme un furet. Brouit 1er, remuer tout dans une armoire, etc., pour chercher quelque chose. Part. et. FiiiBoucuEB. Voyez Firbouch. FiRBocciiÉREz, s. m. Tatillonnage, aclionde tatillonner. II. V.

Fisià.Ns (de 2 syll., fi-siañs), s. m. Confiance. .ssurance sur la probité de quelqu’un. Sécurité. Fisiañs am eùz enn-han, j’ai confiance en lui. Ueûl gant fisioñs, venez avec sécurité. En Van., fiañs. Voy. Feiz et KbÊd. FisiocT (de 2 syllab., fi-sioul), v.a. et n. Confier, commettre quelque chose à la fidélité, au soin de quelqu’un. Fier. Se fier. Se confier. S’en rapporter. S’assurer, prendre confiance. Part, fisiet. Va buez a fisienn ennhan, je lui confierais ma vie. Nhellann kél fisioud é kcmeñd-sé, je ne puis pas me fier h j cela. En Van., ficin. Voyez Feiz et Krédi