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3 I 2 FAN

  • Fals, adj. Faux, qui ii’pst (las v^ritablis

Feinl. Suppose. Je ne l’ai vu employer que joint à un suhstaiit., cüinme fats tireur, fauxfrère ; fals-duuéed, faux- dieux, etc. Ce mol ne me semble pas d’origine tiretonnc, non plus que le mot fanz, employé à peu près dans le même sens. Voyez ü.ou.

Fai.s, s. f. Faucille, iiislnimcnt courbe qui sert i^ couper Ick blés, les branches des arbreu. etc l’I. filsier Cde 2 syll., filtier). üall co Iw fait, votre faucille est émoussée.

FAts-AÔTFN, s. f. Faucille sans dents, qui sert à couper les blés et l’herbe à poignée. l’I. filsier-aùlen A la lettre,i’aocii.lk-coüteu ou

FADCILLE-RASOIH.

FALs-KiifcDKN, 9. f. ErrcuF, fausse opinion. V. falskrédinnou. H. V.

Fals-dsntek, s. f. Faucille h dents, qui sert seulement à scier les blés. Pl. phierdiiñlek.

FALs-srnÔD, s. f. Faucille sans dents, très-lourde, qui sert à couper les blés à tour de bras, les branches, les haies, etc. Pl. filsicrttrob.

  • Faltazi, s. f. Fantaisie, imagination, esprit,

pensée, idée. H. V.

Faltaziuz, adj. Visionnaire, fantasque, bizarre, extraordinaire. H. V.

Faltazuz, adj. Arbitraire, dépendant du caprice d’une personne. H. V,

Falzx, V. a. Falsifier, contrefaire l’écriture, le cachet, etc. Part. c(. II V.

Falzer, s. m. Faussaire, qui altère un acte ou qui en fait un faux. Falsificateur. Celui qui falsifie. Pl. ien. II. V.

Fañk, s. m. Fange. Bouc. Ordure. Tentiid ar fañk edz hô lôslcn, ôtez la fange, la boue de Totrejupe. Fañk s’emploie aussi comme adj. Raid ann dilad fañk d’ar gtmcsiérc :, donnez le linge sale à la blanchisseuse. Voy. Kalar.

Fañk, V. a. Salir de fange, de boue, d’ordures. Part. el. Fañkedco va zaé gan-é-hoc’h, vous avez sali de boue mon habit. Voyez Kalar a.

Fañkek, arij. Fangeux. Boueux. Couvert de fange^ de boue. Fañkck en hô poulou, os souliers sont fangeux, couverts de boue. Voy. Kalaeee.

Fañken, s. f. Sole, poisson de mer- PI. fañkenned. On nomme aussi ce poisson ^’ar/i-Ken. Le nom de fañken lui vient sans doute de ce qu’il se plait dans la bourbe, dans la vase.

Fañkigel, s. f. Bourbe. Bourbier. Pl. /iijîkigellort. Er fañkigel. co kouhel, il est tombé dans le bourliicr. ’^ oyez L^cen.

Fañeigellek, adj. (àchcux, bourbeux, fangeux. Gwall fnñkigeViy co ann heñl-mañ, ce chemin-ci est bien gài ln’ux. H. V.

Fanocl, s. m. Feiiooil, |ilante odorante.

Voyez LoüZAOUEN-NN-VEB. H. V. FAWTAN. Voyez FkI ÑTEUM.

Faô, et anciennement V, s. m Hêtre, grand arbre qu’on nomme aussi fouteau et fayard.Faoeîi,(de 2 syll.. /’ij en] ou /ai-e«,un seul hêtre. Pl. faôcnned ou faoenned ou sim-

IAK

plemenl/’aiJ Enr vali fnô a id (Jirdy ann (i, il y a en face de In maison une avenue de hêtres. De 1.^ le nom ilii i’ou, petite ville de Basse-Brel.n<irs de l,éon/(i,/iitn.— Kn Corn., gwi’zen-fad. En (îalles, faô wézen. H. V.

Faô piT, s. m. Cli.irine, arbre. Charmille. Faocn but ou favcn-liiit, f., un seul charme ou un seul pied de (liarmille. PI fwjinncd-bùl ou favenned-bûl, ou siinpleiui-nt faii-piH. A la lettre, nÊTiiE s*i ;va(;e on iièthe i’iyLA.>r.

Fai’ibk [de 2 sylbb., /’ao-c/c), adj. Qui tient du hélre. Qui est de la nature du hêtre. Qui est abondant en hêtres. On dit aussi /’avcA et faïUnnek.

Faùek (de 2 syll.,fañ-ck), s. f. Footelaic, lieu plante de hêtres. V. faâégou. On dit aussi fdvck, faôcnnek el faoucd, selon les dialectes. De ce dernier, sans doute, vient le nom du Faouet, petite ville de Basse-Bretagne.

ï"a6ek-pùt ou I’ivek-pi’t, s. f t^harmoic, lieu planté de charmes. VI. faôcgou-pûi ou fuvégou-pùt. il. V.

Faôem. Voyez Fai5.

Faoënnek. Voyez Faûek.

Faoued. Voyez F’ai^ek.

Faout, s. m. Fente, petite ouverture en long. Pl. ou. Eut faoul zù enn hô laul, il y a une fente à votre table. En Vannes, feul. Voyez Fbai. cl Skarr.

Faocta (de 2 syllab., faou-ta), v. a. ctn. Fendre, couper, diviser en long. Se fendre. Se séparer. S’cntr’ouvrir. Part. et. I)a faouCa keûnend éz ann, je vais fendre du bois. Tennil-hcñ cùz ann hcol, j)é é faoulô, ôtez-le du soleil, ou il se fendra. En Vannes, feutein (de 2 syll.. en prononçant toutes les lettres, feutein ). Voy. Fral-a et Skirra.

Faoctadur, s. m. Fêlure, fente d’une chose fêlée, fente sans séparation entière. N’oyez Faoct. II. V.

Faoutadek, s. f. F’enderie, art et action de fendre le fer. Lieu où se fend le fer. Voyez Faoutérez. II. V.

Faodter (de 2 syll., /’aoü-ter), s. m. Fendeur, celui qui fend. Pl. ien. En Vannes, /"eu-Jour. PI. ion.

Faodtérez (de 3 syll., faou-lé-rez), s. m. Action de fendre.

  • Faoz, adj. Faux, qui n’est pas vrai. Kémeñd

a lavar a zô faoz, tout ce qu’il dit est friux. Ce mot, je pense, n’est autre que le français faux. Hors de Léon, fôz. Voyez Fals, premier art., et Gaoc.

  • Fard, s. f. Tonnage, la charge d’un navire.

C’est aussi un cable, une grosse corde. PI. ou. Ré vrdz fard a likid el l’slr-zc, vous mettez une trop forte charge dans ce navire. Torred eo ar fard, le cable est cassé.

  • Farda, v. a. et n. Charger un navire. Attacher

un cable, une grosse corde. Part. e(. N’hoc’h eùz kél pcadrd da farda cul Ic’slr, vous n’avez pas do quoi charger un navire. Fardid hô karrad, liez votre charretée avec une grosse corde.

Fabie.n, s. f. Bagatelle, chose de peu de conséquence