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EVL

monde. Êvésidi a zâ léltéat Irô-rcar-drô lcar, on a placé des sentinelles tout autour de la ville. Voyez ftvEZ.

ËvËsiEK (de 3 syll., évé-sitk) ou ftvf :/EK, adj. Attentif. Soigneux. Surveillant. Vif<ilanl. Circoiispccl, Né kéd évésiek awalc’h ccid hé oad, il n’est pas assez allcnlif, assez sijif ;ncux pour son âge. Oui’lques-uns disent évésiad et évcsiañl, dans le même sens.

ËvÉsËtiKz ou ÈvÉsiÉKKz, S. iD. Sufvcillance^ action de surveiller. H. V.

Évésia.Sded, s. f. Surveillance, action de surveiller, il. V.

ÈVÉSIA.ÑT. Voyez ÉVÉZIEK. II. V.

ÉvÉsiÉREz. Voyez Évésérez. H. V.

ÉvELZ. Voyez Éiz, premier arliele.

ÉvEZ, s. m. Attention. Vigilance. Soin. Sollicitude. Précaulion. Inspoclion. ConlriMe. Intendance. Garde. Guet. Lakaad évez, faire attention, prendre garde ; à la lettre, mettre ATTENTION. Likid cvcz oucliar jiéza ril, faites attention à votre ouvrage. Bczil war lioc’h évez, prenez vos précautions, soyez circonspect, prenez garde à vous. En Vannes, évec’h ou éoucc’h (de 2 syll., é-oucc’li j.

jtvEZ-MÀD, s. m. Application, attention soutenue. H. V.

ËvÉzEK. Voyez Ëvésiek.

ÈviT, prép. et conj. Pour. Afin. Que. Évithi, pour elle. Pe ;) hini cvid hé lod, chacun pour sa part. Èvil béza karel, alin d’être aimé. Évil ma leûol, afin que vous veniez. Kùsoc’h ounn cvU-hañ, je suis plus vieux que lui. En Vannes, éouil ou aveu ou éil (de ’2 syll., éouil, a-veit, é-it). — Dans les vieux livres, égwit. o)KZ Èatr. H.V.

ÉviZIKbiN. A’oyOZ IIlVlZIREN.

ÉvL, s. m. Bourdaine, arbrisseau. Évlen, f., un seul iiiod ou une seule branche de bourdaine. l’I. érleimed ou siiaplcmenl cV/. On le nomme aussi évur.

ÉvL. Voyez Éol.

ÉvLEK. Vo)CZ iùiLKK.

Évlec’h, s. m. Orme, arbre. Ormeau. Évlec’hen, f., un seul pied d’orme ou d’ormeau. VX.éclec’henned ou simplement (’i ;!t’c7t. Quelques-uns prononcent cr(ac’/t et d’autres uloc’h. Le Pelletier donne encore à ce mot la signification de matrice ; mais, pour moi, je ne l’ai jamais entendu employer dans ce sens. Voyez TiL, premier article, et Mamu.

ÉvLEC’h. Voyez ÉV-LEC"H.

ÉVLEc’uEK, adj. Planté d’ormes. Abondant en ormes, (^iuclqucs- uns disent évlac’hek, et d’autres nloc’hek. Kvlec’hck eo ar vrô cnu dru da Yrést, les environs de IJrest sont plantés d’ormes. Voyez Tmes, premier article.

Évlec’bek, s. f. Oimoie ou ormaie, lieu plante d’ormes (ui d’ormeaux. Pl. évlcc’hégou. Voyez Tn.EK. deuxième article.

ÉvLEiN. oyez Ëoi.1.

ËVLÉNÉ. Voyez 1Iélé>é.

EvN, s. m. Oiseau en général et plus particulièrement les oiseaux domestiques. Volaille. Volatile. Poulet. Pl. evned. Evncd koañt a zv

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cr vrô-mañ, il y a de jolis oiicaux dans ce pays-ci. h’ér eo ann cviird er géar-mañ, la volaille est chéfe dans cette ville-ci. Ln aunes, ein. Je l’ai aussi entendu prononcer tun (de 2 syllab., e-un j et écn, et je l’ai vu écrit czn. Voyez Labols.

Ev.NÉTA, V. a. Aller h la chasse aux oiseaux. Part. et. Da evnéta eo éad ar vugalé, les enfants sont allés à la chasse aux oiseaux. Voyez au motci’n les différentes manières de pronor»cer ce mot. En annes, rin«(em. Voyez La-DOISÉTA et Falaoiéta.

Ev.NÉTAER, s. m. Oiseleur, chasseur aux oiseaux. Chercheur, marchand de volaille. Pl. ien. Voyez Labolsètakr et Kalaoiétaeb.

EvNÉTAÉREz, S. m. Oiscllcrie, art de prendre des oiseaux. Commerce de volaille, d’oiseaux.

Évo. Voyez tvoR, premier article.

ÉvoDi, V. n. Se former en épis. Monter en épis. Pari. et. Ce mot est du dialecte de Cornouaillc. Voyez Dic’héota.

ïivoR ou E.ÑVÜR, s. m. Bourdaine, arbrisseau. Évoren, f., un seul pied ou une seule branche de bonidaine. Pl. ecürcniiod ou simplement évor. En Vannes, évo. On le nomme aussi évl.

ÉvoR, s. m. Ellébore, plante purgative Êvor gwenn, de lellébore blanc. £ror dû, de l’ellébore noir.

£voR. ^ oyez Éñvor.

Évorek, adj. Planté de bourdaine. Abondant en bourdaine.

Évohen, s. f. Elléborine, plante.

EvR. Voyez Ebr.

ËvREiN. Voyez IIcvré.

ËvREiNEiN. Voyez Huvréa.

ÊVREI>01’R. Voyez UUVRÉEB.

ÉvcRoz. Voyez Ecrtz. H. V.

ÉvijRüSDED. Voyez Ei’rcsded.

Éz. particule que l’on place devant les adjectifs. Elle leur donne la force de ce que l’on nomme en français adverbe.de qualité ou de manière. Éz fàr, sagement. Ez gorrek, lentement ; mot à mot, en sac.e, en lent.

Èz, proiuira pers. Toi. 11 ne s’emploie qu’en construction. tj«n-ei, avec toi, pour gaûl té, qui ne se dit pas. Voy. Té, 1d et OïD.

Èz. Voyez t., quatrième article.

Éz. Voyez É, cinquième article.

t.z. Voyez Éaz, premier article.

ËzA.N ou ÈzA ou ÈzHAÑ, prou. pers. Lui. Le. 11 ne s’emploie qu’en construction, llors de Léon, éañ. S’oycz Anézuañ et D’ézha-n.

•ÉzAÑs, s. m. Encens, gomme - résii>c. II. V.

  • ÉzANsi, v. a. Encenser, donner de l’enccns.

Part. cl. Ezañsil ar bélck, encensez le prêtre. II. V.

  • l’z.xNsoi’BR, s. m. Encensoir, espèce de

cassolette dont on se sert dans les églises pour brûler de l’encens. Pl. ou. H. V.

" t.j.v.v, s. m. Hissac, sac ouvert en long par le milieu et fermé par les deux botits. Besace. PI. iou. Je ne connais ce mot que par le Dicl. du P. Grégoire.