Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/167

Cette page n’a pas encore été corrigée

BER

rcmcnl d’un soufflet de forge ; — de plus, i7 signifie deui !, mais alors il isl niasciiliii. U. V. Pl. eu. Le naolestdu dialeclede>aniies ;ailleurs on dit mégin.

Hec’h. Voyez Béach.

Lec’iie^, s. f. Coructlc, cocfTe. Pl. bec’hcnnou (Lag.) H. V.

Bëc’uia (de 2 syll., lé-chia), v a. el n. Charger. Accabler. Peser. Etre pesant. Etre à charge. Pari, béc’hiel. lié léc’lded ounn, je suis trop chargé. Bc vécliia ara, il l’accable. Béc’hiuz (de 2 syll., bé-clùuz), adj Pesant. Lourd. Accablant. Onéreux. Qui est à la charge. Gwall béc’hiuz eo, c’est bien lourd, bien pesant, bien accablant. AV ci’co Aet i^c’/iiuj bràz, ce ne sera pas très-onéreux. Béia. Voyez Bégia.

Bëiérez. Voyez Bégiérez.

Bel. Voyez Pézel, premier article. Bel, s. f. Combat. Bataille. Pl. ou. iLag.) En Galles, bel. H. V.

Béla, V. n. Coraballre (Lag.) Part. ei. En Galles, béla. H. V.

Belk, s. m. Petit bout de chevron sur la couverture d’un bâtiment. Pl. ou. On dit aussi dans le même sens berr-kébr, à la lettre, COCBT CnEVBOX.

Bêlek, s. m. Prêtre, celui qui a l’ordre et le caractère du sacerdoce. En général, tout ministre de culte. Pl. bcléicn (de 3 syll., en prononçant toutes les lettres, bclc-icn). Ar béleg en dcii : ho limézel, le j)rétre qui vous a marié. Kah béle’ien a zo marô warléné, il est mort beaucoup de prêtres l’année dernière. Bélek, et son diminutif béléyik, sont des noms de famille fort communs en Bretagne. — Bèlckjuzev, lévite, prêtre juif. Ausone nous apprend que Béleck est synonyme de Druide et qu il signifie Mimstre de Bel, ouBélen, dieu des anciens Bretons. En Galles, baélok Eugaél, bailek. IL V.

Bélek, s. m. Petit poisson de mer, qui est une espèce d’éperlan, et qui est connu en Basse-Bretagne, où il n’est pas rare, sous le nom de petit-prêtre. Pl. béU’ien. Prênil bvléien évid hor c’hoan, achetez des éperlans pour notre souper.

Bélek, s. m. C’est un des noms que l’on donne à la bergeronnette, oiseau qui fréquente les bords de l’eau.

Bélégi, V. a. cl n. Ponncr la prêtrise. Ordonner prêtre. Se faire prêtre. Prendre l’ordre de la prêtrise. Part. cl. Hélèged eo bédar zixun drémincl, il a été ordonné prêtre la semaine dernière, llélégi a rai, mur gell, il se fera prêlre, s’il peut

Bélégiez, et, par abus, Bélégiach (parcft français), s. f. Prêtrise. Sacerdoce. Le caractère de prêtre calliolique.

Bêler, s. ra. Cresson d’eau. Kals a vcler a zù tcar diù d’ar fvuñleun, il y a beaucoup de cresson autour de la fontaine. Belc’ii, s. m. Graine de lin encore sur sa lige, ou plutiM baie de lin, l’enveloppe de sa graine, — etbaicen général. ILV. Uclc’hen, BER

i4>

fém., une seule baie de lin avec sa graine, lléd co teniia ar belc’h, abarz lakaad al lin erin dour, il faut oler la graine, avant de mettre le lin dans l’eau. Le P. Grégoire écrit polc’h et Lulc’b, mais l’usage, au moins en Léon, est pour bck’h.

Belciiloré, s. m. Baccalauréat, premier degré universitaire. Ce mot, comme le latin, est composé de belc’U, baie, et de loré, laurier. IL V.

Belc’uloréocb, s. ra. Fiachelier, promu au baccalauréat. ’ Lag) H. V. Béli, s. f. Pouvoir. Puissance. Autorité. Souveraineté. Dignité — Dans les vieux livres, il signifie souvent bailli, nom d’anciens cifîicicrs publics qui vient dn celtique. En Galles, il veut dire dévastahon. En Irlande et Ecosse, où il s’écrit Bailli, il équivaut au français. IL V. Vré hcvéU, par sa puissance. y hoc’h eûz béli é-béd war-n-oun, vous n’avei aucun pouvoir, aucune autorité sur moi. Bêliad. Voyez Pézéliad.

Bell, s. f. Soûle, sorte de jeu de balle populaire en Bretagne. (Lag.) Lue seule souie, ifei/cn. Voyez Mell. IL.

Bélôst ou Bilost, s. m. Croupière, morceau de cuir rembourré que l’on passe sous la queue d’un cheval. Croupion, extrémité du bas de l’échiné. De pins, |iénultièmc, avantdernier. Pl. ou. Raid ann askcl d’in, liamirid ar bclost évid-hoc’h, donnez-moi l’aile et gardez le croupion pour vous. Àr bilosl édù, il était le pénultième.

Bêloir, s. m. Batailleur, combaltant. ’Lag.) Pl. ic«. j5e7our est un nom commun en Bretagne. IL V.

Béliz, adj., qui aime les batailles (Lag.) U. V.

Bemdez ou Bemdiz, adv. alj. et s. m. Chaque jour. Tous les jours. De tous les jours. Ouvrable. J)’a7u zi é teù bemdez, il vient tous Us Jours chez moi. Hé dil. ad bemdez a ioa gaül-hi, elle avait ses habits de tous les jours. IMusieurs prononcent pemdez. War ar pemdtz ou bien d n/in dcisiou pcmdez, aux jours uuvrablcs. Ce mot est composé de pcb ou bép ou béb, chaque, et de deiz ou déz, jour. Bem. noz, adv. Chaque nuit. Toutes les nuits. Bemriàz éz ann erméaz, je sors toutes les nuits. Ce mot est composé de pcb ou bép ou béb, chaque, et de noz, nuit. Bén, s. m. Taille. Ce mot no s’emploie jamais seul, mais on dit mcan-béH ou viéanhénérez, pierre de taille.

Béna, V. a. Tailler. Il se dit particulièrement en parlant des pierres, et l’on y ajoute communément le plur. mein, pierres. Béna mcin, tailler de la pierre ou des pierres. Bëmazez, s. m. Architecture. Ce mot s’emploie particulièrement pour l’architecture religieuse et peut avoir été introduit par les crois. ides, car on dit bcnays, pour architecture, en arabe. H. V.

Bén. azézeb, s. m.. rchitecle. Pl. im. U.. ’ Be. ndel, s. m. Moeu, celte partie dumi-