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four, vous aurez du gâteau. Voyez Gwastel.

KociÑAOOA (de 3 syll., koui-ña-oua), v. ri. Aller chercher des gAleaux, des tourtes, pour étretines, comme fout les enlants eti Hrel.igne au jdur ou à l’octave di’S Innocents, l’art. kouiîiaoïiet. Mirid une h M puyalé na d-aiñd da youiñaoua, empêchez vos cid’aiits d aller quêter des gftteaux.

KoDj. Voyez Bouj. H. V.

KouLDRË. Voyez Koldbé.

KoDLDRi, S. m. Colombier, Itàtiment en forme de tour où l’on r :ourril des pigeons. Pigeonnier. Fuie. l’I. kouldriou. h’ascd /loe’/t fûz-liu éd d’ar dwuUlri ? avczvous porté du blé au colombier ? Si j’osais, je dirais que le mot kouhlri est composé, par contraction, de koubn, colombe, pigeon, et de (/, maison ; je croirais même être d’autant |)Ius fondé à lui donner celle origine, qu’en Vannes on dit klomdi, pour exi)rimer la même chose.

KouLiN j s. m. Lapin, animal. Pl. éd. Ce mot est du dial. de Corn, et de Van. Voy. Komkl.

KouLiNÉTA, v.n. Chasser aux lapins. Part.cf. Ar c’hdz a vourr ô lôgôCa, Uag ar c’Iii d koulinéta, le chat aime à chasser aux souris, et le chien à chasser aux lapins. H. V.

Kocu.NEz, s.f. Lapine, la femelle d’un lapin. PI. éd. Ce mot est du dial. de Corn, et de Van.

KouLM, s. m. Nœud, enlacement fait de quelque chose de pliant, comme fil, corde, ruban, etc. Pl. ou. KoiUm n’d ou houlm lagadek, nœud coulant ; à la lettre, noecd qii COURT ou NOEDD A OEILLET. Koulm dull, nœud serré ; à la leltro, noeud aveugle. Né hellann ki’d digéri ar c’Iwulmman,je ne puis pas défaire ce nœud. Quelques - uns prononcent skoulm. En Vannes, kiom. Voyez Klaô.

KouLM, s. f. Pigeon, oiseau domestique. Colombe. Pl. éd. L’er krag eo hé zaoulagad ével ré eur goulm, il a les yeux aussi perçants qu’une colombe. EnVann., klum. — En Galles, koulownen. En gael-irl. kolm. H. V. Voyez DuBÉ et KuDOX.

KouLMA, V. a. Nouer, faire un nœud, lier en faisant un nœud. Part. et. Koulmid ann ncûd-man, nouez ce Iil. Quelques-uns prononcent «feouten. En Vannes, klomein.

KoüLMEK, adj. Plein de nœuds.

KouLouRDREN, S. f. Courgo. CalebasSB, courge vidée et séchée. PL koulourdrennoii,. H. V.

  • RouLS, S. m. Temps. Saison. É kouls, à

temps, au moment convenable. Ar c Kouls tréménet, le temps passé. Arc’houls-man, le temps présent. Arc kouls a zeu, le temps à venir. En Vannes, kours, qui pourrait bien être le radical, et venir alors du latin cursus. Voyez AuzER et Préd.

KouLS, adv. Autant. Aussi bien. Kouls été béza marô, autant vaudrait être mort. Na valé kél kouls ha mé, il ne marche pas aussi bien que moi. Voyez Kerkouls.

KouLSKOODÉ ou KousKODDÉ, adv. Cependant. . Néanmoins. Toutefois. Pourtant. Klañ

KOU

eo, tcar a lavar ; koulskoudé eo licel mdd, il est malade, dit-il ; cependant il a bonne couleur. l’.K mot est compose de kuuls, autant, aussi bien, et de guudé, après.

  • KouLTii, s. m. Contre, fer trancliantde la

charrue. Pl. ou. h’asid ar t’houUr d’ar chovcl, portez le contre à la forge.

KouMAEH ou KouMEH, s. f. Conimèrc. PI koumaérézed ou koumérézed. Hors de Léon, komer. Pl. komérézed. En Gallos, kcmharez, ou kemparez. IL V.

KoctiAËnÉREz, s. f. Commérage, propos de commère. Pl. koumaérérésou. H. V.

KocMANA.ÑD, s. m. Ficf. Abonnement ; marché à prix fixe pour un temps, avec un produit casuel. PI. koumanañchou. Autrefois, on payait limpot par abonnement, gwéchdl éréal koumunañd gañl lüd ar gwiriuu. Ce mot, dans le sens de fief, s’écrivait anciennement kémcnncd. IL V.

KouMA^A.^TA, V. a. et rcQ. Inféoder, donner une terre en fief. Abonner, faire un abonnement. S’abonner. Part. et. Abonner quelqu’un aux journaux, koumanafita cur ré bcnnàg gañd ar yclouérien. H. V.

KoiMANA5TiDiGEZ,s.m. Inféodatïon, acte par lequel un seigneur donnait une terre en fief. Anciennement, kémennédigcz. H. V.

KouuER. Voyez Kémérout.

KoiMtR. ^ oyez Kocmaeh. H. V.

KüUM.M, s. m. Flot, eau agitée. Onde. Vague. Lame. Houle. PI- ou. Uc’hel é savé ar c’hoummou, les Ilots, les vagues s’élevaient fort haut. Voyez Gwagen.

KocBisiEK, adj. Houleux, qui forme beaucoup de houles, de vagues, etc.

KouMMODL. Voyez Ko>imoul.

Koumpaer ou RocMPER, S. ffi. Compèrc. Compagnon. Pl. un. Hors de Léon, /tomper. En Galles, kcmpar. En gaël-écos., kombae’h. Voyez Kemper ou Kemheh. H. V.

KouN ou KouÑ, s. m. Mémoire, faculté par laquelle l’âme conserve le souvenir des choses. Souvenir, effet de la mémoire Digasit kémeñisc da goun d’in, rappelez-moi cela. Eûz ann hirra ma em eûz kouu, du plus loin qu’il me souvienne, que j’ai souvenir. Le subst. ftoan est peu usité aujourd’hui par d’autres que par des vieillards ; mais on le retrouve dans ses composés. Voyez ÉvoE.

KouNA ou Kou.iAAT OU KoüÑA, V. n. Avoir mémoire. Se souvenir. Garder la mémoire. Pari, kounel ou kounéct ou kouñel. Mé a gounapénaoz e oac’/t «lo, je me souviens que vous étiez là.

  • KouNKLAÔ, s. m. Conclave, lieu où s’.isserablent

les cardinaux pour l’élection d’un pape. PI. lou. H. V.

Kou.N-BRE.NN, s. f. Instrument de mnémonique. (Depremij morceau de bois travaillé, et de kouñ, mémoire.) En Gall., kolbrcn. H.V.

KouÑcnEN, s. f. Conte. Roman, histoire imaginaire. PI. /îounc/tennou. Voy. Ko.NCHEN. H.V.

  • KouNFizA, v.a. Confire, faire cuire dar«

du sucre. Part. éf.En Galles, kofisia. H.V.