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KEN

Keñla mo her gwéliz, nussitùt que je le vis. En Vannes, kélañ.

Ke.ñta-üwèlkd, s. m. Revoir, i)remicre Tcucoidrc. D’ar c’henta- (/leéled, au revoir. H. V.

Kentamodez. Voyez Ke.damui ;£Z.

Ke.ntëch. Voyez KeStiz.

Keñtel, s. f. Leçon. Inslruclion. Enseignement. Précepte. Correction. Pl. tou. Liviridhù keñtel, dites voire leçon, heñlcliuu mùd c«  ieùz heulied a béb amzer, il a suivi de bons préceptes de tout temps. Sa ankounar’hait lu’d ar (jcñld, n’oubliez pas la correction, h’enlil vàd, bon exemple, éJilication. Voyez Kéle.n.

Ke.ñtel, s. f. Temps. Heure. Point, (ùkmtel, à temps, à point, à propos, à l’heure. Ueûd 10 é keñlel, il est arrive à temps, à point nommé. Pép Ird en deûz hé ge.nlel, chaque chose a son temps. Voyez Amzeb et Préd.

Kenfëlu (de 3 syll.,k(’ii-lé-Ua), v. a. Faire la leçon à quelqu’un, instruire. Enseigner. Corriger. Edilier, porter à la vertu. Part, kiûléliet. Réd eo keñlHia a-biéd hù puf/alc. il faut instruire de bonne heure vos enfants. A"’< ;o kél keñtéliel awalc’h gañd hé dàd, son père ne le corrige pas assez. Va c’hcnlélicd é dviiz dré hé c^homsiou màd, elle m’a édiCé par ses bons discours. Voyez I<i :LEM’A.

KsiNrÊLiER (de 3 syll., keñ-lc-lier], s. m. Celui qui enseigne, qui instruit, qui édiüe par son exemple. Correcteur. Régent. Précepteur. PI. icn. Kenlélier eu béd din, c’est lui qui m’a instruit, il a été mon précepteur, mon régent.

Ke^télicz (de 3 syll., Jcn-te’-Iiur’i, adj. Instructif, qui instruit. Qui corrige. Edifiant, qui porte à la vertu.

Keñti-keSta, sorte d’adverbe ou d’interjection. A qui sera le premier rendu’/ A qui aura le premier fait’ ? En Vannes, kéii-kélañ.

Keñtiz, adv. et prép. Aussitôt. D’abord. Dans le moment. Sur l’heure. Incontinent. lié c’hervel a rii, hag é leûaz keñliz, je l’appelai, et il vint aussitôt, incontinent. Keñlij : ha mè éz éaz kuit, il s’en alla aussitôt que moi. Keñliz lia ma hcr gwéliz, aussitôt que je le vis. En Vannes, kcntec’h ou kmlic’h. Voyez Kebkeñt.

Re.ntoc’h, adv. Avant. Auparavant. Plus tôt. C’est le comparatif de A-c«J,etils sont employés souvent l’un pour l’autre. lienloc’hann eu égéd égilé, plus tôt l’un que l’autre. Seul gcñloc^h, sfül ucUoch, le plus tôt, le mieux.

Keñtb, s. f. Eperon, petit instrument de fer qui sert à piquer un cheval, pour le faire aller plus vite. Ergot. Pl. ou. Eunti taol keñlr a rùaz dhé varc’h, il donna un coup d’éperon a son cheval.

Kentua, V. a. Eperonner, mettre des éperons. Part. (•(. Ileùzed ha kcûlred eo, il est Lolté et éperonné.

Keîntrad, s. f. Piqûre ou coup d’éperon. Pl. ou. Kaer en dévoa rei keñlradou d’hé varc’h, il avait beau donner des coups d’éperou à son cheval.

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Keñtrau ou Ke.’Ntuei) ou Kkñtiiê, a<iv. cl piép..Aussilôt. D’abord liirunlincnt. Debonne iieure^ A temps. A point. Voyez Keñtiz.

KE.ÑTaAoiKH (de 3 syll., keñ-lra-ouer], s. m. Celui qui donne de l’éperon, qui excite, qui encourage. Pl. icn.

Ke.ñtraoli do 3sll., keñ-lra-oui), v. a. Donner de l’éjieron à un cheval. Piquer. Aiguillonner. J’^xtilcr. Animer. Pousser. Encourager. Part. et. Keiilraouidhô mardi., ilonuvi de l’éperon à voire cheval..Wu na geñtraoueur kéd anézhaft, né rai nélrà,.si on ne reu(ourage pas, il ne fera rien. Voyez Rrücda.

Kt.ÑTRÉ. Voyez Ke.vtrad, deuxième art.

Ke.vthed. Voyez Ke>trad, deuxième art.

Ke-nther, s. m. Eperunnit-r, celui qui fait ou vend des éperons. Pl. ien.

Keñt-skbidik, s. m. Avant propos. Préa.iibule. PI. keñt-skridigou. H. V.

Ké.nveb. Voyez Kèfeb.

Kenvolrc’uiz, s. m. Concitoyen, citoyen de la même ville qu’un autre. l’I. ketuourc’hisien (de 4 i)., ken-vour-c’hi-iien). Va c htiivourc’hiz eo, c’est mon concitoyen. Ce mot est composé de ken, avec, et du ôonrc’hiz, bourgeois.

Ke.nvreCr (de 2 syll., kcn-vreùr). s. m. Confrère, qui ci^t d’une même compagnie. Pl. kenvrcüdeür. Kalz a genvrciidcür en deûz, il a beaucoup de confrères. C.e mol est composé de ken, avec, el de fcrciir, frère.

Ke.wrô ou JvBNvnÙAD, s. m. Compatriote, qui est de même pays. Pl. kenirOiz ou A-cnvràidi. Va c’henvrôad ha va amézcg eo, c’est mon compatriote et mon voisin. On dit aussi, ta bro, mon compatriote, ce qui, à la lettre, voudrait dire tout simplemenl, M0^ pavs. Kenr /oad est cimiposé de /if/i, avec, et de 6ro, pays, et delà terminaison ad, indiquant Thabitant d’un pays, d’une ville, etc.

Kbnvvallébez, s. m. Complicité, participalion au crime d’un autre. H. V.

Kéôou Keù (d’une seule S) 11.), s. m. Creux. Cavilé. Crotte. Antre. Caverne. Gouffre. Pl. ki’viou ou keiiiou (de 2 syll., ké-viuu ou keù iouK Eur c’héô ou eur c’heù brdz a zo ahoñt, il y a là un grand creux, une grande cavilé. Voyez IvAÔ.

K6ÔMDEN. Voyez Kefmden.

Keb ou Kéab, s. f. Logis. Maison. Habitation. Village. Ville. Cité. Uourg. Bourgade. PI. ton. ueàd d’ar géar, enct h la maison. lia leina a réot-hu er ger’l dinerez-vous à la maison’/ À ger é ker,de village en village, de ville en ville. On distingue ordinairement une ville d’un village, en ajout.-int au mol ker le mot luarc’had, marché. Eur ger varc’had, une ville ; à la lettre, in village de harchê ou qii A UN MABCuË. L’île iuUnité de noms de lieux et de famille, en Bretagne, commencent par le mot ker, que les Bretons, par abréviation, représentent par un seul K barré de celte manière tc..in.siau lieu il’ecrire Kerdu, ville ou maison noire, ils écrivent Jcdu, etc. IvEB, s. f. Arête, angle vif des pierres, des