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Bii. tMUK, adj. Abondant cn gsiKit. ÜAi. A>RK, s. f. Lieu planté dcgeii(»l. — tîciictaic. II V. Pl. balani’ijnu oi bdtanéier. Quelques-uns prononcent banakk. V. u Vanne.", hruah’k ou bonalek.

llu. AVEM. Voyez BiLlI’K.’y.

ItiiniM^, V. a. Altérer, causer la soif. Part. balbéel. Er tjwin ê en déz hé valbéel, c’est le vin qui l’a altéré. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Séc’hédi.

TiM. uËzec’ir, adj. Qui est habituellement altéré. Qui a souvent soif. (", e mot est du dialetlc de Vannes. Voyez Séc’iiêoik. • Ualdouza ou Bal30iéza (de Irois sylliili., bal-bouij-za), v. a. et n. Bredouiller. Barbouiller. Salir. Balbutier. Parler mal ou mal à propos. Part. et. lier mézeg é oa, n’en deiiz gréât ncinétbalbouza, il était si liimleux, qu’il n’a fait que balbutier. Voyez Daboiza. • Baldouzer. s. m. Brciloiillcur, celui qui bredouille, qui balbutie. Pl. ien. tur balbouzer n’eo kén, ce n’est qu’un bredouilleur. •.’ Baldouzërf. z, s. m. Bredouiliemeiit, action de bredouiller, de b. ilbulier. Eur gauii brdz a ra oal-hañ arbalbouzérez, le bredouillemcnt lui fait très-grand tort. Baliî, s. m. Marche, mouvement de celui qui marche. Action de marcher. Promenade.

— Procession. Marche guerrière. H. V. Uaou zervez balé zô, il y a deux journées de marche. Déomp da ôber eur balé, allons faire une promenade. tVarvaiê, debout, levé. War valé é ma bréma, il est debout actuellement, i ! se lève, il n’est plus au lit. Voyez Kerz. Baléa ou B. ILA, et, par abus, Balé, v. n. Marcher. Cheminer. Promener. Se promener. Part, baléel. Skuiz ounn, né hellann mui baléa ou balé, je suis las, je ne puis plus marcher. Haléed hoc’h etiz kalz hiriô, vous vous êtes beaucoup promené aujourd’hui. Voyez Ker-ZOfT.

Baléaden, s. f. Promenade. Action de celui qui se promène. Pl. baléadennou. Da ôbcr rur valéaden eo éal, il est allé faire une promenade. Voyez Balé.

Balek, s. ra. Opposition. Sorte de dégoût pour quelque chose. lialeg am eûz ô voñd di, j’ai de la répugnance à aller là. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Èrez. Baied, s. ra. Auvent, petit toit en saillie pour garantir de la pluie. Pl. ou. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Eur baled en dettz saved aziouc’h ann or, il a construit un auvent au-dessus de la porte. Voyez Apocel. Baléer, s. ra. Marcheur. Promeneur. Pl. icn. Eur baléer kaer eo, c’est un fort marcheur, un grand promeneur. Voyez Keezer. Baléérez, s. f. Marcheuse. Celle qui marche eu se promène peu ou beaucoup. Pl. ed. Eur valéérez vihan oc’h, vous êtes une petite marcheuse. Voyez Kebzérez.

Balcg, s. m. Saillie ou avance d’un bâtiment. Pl. ou. Eô li en dcûz eur baleg brdz war ca hini, votre maison a une grande saillie sur la mienne. On dit aussi balir, dans le mtint’ sens.

BàLftoi, v. n. Saillir, en ternie d’architecture, s’avancer en dch(jrs, en parlant d’un balcon, d’une corniche, etc. Part. et. Voyez Ualiba.

Ualéui, V. a.. voir de la répugnance pour quelque chose, de l’antipathie pourquel(|u’un. Uégoilter, donner de l’éloigneraent. Part. et. (le mot est du dialecte de (Cornouaille. Balégi’z, adj. Saillant, qui avance, qui sort en dehors, qui fait saillie, en parlant d’un bAlimetit. Voyez Dai. iruz.

liii. F. i, s. f. Macreuse, oiseau de mer. Pl. éd. Huiez est tout simplement le féminin de bal, prcm. art. Ce mot pourrait donc se traduire ainsi : celle qui a u. nb taciib ou mabqub DLANCUE. Voyez Galdl’.

Balc’u, aïij. et s. m. Fier. Allier. Hautain, l’anfaron. Arrogant. Isirouche. Hagard. Etourdi. — Orgueilleux. H. V. Pour le plur. du substantif, baie’ lied. Ilalc’li eo hé lagad, il a l’icil hagard. Italc’h brdz eo ann dén-iaouañkzé, ce jeune homme est bien étourdi. Àr bal-_ c’hed n’int karet gañd dén, les gens fiers et arrogants ne sont aimés de personne. Halc’h est un nom de famille fort commun en Bretagne.

Balc’iiaat, V. a. et n. Rendre ou devenir fier, arrogant, farouche. Part, balc’héet. Balc’hder, s. m. Fierté. Hauteur. Fanfaronnade. . irogance. Etourderie. — Orgueil. H. V. Leûn eo a valc’hder, il est plein d’arrogance.

Balc’hez, s. f. Femme fièrc, hautaine, arrogante, étourdie. Pl. éd. Voyez Balc’u. Bali, s. f.. 4. 1lée plantée de grands arbres, qui conduità une maison,. venue. Pl. ballon. È penn ar vali é kéfod ann ti, au bout de l’avenue, vous trouverez la maison. Balir. Voyez Baleg.

Baliba, V. n. Saillir. En terme d’architecture, s’avancer en dehors, en parlant d’un balcon, d’une corniche, etc. Part. «(. Voyez Baléga.

Ralibez, adj. Saillant, qui avance, qui sort en dehors, qui fait saillie, en parlant d’un bâtiment. Voyez Balégdz.

’ Balisen, s f. Valise, long sac de cuir. Pl. Balisennou. H. V.

Ballin. Voyez Pallin.

Balok, s. m. Baquet. Cuvier. t)e plus, menton, la partie du visage qui est au-dessous de la bouche. Pl. balogeu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Bal, deu. îième article, et Helgez.

B. tLTiM. Voyez Batalm.

Baméi. i, V. a. Enchanter. Ensorceler. Endormir par des contes. Tromper. Part. eJ. Bamed é oé, il fut ensorcelé. Pérak baméin anéhoñ, pourquoi l’endormir par des contes, le tromper. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez BoÉUA, Toüella et Strôbi. nella. Bamérec’h, s. m. Enchantement. Ensorcellement. Action d’endormir par des contes, de