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Kli :i.ii4 I par ch français), v. n. S’accroupir, se tenir ddiis une jiosture où lu plante des pieds loucliaiit à terre, le derrière toiiclie Jiresqu’aiix talons. S’asseoir sur ses talons, l’arl. et. h’tuiha a ra ar nterc’hed fiin iliz, les rcMiincs s’asseyent sur les talons à l’église. un dit aussi puclui, dans le môme sens.

kLtt.iuui’H. Voyez Kll’Chéukz.

Ki.ucuÊKRZ ou Kli’chaduh [ par ch français), s. m. Accroiipisscment, l’état d’une personne accrou|)ie. Action de s’accroupir, de s’asseoir iur SCS talons. Un dit aussi ;(ur/i(/t ;,daiis ce sens.

Klui, s. m. Le KCfme d’un œuf. On dit aussi /liléycz et boéden-vi.

Kluiar. Voyez Klujab.

Kluja. Voyez Kluda.

Klujak, s. f. Perdrix, oiseau pris lirun, du genre des poules. Pl. klujéri ou klujiri. JJinu ylujar am cù : lazed hiriù, j’ai lue deux perdrix aujourd’hui. Quelques-uns prononcent au singulier kluiar {Ac ’i syll., klu-iarA

Kluëkia (de 3 svllab., klu-jé-ria), v. n. Chasser aux perdrix. Part, klujcriet. Èad iñd hoU da ylujéria, ils sont tous allés à la chasse aux perdrix.

Klùn, s. f. Fesse, partie rhirnue du derrière de l’homme et de quelques animaux à quatre pieds. Pl. duel diglun On dit encore hlunieu (de 2 syll., klu-nieu). Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Feskek et Ters.

Knaou.ñ. Voyez Kraou..

Knéac’h. Voyez Krëac’h.

Knéo. ’oyez Kréoñ.

KoAUH ou KoiABR (d’uue seule syll.), s- m. Nuage, amas de vapeurs dans l’air. Nue. Nuée. Koabren on kouabrcn, f., un seul nuage, etc. Pl. koabretinou ou simplement koabr. Arc’hoabr a réd kalz hiriô, les nuages courent beaucoup aujourd’hui. En Vannes, haniblen ou kanublen. Voyez Kommodl.

KoABRER ou KoLABREK (de 2 syll., hoahrek ou koua-brek), adj. nuageux, couvert de nuages. Nébuleux, obscurci par les nuages. Sombre Obscur. Au figuré, morne, taciturne. Koabrck (o ann amzer, le temps est nuageux, nébuleux. En Vannes, kaniblek.

KoABRF.N. Voyez Koabb.

KoAD. Voyez KOAT.

KoADA (de 2 syll., koa da), v. a. Boiser, garnir de bois, de menuiserie. Planter des arlires. Couvrir de bois, d’arbres. Lambrisser. Parqueter. Part. et. Réd eo kuada arvûger-zé, il faut boiser ce mur. Koadel màd co ar vrômañ, ce pays- ci est bien boisé. En Vannes, koédein ou koclaal

KoADACii (par ch français), de 2 syll., koaûach ), s. m. lîoisagc, tout le bois dont on s’est servi pour boiser. Boiserie, ouvrage de menuiserie dont on couvre les murs d’une chambre, etc. On dit aussi koalcrez, dans ce sens.

KoAUER (de 2 syll., koa-dek), adj. Boiscux, de nature de bois. Boisé. garni, couvert de bois. Koadcg eo ar c’/irisifn-jnan, cette racine est boiseuse. Eim eur viô goadeg é choum, il demeure dans un pays boisé.

KfJ

KoABEît ’^dc 2 Rvll., koaden), ». f Piècp de boif. Maijrier. Plançon. Dordage PI. koaiennou. fiwerzid diou goadcn Win écil iheltaxi, vendez-moi dfux pièces de bois, deux plançons, pour bltir ma maison.

KoAD-i>DF.z, s. m. Acajou, arbre d’Amérique, li. V.

KoADoi’B, s. m. Forestier, qui garde les furets, les bois. Pl. ien. II. V.

KoACA (de 2 syll., kna-ga j, v. a. Bossuer, faire des bosses, en parlant de la vaisselle de métal. Part. et. Knaged eo gaht-hi ar siéan, elle a bossue la vaisselle d’étain. On dit aussi koagraou koagri. Voyez (Iwara.

KoACA (de 2 syll., koa-ga), v. n. Croasser, crier comme les corbeaux. Part. et. Koagn a ra arbrini, les corbeaux croassent. Ce mot est une onomatopée. Vuy. (îwac’ih el Krôza.

KoAGE> de 2 syll., koa-gen’<, s. f. Bosse, élévation qui survient à la vaisselle de métal, en la laissant tomber ou autrement. Pl. fcoa^ennou. Eur goagen hoc’h eiiz gréad el lôa arc’hant, vous avez fait une bosse à la cuiller d’argent.

KoAGÉRÉz (do 3 syll., f’oa-gérez], s. m. Action de bossuer, en parlant de la vaisselle.

KoAGÉREZ (de 3 syll., kna-gé-rez), s. m. Croasicmcnt, le cri du corbeau. L’action de croasser,

KoAGRA. Voyez Koaga, premier art.

KoAjEL (de 2 syll., koa-jel). IHilin koajel, s. f. Moulin dont la roue qui est à l’eau tourne perpendiculairement, et l’essieu horizontalement ; ce sont les plus anciens. Voy. Krupel.

  • KoAL (d’une seule sjll.), s. m. Caille,

oiseau de passage. IM. cd. Eur gigen domm a zô er c’hoal, la caille est chaude de tempérament.

  • KoALÉTA (de 3 syllab., loa- ?’/(a), v. n.

Chasser aux cailles. Part, et Da goaljla éz ahnp goudé Uin, nous irons à la chasse aux cailles après dîner.

KoAN, s f. Souper ou soupe, repas du soir. PI. iou. Eur goan gaer hon eàz bét, nous avons eu un bon souper. En Vannes, koen.

KoASiA ou KoAÑA (de 2 syllab., koa-nia ou koa-ña), v. n. Souper, prendre le repas du soir. Part, koanicl ou koauet. Uevd da goania gan-c-omp, venez souper avec nous. En Vanne ; , kocniein,

KoANîEB ou lioANER (de 2 syll., koa nier on kuañer), s. m. Soupeur, celui dont le souper est le principal repas. PI- ien.

KoA.MÉREz o KoaSérez (de 3 syll., koanic-rcz ou koa-ñé-rez), s f. Soupeuse, celle dont le souper est le principal repas. Pl. éd.

KoA.NT ’ d’une seule syllab. ’, adj. Joli. Gentil. Agréable. Mignon. — Maîtresse, amante, amie, belle, H. V. Eur vaoucz goani eo, c’est une joli» femm ?. BagalckoMl hô deûz, ils ont de j ’lis cnf.ints.Au comparatif, konnloc’h (de ■2 syllab,, froan-toc’/i), plus joli. Koanloc’h eo égéd hé c’hoar, elle eU plus jolie que sa sœur. Au supcrl.ilif, /.-oañlafdf 2syll., koanla),1e plus joli. -Ve két ar iaouiñha eo ar c’hoaula, ce n’est pas le plus jeune qui est le p !uî joli. — Hé