Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée

KON

  • KoÑFoRT, S. m. Consolation. Soulnge- i

ment. JS’am eùz koñforté-hcd,}e n’ai point de 1 consolation. (",c mot qui vient (vidonnnoiit du ] latin, a été encore plus niodiné en (ï.illes où l’on écrit kymbvjlh, qu’on jironunce AeHii/orJ. II. V.

  • Ko-NFORTF.n, s. m. Consolateur, celui qui

apporte de la consolation. Pl. icn. En Galles, kemhorzour. H. V.

  • KoÑFoiiTÉHEz, s. f. Consolalrice. II.V.

KoiÑFonTi, V. a. Consoler, soulager. l’art.

ioñlortct. Va mcrchik, en cm gonfortel, ma petite fille, consolez-vous. En Galles, kcinhorza. 11. V.

  • KoÑFORTUZ, adj. Consolant, qui console,

qui soulage le cœur. En Galles, kenthorzuz. II. V.

Ko.NCiiENN, s.f. (par ch français) Conte-Récit d’une aventure le plus souvent fabuleuse. PI. ou. Voy.KoxTA, H.V.

KONCHENNEU. VojCZ DlSBÉVELLER. H. V.

  • KoScnÉzA (par ch français), v. a..*^alir.

Souiller. Gâter. (Corrompre. Tacher. Part. et. Koñchézed eo ta leroti, mes bas sont salis, •achés. En Vannes, kouchiein ou kousicin. Voyez Saotra. Stlabéza et Kalara.

KoMKi. ou KoiMKi.. s. m. Lapin, animal sauvage quadrupède. Pl. éd. F.ur c’honikl cm eùz paked cl lindag, j’ai pris un lapin dans les lacs. Quelqi’es-uns prononcent konill En Vannes, koutiii.

KoMKLEz ou KorMKLEZ, S. f. Lapine, la femelle du lapin. Pl. éd. En Van., koulinez. KoMKLiK ou Roi’MKi.iK, S. m. Lapcrcdu, jeune lapin. Pl. konikU’digou.

KoNiFEL. Le même que Komeue. KosiFL. Voyez Komkl. Konsouc’h, 6. m. Le bois qui entre dans le soc de la charrue. Pl. kunsouc’hiou. Ce mot est composé de knn [lour kcn, avec, et de souclt, soc. On le nomme aussi kéfer et mdh-arar.

’ Ko.NsKRiT, S. m. Conscrit appelé au service militaire. Pl. koñskried. Rail ar guûskricd, la liste des conscrits. H. V.

KoÑTA, v. a. Conter, raconter. Part. et. En gaél-irl., kouñta. En gaël-écoss., ^ouritcùm. H. V.

KoStamm, s. m. Venin, suc dangereux qui attaque les principes de la vie par quelque qualité maligne. Poison, plante ou préparation dont l'usage est dangereux pour la >ie. Pl. o». N’eûi kcd a goñlaynm enn aer-zé, ce serpent n’a pas de venin, (in’ad eùz d’czhan loñka kovtamm, on lui a fait |)rendFc du poison.

RoStammer, s. f. Empoisonneur, celui qui empoisonne. Pl. icn-

RoSrAMsiÉRF.z, s. f. Empoisonneuse, celle qui empoisonne PI. éd.

KoNTAMMftKEz, S. m. Empoisonnement, l’action d’empoisonner. Son elVot.

RoNTAMMi, V. a. Empoisonner, faire mourir par une quilito vénéneuse. Dotincr du poison A dessein de faire mourir. Envenimer, infecter de venin. Pari. et. Gant kébcl-tousek eo Ici kont’.immel, il a été emiiuisonné par des

K()I 207

champignons, h’onlammed eo hé c’Uouli, sj plaie est envenimée.

  • Ro.vTEL ou Kor.ÑTEL, s. f. CoutcBU, instrument

tranchant. Pl. koñlilU. Eut goiittl blrg, un couteau pliant. Eur giffitelgainm, un couteau crochu. En Galles, krñel. H. V.

  • KoStri.-làz, s. f. Coutelas. Poignard. Dague.

PI. koûiiUi-làz. Ce mot est composé de koHlel, couteau, et de Idz, truisieme personne du présent de l’indicatif du verbe laza, tuer, — ou du substantif /a :, meurtre. H.V.

RoÑTEi.LA ou Rou.ÑTELLA, v. a. Frapper d’un couteau. Poignarder. Part. et. Koñtdled eo héd enn lu wélé, il a été poignardé dans son lit.

  • Ko.NTELLEROU KoC.ÑrELLER, S. lu. CoUle-

licr, celui qui fait ou vend des couteaux et autres instruments tranchants. De plus, celui qui frappe d’un couteau, celui qui poignarde. PI. ien.

  • Ko.NTELLÉREZ OU K0B.ÑTEI.LÊREZ, s. f. Coutellerie,

métier, commerce, atelier de coutelier. On dit aussi koñlcllèri.

  • R0ÑTELLÉRI. Voyez RoÑTELLÉBEZ.

Ro.ÑTROM, S. m. Ver qui s’engendre dans la chair corrompue, dans les cadavres, dans les charognes. Ji’onlroiicn, fém., un seul de ces vers. Vi.koñlronennou ou simplement koñlron. Leûn eo a goñlron, hag héñ névez maiô, il est plein de vers, quoique nouvellement mort. Voyez Pké-nv.

KoStroxen. Voyez Kontrox.

K0.ÑTR0M, V. n..Se remplir, se couvrir de vers, en parlant de la chair corrompue. Part. et. Koñtroni a raar c’hik-man,i s’engendre des vers dans cotte viande.

RoNvoKA, et, p ;ir abus, Koxvok, v. a. et n. Piquer la meule d’un moulin ; cl, suivant quelques-uns, la lever pour la piquer. Part. ci. Voyez Kocga.

  • Kopou KÔB, s m. Coupe. Tasse. Gobelet.

Vase qui sert à boire. Pl. ou. Likit gwin cm c’itôp, mettez du vin dans lua coupe. Oa dit aussi skop et gôb.

■• Kôp.iD ou RoB.vp, s. m. Autant qu’il en peut tenir dans une coupe, dans une fasse, dans un gobelet. Pl. ou. On dit aussi skopad et gdbad.

Kûpi, s m. Transcription, action de transcrire ou résultat de c(fie opération. Pl. ou. En Galles, gopi. IL V.

RoRBEL, s. f..Arçon, une des deux pièces courbées en cintre qui servent à faire le corps de la selle d’un cheval. V[. korbellou. Oa dii aussi korbel-zibr. Voyez Ruoi-mmellex.

RoRK, s. m. Quêteur, celui qui quête, qui demande l’aumCine. Mendiant. Gueux. Fripon. PI. éd. Ji’alz a gorkcd a :<j er t-ni » ;iinl, il y a lieaueonp de mer.diants dans ce pays-ci. On dit aussi korker. o. Rlaskkr et Tuit K. RoRKA, V. n. (Juê’cr. deaiaoder cl recueillir dts aumônes. Mendier Gueuser Vivre eu gueux, en friji «n. l’.irl. f(. (}iccH eo gi’fnhañ korka, cgél gounid hé coe’d, il aime mieux 1 mendier, (jue de gagner sa vie. Ce verbe,