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KEF

goiic donne ce mol conjme svnonjnic de ilinad, coudée. l’I. ou.

KtFlMA.ÑT ou KÉTINIANT OU RÉFNIAÑT, S.

m. Cdiisin au qualrième degré. Pl. éd. Voyez Kendkbf.

Kéfinu.ñtez ou Kévinia.ñtez ou Kéfmañ-TBZ, s. f. Cousine au qiialricme degré. Pl. éd. Voyez Kéniterf.

Kéfleùëou Kévleié ou KeClé ide2 syll., kef-leùd ou kà’-leùé ou kcù-té), adj. Il ne se dit que des vaches pleines. Bioc’h kéflcùé ou keùU, vache pleine, qii porte un veau.

Kéfli’sk, s. m. Agitation. Emotion. Mouvement. Remuement. Mohililc. TrouMc. limcule. Sédition..4r c’Iiéflusk cùz ar gatoun, le mouvement du cœur. Kéflusk zô r’hnaz er vrô-man, il y a encore du trouble dans ce pays-ci. On dit aussi keülusk. 11 s’emploie aussi comme adj., et signifie mobile, qui se meut, ou peut cire mû. Voyez. Lusk.

Kéfluska, V. a. Agiter. Mouvoir. Emouvoir. Remuer. Troubler. Rranler. Pari. el. t"am géjluskil kcl, ne m’agitez pas. On dit aussi /tfiKuifto. Voyez LtsKA.

KEficsker, s. m. Celui qui agite, qui émeut, qui remue, qui trouble. At ;italeur, qui excite à la révobe, li la sédition. Séditieux. P’actieux. Pl. ien. Kalz géjluskérien a zô er géar-mañ, il y a beaucoup d’agitateurs dans cette ville.

Kefn. Voyez Kein.

Kéfniañt. Voyez Kéfiniañt.

KeFNIDEN ou KÉÔMDE.-<iOU KlFMDEN OU Kl-

NiDEfi (celte dernière prononciation est la plus usitée aujourd’hui), s. f. Araignée, insecte. PI. kefnid ou kéonid ou kij’nid ou kinid. Eut ginidcn zô warhô saé, il y a une araignée sur votre robe. Gwiad kefnid, de la toile d’araignée. En Vannes, kañvniden.

Kefniden-vob. Le même que kéméner-vôr.

Kefmden-zoiHj s. f. Ecrevisse d’eau douce. Voyez Géoren.

Këfrann. Voyez Kévben.

Kéfré. Voyez Kévbé.

Kéfrèdeb,s. m Un homme rêveur, pensif. PI. icn. Je ne connais ce mot que par le Dictionnaire de Le Pelletier. 11 ajoute que l’on donne aussi ce nom au plongeon, oiseau aquatique. La première signification donnée p.ir Le Pelletier au mot kcfréder, le rapproche assez, pour l’origne, du suivant, kéfridi. En effet, un commissionnaire, un homme affairé a ordinairement l’air pensif, l’air rôveur.

Kéfket. Voyez Rêviiet.

Kéfridi ou Kévridi, s. f. Commission, charge donnée à quelqu’un de faire quelque chose. Message. Députalion. Envoi d’un exprès. Affaire pressante. Pl. ou. Grcad cm ciiz bô héfridiou, j’ai fait vos commissions. A btnii kéfridi, tout exprès, à dessein, de propos délibéré. — En Cornouaille on prononce kéordi. H. V. Voyez Kanmaddr.

Kéfridia, V. a. Négocier, traiter une affaire. Part. cl. H. V. K£r.EL ou Kécil, s. f. Quenouille, bâton

KF.I

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que l’on entoure vers le haut de chanvre, de lin ou de laine, pour filer. Ce bâton est ordinairement un roseau. Pl. iou. Eur gégelgoañt hnc’h fur azé, vous avez-là une jolie quenouille Quelques-uns prononcent kigel.

Këgéi.iad ou Këuiliad (de 3 syll., ké-géliad ou kc-gi-Uad), s. {. Quenouillée, ce qui garnit une quenouille. Pl. ou. Rôid eur gtijèliad Itn d’ar jilac’h, donnez une quenouillée de lin.’i la servante. Quelques-uns prononcenl kigéliad. Voyez Iaben.

Këqii.. Voyez Këgel.

Kegin, s. (. Cuisine, endroit de la maison où Ton prépare les viandes el autres mels. Chère. Ordinaire. Pl. ou ou iou. Treùd co ar gegin gan-cñ-mé, la cuisine est maigre chez moi. Id da zibri cunn lamm er gegin, allez manger un morceau à la cuisine.

Kegin. Voyez Gegin.

Kegina, V. n. Faire la cuisine. Apprêter les viandes el autres mets, l’art, et. /’/ou a gtginô hiriù ? qui est-ce qui fera la cuisine aujourd’hui ’.'

Keginer, s. m. Cuisinier, celui qui fait la cuisine PI. ien. h’asid ar penn Icùé-zé d’ar c’hcginer, portez celte tête de veau au cuisinier.

Kegimërez ,s. f. Cuisinière, celle qui fait Iji cuisine. Pl. éd. Livirid d’ar geginérez né két poaz awaWh hé c’hik, dites à la cuisinière que sa viande n’est pas assez cuite.

Kégit, s. f. Ciguë, plante vénéneuse. On la nomme aussi pempiz.

Keida (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, kci-da], v. a. Egaler Égaliser. Rendre égal. Part. et. Bikenn na gcidô hé vreùr, jamais il n’égalera son frère, l’énaoz é keidothu al lôJennou’ ! comment égalisercz-vous les parts ? Voyez Keuma el Keit, prem. article.

Kéidel. Voyez Këdez.

Kein, et dans les livres el écrits anciens, Kefn ou Kevn, s. m. Dos, la partie de derrière de l’animal entre les épaules et les reins. On le dit aussi en parlant du dos d’un colïre, d’un siège, etc. De plus, la quille d’un vaisseau. PI. ou. Trôid hô kein, tournez le dos. Xé kéd Ituel awalc’h ar Kczen-ié évid ôbcr gant hañ kcin eul lé.ilr, cet arbre n’est pas assez haut pour en faire une quille de vaisseau. Kein-ouc’h kein, dos à dos. Kein-é-kein, directement opposé, tout à fait contraire.

KEiNA(dc 2 syll., en prononçant toutes les lettres /ici na), v. n. Prêter le d’os. S’efforcer de soutenir du dos ou par le dos. Plier sous le joug. Part. et.

Keina ou Keim (de 2 sylL, en prononçant toutes les lettres, kci-na ou kei ni), v. n. Gémir. Se plaindre. Se lamenter. Part. et. Kcir.cd <■’ deûz héd ann nô :, elle a gémi toute la nuit. Voyez Keinvan et Klehma.

Keinek (de 2 syll., en prononçant toules les lettres, kei-nck), adj. et s. m. Qui a un gros 1 dos. Qui aie dos large. Pour le plur. du subst., I kcinéien. Eur c’htinck co, c’est un gros dos, j il a le dos large. Obcr a ra hé gcinck, il fait

le gros dos, il se voûte i dessein. Ktinik est