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tulle, qneponr faire voir Ic^schangf ménisque les Bretons apportent dans les moîsétrangers. Voyez Avifei.KR.

• I1i,r.oM)FD, et, pins ordinairement, Di*- 00NA(H (parr/j français-).s. m. Diaconat, le «econd des ordres sacrés. Voy. le mot précéd.

  • DiAGflXK7., s. f. Oiacune^se, anciennement,

fille on veuve destinée à certains ministères ecclésiastiques. Pl. éd.

DiALAN, s. m. Apnée, défaut de respiration. Ce mot est composé de di, privatif, et de alan (la halan, haleine.

Di.LAN,v. n. Perdre haleine. Manquer de respiration. Part. et. IHnlana a rAH ,mar rMil kémeñl-sé, vous manquerez de respiration, si vous coure» autant. Voyez Alana.

DlAI-BEXNA. Voyez DiARBENXA.

Dui.c’uoiEz (de 3 syllab., di-al-c’houes), adj. Ouvert, qui n’est pas fermé à rlcf. Jd enn ti, dialc lioucz eo ann ér, allez dans la maison, la [lorte n’est pas fermée à clef V.e mot est composé de di, privatif, et de alr’hnries, clef.

Dulc’hocéza (de 4 syll., di-al-c’houé-za), v. a. Ouvrir ce qui est fermé à clef. Part, et N’hellann kéd dinlc’houcza ann (îr, je ne puis pas ourir la porte qui est fermée à clef. Yoy. Alc’hodéza.

DiAiLi’z. Voyez Dic’halluz.

Diamant, s. m. Diamant, pierre précieuse. PI. diatnañehou. En Galles, adamañt. Ce mot est commun à toutes les langues indo-européennes. H.V.

DiAMBBÉZEiN, v. 3. Divulgucr, rendre public ce qui n’était pas su. Révéler, découvrir ce qui était inconnu et secret. Part. et. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Diskula

et DiSRÉVELLA.

DiAHBRorcA, V. a. Devancer, prévenir quelqu’un en arrivant avant lui. Précéder, aller au-devant de quelqu’un. Part. et. Ce mot est composé de Ji, négatif, et de amhrouga, conduire par civilité.

DiAMÉZEK, adj. Désert. Retiré. (Dcdt, privatif, et de amézek, voisin. H. V.

DiAMZtRi, v. n. Ktrc ou devenir hors de sai son. Etre usé. Part. et. Diamzt’ri a rai abar : némeûr, il deviendra hors de saison avant peu. Uiamz(’red eo lui saé, votre habit est usé. Ce mot est composé de di,priv.,et de nmi :fr,temps.

Diana ou Dianañ, adv. et conj. An moins. Du moins. lUnd hé-mañ d’in diana, ñonncimoi au moins celui-ci. On dit aussi, dans le même sens, da nébeùla, da vihana.

DiANAF. Voyez Dizaxaf.

DuNAoroER. Voyez Dizanaoidbk.

DiANAOUT. N’oyez Dizanaout.

DiaSk, adj.Esfaré, perdu pour un temps. Eur marc’h diaiik eo, c’est un cheval égaré. On dit aussi, dans le même sens, diañket, qui est le participe du verbe diaiika.

DiArîKA, v.a. Egarer, perdre pour un temps. Pari. et. IHañked am eùz va ak’houez, j’ai égaré ma clef.

DiANEc’n. Voyez Diënez.

PtANtosT. s. m. Automne, celle des qua-

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Ire saisons de l’année qui est entre l’été el l’hiver. Ce mot est composé de dian pour didàn ou diñddn, sous, dessous, au-dessous et de é(isl, le mois d’aortt ou la moisson. On appelle aussi l’automne dibenn-éCst, rdg-éosl, dilosl-lian, diskar-amzer.

l)i>ÉVEt. Voyez Danével.

DuNNEC. Voyez DiNAor.

Diannez, adj. Démcublé, qui est dégarni de meubles. Qui est sans meubles. Eunn <f diannez n’en deùz kr’n, il n’a qu’une maison sans meubles. Ce mot est composé de di, privatif, et de annez, meuble.

DiAN.NÉZA, V. a. etn. Démeubltir, dégarnir do meubles. De plus, déménager, déloger. Piller une maison. Part. et. Réd è vczô diannéza hô II hep daté, il faudra démeubler votre maison sans tarder. Da wH lann étiannézinn, je déménagerai à la Saint-Jean. Voy. A.>>êza.

Di.NouÉDEiN (de 4 syll., di-a-nou^-dein), V. a. et n. Réchauffer. Se réchauffer. S’échuuffer. De plus, désenrhumer, se désenrhumer. V.iTl. el. Ce mot est du dialecte de Vannes ; il est composé de di, privatif, et de atwutdein, rendre ou devenir froid. Voyez Dizifebm.

DiA.NSAv ou DiA.xsAù (de 3 syllab., di-añsaô ), s, m. Dé.saveu, action de désavouer. De négation. — Reniement, action de renier. H.V. PI. ou. Eunn diañsav eo eiiz a gémcñd hon eûz gréai, c"cst un désaveu de tout ce que nous avons fait. — Diansaô sañl Pér, le reniement de saint Pierre. H. V. Ce mot est composé de di. priv., et de añsav, aveu. Voy. Di.nc’u.

DiA.ÑswoüT, v.a. Désavouer, nier d’avoir fait ou dit quelque chose Dénier. Renier. Méconnaître. Part. el. Né grédann kéd é leûac’h da ziañsavoud ann drd-mañ, je ne crois pas que vous désavouiez ceci. N’en deüz biskoaz diansaved hé gèrent, il n’a jamais méconnu ses parents.

DiAÑsAVER, s. m. Renicur, celui qui renie. Renégat. Pl. ien. Eunn diaiisaver Doué eo. c’est un renieur de Dieu. H. V.

DiAiNsuviz, adj. Reniable, qui se peut renier. Pép ywall ober a zo diañsavuz, tout mauvajs cas est reniable. H. V.

DnÑTEK, adj. Innocent, qui n’est point coupable. Pur. Sans tache. Candide. Chaste. Dittñleg co, pé né vézô dén, il est innocent, pur, ou personne ne l’est. Ce mot est composé de di, privatif, et do anlck, qui a dû signifier sociLLL’RE ou CRIME, mais qui n’est point en usage aujourd’hui. Voy. DiNAM et Glam. DiAÑTÉUEZ, s. f. Innocence. Pureté. Chasteté. — Incorruptibilité, intégrité d’un hoiuine incapable de se laisser corrompre pour agir contre son devoir. En Galles,gwirioncz. H.V. DiAÑTEi, adj. Détendu, qui n’est point tendu, en parlant d’un lac, d’un piège, etc. Débandé, lîatied em etiz ar roued diañlel, j’at trouvé le filet détendu. Ce mot est composé de di, privatif, et de añtel, qui a dit signilierTSK siON, action de tendre, de bander ; mais il n’est plus usité.

DiAnTikLA, T. a. Détendre de« lacs, des fi-