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FEU

Pést-ebbédenneb, s. f. Service commi^moratif. (Corn.) A la leltrL’, fête d’intehcesselb. Voyez KBD^ :DKn. H. V.

Festa,v. ri, l’airr festin. Se régaler. Part. et. Moñdaraimpnida fsla’ ! irons-nous nous, régaler ? ’. Ha>véza. — Éngacl-irl./faïta.H.V.

Fétan. Voyez FEl’.^TEU^.

Féteiz,• sorte d’adv Aujourd’hui. Ce jour. Dans la journée. Ce mot marque mouvement et s’emploie au futur. Véleiz né iélii kiiil, il ne partira pas aujourd’hui. Voyez FftNÔz.

Fétisaat, y. a. Condenser, rendre plus dense, plus serré. Part, lêlisêel. H. V.

Fétiz, adj. (Iros. tapais. Fort. Solide. Massif. Compacte. Dense. Lien ft-liz eo, c’est de la toile forte et un peu groise. Né gnrann kédar c’hrampoez fflis, je n’aime pas les cré|)es épaisses. Ann aour a :û féliz, l’or est massif. Voy. Téo.

Fétizded, s. m. Grosseur. Épaisseur. Solidité. Etht de ce qui est massif. Compacité. Densité. Voyez Téôder.

Fétiztidigez, s. f. Condensation, action par laquelle un corps csl rendu plus dense, plus serre. H. V.

Feîk, s. m. Bourrade. Botte, en terme d’escrime. Au ligure, coup fourré, coup inattendu, coup de traître. Ce mot ne s’emploie guère seul, mais on dit laolfeük, dans les différentes acieplions indiquées plus haut. Quelques uns disent lanl-peûk, et le P.Grégoire dit que c’est le mi iikur ; pour moi, j’ai toujours entendu prononcer feiih et laol-feùk.

Feùka, V. a. liourrer. Maltraiter. Porter une Lotte, en terme d’escrime. Au figuré, porter un coup fourré, un coup de traître. Part. cl. Quelques-uns disent peilka.

Feùi,,adj. Fringant. Alerte. Éveillé. Gaillard. Frétilhmt. AV kéirc fcùlbrémañ, il n’est pas trop fringant, trop alerte actuellement. Voyez Drañt et Dréo.

Fella,v. n. Frétiller, se démener, s’agiter par des mouvements vifselcourts. Part. et.

Feulerez, s. m. Frétillement, mouvement de ce qui frétille. Trémoussement. H. V.

Fecñteün, s. f. Fontaine, eau vive, qui sort de terre. II. iott. Dotir fcufitcun eo a évvuT amnJi, c’est de l’eau de fontaine que l’on boit ici. En ’l'réguier, /"aûdin. Pl. in. F^n Vannes, félan. Pl. ieu- — Dans le vocal), breton de 882, fcFilon. En Galles, fcnnon. En gaël-irlanil. , fuatan. Voyez Fen>'., épancher, qui montre le radical de ce mol. H. V. Ce mot entre dans la comp. de plusieurs noms de lieux et de familles, tels queKerfcunlcun, Penfeunteunio, l’cnfantan.eXc. Voy. StivelcI Aié>en.

Fectednier, s. m. Fontenier, celui qui a soin des fontaines, qui les fabrique et les vend. PI. ien. H. V.

  • FEiJn, s. f. Fourreau. Gaine. Étui de couteau,

etc. — Fourrure, peau passée et garnie de son poil. H. V. Pl. iou. Likid ho klczé cnn hé frdr, mettez votre épée dans le fourreau. — Fciirioua iccrs, il vend dcsfourrures. II.V. Voyez (iociN.

FeCr.s. m. Pri. Taux. Cours. Taxe. Mesure. Proportion. Pl. iou. Diouc’h feûr ann éd,

FICII

3i *>

au taux du blé, suivant le prix, le cours du blé. À feûr ma leûcnt, hô lazel, à mesure qu’ils venaient, on bs tuait.

Fp.LRi ou Felria (de2 s)ll«b.. feù-ra ou frà-ria), y. a. Taxer, régler, limiter le prix des denrées, des marchandises. etc. Part, /eiirel ou frnriel. Kédmdd eo bel feûra ar bara, il a bien fallu taxer le [)ain.

Fei REit. Voyez Feirikr. II. V.

  • Felria [ de 2 syll., f<ù ria), v. a. Engainer,

mettre dans une gaine, dans un fourreau. Ueng.iiner, remettre dans la gaine, dans le fourreau. — Garnir de peau avec le poil. II. V. Part, (eûriel. Livirid d’czh’in frùria hi glczé. àUcs-Wi derangainerson épée. V.Golixa.

  • Feûrier ^ de 2 syll.. feû-ricr), s. m. Gainicr,

ouvrier qui fait des gaines, des fourreaux. Pl.(’f ?i. Voyez GoiiNEB.

Felt. Voyez Faout.

Feitein Voyez Faocta.

Fez. Voyez Faez.

Fez. Voyez Féaz.

Féza. Voyez Faéza.

FiAÑs. Voyez Fisia.ñs.

Firla, V. a. et n. Battre à grands coups. Frapper fort. Rosser. Part. et. (le mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Fusta.

FiBLAD, s. m. Un fort coup donné à quelqu’un en le ballant. Pl. ou. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. A’oyez Flstad.

FiDLER, s. m. Celui qui frafipe fort, qui donne de grands coups. Pl. i’fii. ()e mot est du dialecte de Cornouaille. VoyeiFcsxER.

FiBD. Voyez Fdbd.

FIk. Voyez FIc’h.

FiEiN. Voyez FisiocT.

  • Fiez, s. m. Figue, fruit du figuier. Fiézen,

f., une seule ligue. Pl. fu’zennou ou simplement fiez.

  • FiÉzEK, s. f. Figuerie, lieu planté de figuiers.

PI. fiézégou.

  • FiÉzEN, s. f. Figuier. arbre qui porte des

figues. Pl. fiézennou ou ficzcnned. On dit aussi gwézcn-ficz, arbre de figues.

FiGLz, adj. Délicat, difficile pour le boire et pour le manger. Qui ne mange pas de loul. Eur paotr né dié kél béza ker figuz, un garçon ne doit pas être si délicat, si dllücilc. Voyez Blizir.

FiCH-Fieii (l’un et l’autre parcA français, adj. et s. m. et f. Frétillant. Qui ne demeure et ne lient point en repos. Di- plus, relui qui est sans cesse à fourjionner, à remuer le feu. Fich-fieh hcñ uéleur brpréd, on le voit toujours frétillant.

FiCH (par f/i français), v. a. Préparer. .4ccommoder..|ipréter. De plus, orner, parer. Part, et Péini hoe’h eùs-hu fichrdcvidompi que nous avez-vous apprêté’.* Fichetkaer é ou, elle était bien ornée. En em ficLa, se p.irer, s’orner. Kalz a anizer a goll oc’h en cm firha, elle perd beaucoup de temps à se parer. Voyez.VozA et Kiñri.a.

Ficha (par ch français’), v. n. Frétiller.

Se démener. Changer souvent de place, i’our-

I gonncr, remuer te fou. Part. et. Ma fichil kéd