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Ird, cet Iiommc ne peut suffire, satisfaire à tout.

  • lUsTAitD, adj. ct s. m. TÎAlanl. Enfant illégitirüc.

Fils naturel. V[. baslarürd, cl, iilii§ communcraciit, bhlcrd. Peùiiidsa ar rhlerd a zo lioañl, en général, les bâtards SDnl d’une jolie figure.

  • Bastardez, s. f. Râlardc. Fille illégitime,

naturelle. Pl. baslardihed ou hcsierdczed. Eur vaslardez vilian é dciiz, elle a une petite fille natureüe.

•Bastaroiez, et, par abus, BASTAriMAcii (par ch français), s. f. Uàtardise, élat de celui qui est bâtard, enfant naturel. Ar (jwir a vaslardiez, le droit do bfttardise, droit du rui deFr. ince de succéder aux b ;itards. Baster, s. m. Pourvoyeur, celui qui est charge de fournir. Pl. icn. H. V. Bastidic. f. z, s. f. Surtisance, ce qui suffit, ce qui est assez. Jlor baslidiijez hon eùz aiiéshañ, nous en avons notre sullisance. Voyez GwALc’ii, deuxième article.

Bastodt. Voyez Basta.

Bastroijif. in, V. a. Parbouiller. Souiller. GStcr. Kmlirouiller. Part. et. UaslroxiUd édcûz ht’. daouarn, elle s’est barbouillé les mains. Ce niot est du dialecte de Vannes. Voyez Stla-BASTRocLKn, S. m. Barbouilleur, celui qui barbouille, qui souille. etc. Celui qui peint grossièrement. Pl. ion. Ce mol est du dialecte de Vannes.

Bastuz, adj. Suffisant, qui suffit. Né Jcà basluz ann drà-zc, cela n’est pas suffisant. Batalm, s. f. Fronde, tissu de corde avec quoi on lance des pierres. Pl. ou. Hé ziskared en deùz gañd eunn laol balalm, il l’a renversé d’un coup de fronde. Quelques-uns prononcent ballajn.

Batalma, V. n. Fronder, se servir de la froflde. Lancer des pierres avec une fronde. Vavt. el. IlaCalma a ra a bouéz hé zivrcc’h, il fronde à tour de bras.

Batalmad, s. f. Coup de fronde. Pl. ou. Eitr batalmad en dcùz béd war hé ddl, il a reçu un coup de fronde sur le front.

Batai. mer, s. m. Frondeur, celui qui se sert de la fronde. Pl. icn. Eur batalmer brâz eo, c’est un grand frondeur.

Bataraz, s. f. Massue, bûton noueux et beaucoup plus gros par un bout que par l’au-Irc. Pl. ou. Névalé nrpréd héb héviilaraz, il ne marclie jamais sans sa massue. Bav. Voyez Bao.

Bava ou Bavi, v. a. et n. Engourdir, rendre comme perclus. Endormir une partie du corps, en sorte qu’elle soit presque sans mouvement cl sans sentiment. S’engourdir. — Celer. H. V. Part. ef. liaved eo hé c’hdr gañd ar riou, le froid lui a engourdi la jambe. Bavédik ou Bavidik, adj. Engourdi. Au figuré, slupide. Tmiie. Aé kél bavidik hôvtdp héna, voirc fils aîné n’est pas engourdi. n’est pas timide.

Bavi. Voyez Bava.

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Bavidik. Voyez Bavédik.

B. Àz, s. f. Bâton, long morceau de bois qu’on peut tenir à la main, servant à divers usages. Pl. 6isier(dc 2syll., bi-sicr ^. Lurtdz a zanu benn, un bâton à deux bouts. — Eur prnn-bdz, Un casse-tète, à la lettre, ln niTo.> A TÈTE, c. à-d., à gros boni. H. V. Eunn taol hdz, un coup de bâton. En Vannes, bdc’h. Pl. bic’hicr.

  • I5ÀZ, adj. Peu profond. Peu creux. Qui est

près de la superficie. Ulé a grédé c oa bdz ann doiir aman ; hôyen doun eo, je croyais que l’eau était peu profonde ici ; mais elle l’est beaucoup.

Bàz-kannérez, s. f. Battoir, palette en bois servant à battre le linge pour le laver. Pl. bisier-kannérez.

H. vz-DOTU, s. f. Crosse, bàfon crocliu pour jouer au jeu de la ciosse. Pl. bisicr-dotu. Torred eo va bdz-dolu, ma crosse est rompue. B. iz-iÙD, s. f. Bàton gros et court, qui sert à mêler la bouillie sur le fi’U. Pl. biiier-iod. Ar vdz-iûd a zâ devel, le bâton qui servait à mêler la bouillie est brûle. Ce mot est composé de bdz, bàton, et de iôd, bouillie. B. iz-LOAEK, s. f. Béquille, sorte de bâton, qui a parle bout d’en haut une petite traverse, sur laquelle les vieillards, les infirmes ou les estropiés s’appuient pour marcher. Pl. bisierloaek. Né hell rmd balé néinéd gañd eur vdzloaek, il ne peut plus marcber sans béquille. Ce mot est composé de bà :, bâton, et de loaek, adj. dérivé de loa, cuiller, et pouvant signifier qui a la forme de cciller. Je ne connais ce mot loaek employé que dans le composé bdz-loack.

B. iz-VALAN, s. ra. et f. Entremetteur, entremetteuse, celui ou celle qui fait métier de former des mariages, de faire, pour les jeunes gens, la demande aux parents, des jeunes filles en mariage. Pl. bisier-balan ou bdz-valaned. Digémérel mdd eo béd ar bdz-vainn, rentremettcur a été bien reçu. Ce mot est composé de bdz, bàton, et de balan, genêt, apparemment parce que les personnes qui se chargent par état de ces sortes île commissions se distinguent en portant une canne de cet arbuste. Lorsqu’ils ont réussi dans leur mission, les nouveaux mariés leur doivent au moins une paire de bas à coins jaunes. Bazad, s. f. Coup de bàton. Pl. ou. iiañd eur imzad en dcùz lazed ar r’/ii, il a tué le chien d’un coup de bâton. Le plur. bazadou exprime ce qu’on entend en français par bastonnade, volée de coups de bàton. N oyezB. iz, pri’mier article.

Bazata, v. a. Bâtonner. Battre. Frapper du bàlon. Donner des coups de bâton. Part. et. Dalc’hed ho deùz al lacr enn ti, hag hô deii : hi vazatct kié, ils ont retenu le voleur dans la maison, et l’ont bàtonné d’importance. En rm vazata, se battre à coups de bàlon. Voyez Uvz, premier article.

Bazataer, s. m. Donneur de coups de bàlon. Celui qui aime à donner des coups debâ-