Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/313

Cette page n’a pas encore été corrigée

DOU

ï)ot*BÉREz, S. m. Enterrement. Action de nictlro en lerre. liilmnialion.

DocAHL’z, adj. Qui a beaucoup de (erre. Qui est riche en Icnc.

DouBiER. Voyez Tousieb.

DoLBL, s. m. Plancher, ce qui sépare les otages, lorsqu’il est fait avec des planches. H. V.

Doué, s. m. Dieu, le premier et le souverain être, par qui toutes les choses sont cl subsistent. Il se (lit encore abusivement des divinités du paganisme ; ce n’est que dans ce dernier

DOU

S..87

sens qu’il a un pluriel, qui est doufcd ou doudou. Ann Aulrou Doué, le Seigneur Dieu. Vauvra viirô, i Dieu ne plaise ; à la lettre, quk Dieu garde ! que Dieu défende ! A diuyarez Jhué, Dieu merci ; à la lettre, de la bonté, de i.a UlsÉRiconDK DE DiEü ! Etiti han Doué, pour enn hanô Doué, au nom de Dieu. Voué araok, Dieu aidant ; à la lettre, Dieu avant. Douéed annli en deûz kaselgañt-liañ, il a emporté les dieux pénates. — Anciennement, diu, div ou diw. En Galles, d’wu et dou. II. V.

DouÊA, V. a. Déifier, mettre au nombre des dieux. Part. cl. En Galles, douio. H. V.

DouÉEz, s. f. Déesse, divinité fabuleuse du ."iexc féminin. Pl. douéézed. Douécz arbirùñ eo Flora, Flore est la déesse des fleurs. — Douéez unn douréicr, nymphe des eaux. Naïade. H. V. DouÉLEZ, s. f. Divinité, essence, nature divine. Ce mot est peu usité aujourd’hui. Douez. Voyez Douvez. DoiG, s. m. Port, ce qu’on peut porter. Ce qu’on paie pour le transport de quelque chose. Portée, le lieu où peuvent atteindre les armes. L’étendue de la voix, de la vue. Portage, action de porter. — Inclination, pente naturelle. Disposition. Affection. Amour. II. V. Cliélu évid ann doug eûz va di[ad, voilà pour le port de mes bardes. A zoug ann deiz, tout lejour ; i la lettre, de la portée du jour. A zoug hé gamm, à son pas, à pas comptés, sans se presser ; à la lettre, de la portée de so.n ps. Dougen pour DouGA, non usité, v. a. Porter, soutenir quelque choc de lourd, l’roduire, en parlant de la terre, des arbres. SoulTrir. Endurer. Subir. Part dougel. N’IicUunn lied duugen war va [enn, je ne puis pas porter sur la lôte. Dougid ann drd-mañ hcleg ann ûr, porter ceci jusqu’à la porte. Douged da, porté ou enclin à. Douged eo d’ar vecvefui, il est enclin à l’ivrognerie. — Dougcn dournda.., protéger, appuyer, secourir. Assister. U. V.

DoUGER, s. m. Porteur, celui qui porte. Pl. icn. ’/- DouGÉREz, S. m. Action de porter.

DouGÉREz, s. f. Porteuse, celle qui porte. — Femme grosse ou enceinte. Bougerez eo, clic est enceinte. II. V. Pl. éd.

DouGuz, adj. Portatif, qu’on peut porter aisément.

  • Douj, et, par abus, Docjañs, qui est seul

usité aujourd’hui, s. m. Crainte. Hespect. N’en deûi na douj ann dùd, na douj Doué, il n’a ni la crainte des hommes, ni celle de Dieu. I DoujA, v. a. Craindre. Redouter. Respec-

c’hnreur, on le craint plus qu’on ne l’aime-Diiujid ho tàd hag ho mamm, respectez otre père et votre mère.

  • DocjA.Ñs. Voyez Douj.

Doijet, adj. et part. Craint. Redouté. Km-

peclé. Vénéré. Va zàd meûrbéd doujel, moji révérend père. H. V.

  • Doujiz, adj. Craintif. Craignant. Respectueux.

-Soumis. Docile. Timide. Eunn dén dnujuz brdz co, c’est un homme fort craintif, f(jt l respectueux.

DouLziL, par abus pour Docbzil, s. m. Clepsydre, horloge d’eau des anciens. Ce mol est composé de doul, pour dour, eau, et d- ! sU, passoire.

Dor.N, adj. et adv. Profond. Creux. Profondément. Rien avant. Doun eo ar puñs-ma, ce puits est profond. Nékéd doun arstér-zé, cette rivière-là n’est pas creuse. Likii-héñ doun nin douar, enfoncez -le profondément dans li terre, iloñd doun cun eur c’hoat, s’enfoncer dans un bois ; à la lettre, aller profondément DANS UN BOIS. Moñd doun-of /i-doun, s’cufon cer de plus en plus. Jlors de Léon, don. En Vannes, dcun.

DouN-vÔR, s. m. Ann doun-vôr, la pleine mer..4. la lettre, la mer profonde.

Dounaat, v. a. Approfondir, rendre plus prof(md. Creuser. Caver. Part, dounéel. Kéd eo dounaad ar poull, il faut approfondir la fosse. Hors de Léon, donaat, excepte en Vannes, où l’on dit deunvin.

Docnder, s. m. Profondeur. Hors de Léon, donder.

Dour, s. m. Eau, Guide sans goût, sans couleur, sans odeur. Pi. douriou ou douréier. llôid d’in eur banné dour, donnez-moi une goutte d’eau. Dic’hlanncd eo ann douréier, les eaux sont débordées. Ce mot entre dans la composition de plusieurs autres mots. En Vannes diûr. — En Galles et en gaël, dour. H.V. DouR-AVAL-LijiEZ, s. m. Limonade, boisson faite avec du limon. H. V.

DouR-BEKv- Vabi, s. m. liain-Marie, eau chaude dans laquelle est un autre vase. A la lettre, eau bouillante de marie. H. V.

J’ouR-KRÉN, s. m. Eau-forte, liqueur preduile parla combinaison de l’acide nitrique et de l’acide muriatique. En Galles, kré/dour. H. V.

DoDR CI, s. m. Loutre, animal amphibie. PI. dour-g,iunn. A la lettre, cuien d’eau. Voyez Kî-DOUR.

DouRGLCD, s. m..lluvion, accroissement du sol sur le bord d’une rivière. Pl. duunouglud. i’l'rég.) En Galles,doMr-(/(iidi(id. II. V. D0UR-11AÑVOEZ, s. m. Eau du fumier. Doir-c’houéz- v.io, s. m. Ranine, substance végétale résineuse et odorante. II. V. DouK-nR, s. f. Poule d’eau, oiseau aquatique. Foulque. Pl. dour-iér. Douu-LÈAZ, S. m. Petit-lait ou clair de lait

ter. Part, et- Muioc’h héñ dotijeur égél n’erl sérosité de lait caillé. A la lettre, bad db l.ut.