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ncz. Ànn. lotnm Dntié, c Seigneur, o Seigneur l)i(.’ii. Kr ijéur éma-h-ii uiin uulrnu > monsieur fSt-il ! I. i maison ? Vaaotruunex iñt, ce sont nu’S maîtres. Hors de Léon, olrou, excepté en Vannes, où l’on dit etitreli. — En Galles, alruiju. H. V.

Auir. oi’MA fde 4 syll., an-trouni-a), y. a. Maîtriser, (iuuverncr en niallrc. Dominer. Empaiinier quelqu’un, se rendre maître de son esprit, l’art, aolrouniel. Aolrouniet eo gañd lié c’hri’g, il est maîtrisé par sa femme, sa femme le malirisc.

AoTBOL’siF. z(dc 4 syll., ao-trou-tn-e :^, s. f. Seigneurie. Maîtrise. Autorité. Juridiction. £ùz lu’ aolraunu-z é talc’hami, je relève de sa seigneurie. Dinddn va aolrouniez e m’oc’li, vous êtes sous mon autorité, sous ma juridiction. Hors de Léon, ôlroniez ou Olrouniez. Aou-Aoïi, interjection qui marque une douleur subite ou la fatigtic. Ouf ! AoUEL. Voyez Avkl.

AoLEN. s. (’. Inspiration poélitpie. Génie poétique. En Galles, aicen. h’anaoticn. Chant, d’inspiration. (De lidn, chant, et de aoucn. Ce mot est le même que av-en, rivière, ici employé au figuré.) il. V.

Aoii. Voyez Haôi.

Aouid (de 2 syll., a-ouid), s. m. Enflure aux mains, suivant les mis, et mal aux yeux, suivant les autres. Enn aouid é zou yét-han, il a les mains enflées ou bien il a mal aux yeux (Vann.) — Eidlure en général, soit aux mains, soit aux paupières. H. V.

AoL-. N ou AoN, s. f. Peur. Frayeur. Épouvante. Crainte. Timidité. Aoun am cùz raz-hañ, j’ai peur de lui. Gaiid aoun na zenfé, de crainte qu’il ne vienne. En Vannes, eùn (d’une seule syll.) Voyez Spocnt. AofNiK ou Ao :«iK (de 2 syll., aou-nik ou ao-nik), pour Aoo^EK, non usité, adj. Peureux. Clraiutif. Timide. Hômàb a zô gwuU aonik, votre fils est fort peureux. Voy. Spoi’ntik. AouR, s. m. Or. De l’or, métal jaune, le plus précieux de ceux connus. Eur iak’had «ONT, une bourse pleine d’or. — En Galles, uour. En Gael-irland. et écoss., or. H. V. AooRf. p. iL (de 3 syllab., aou-ré-ddl ou aour-é-ddl), s. m. Séneçon, plante. Suivant le P. Grégoire, auuréddl est l’orvalc ou toutebonne, et son interprétation tient, je crois, à la comparaison qu’il a faite de ce nom breton avec le nom français orvale, pour Oh-vaut, dit-il. C’est de là qu’il part pour expliquer ainsi le mot breton aoureddl.- aaur é ddl, il ou elle vaut de l’or. Sans contester l’origine du mot français Orvale, je me permettrai quelques observations sur l’origine donnée au mot breton aouréddl, par le P. Grégoire. Je dirai d’abord que sa phrase n’est pas conforme au génie de la langue ; il fallait aour c Idl, ou bien aour a ddl ; aucun Breton, s’il est instruit dans sa langue, ne dira le contraire. Mais si ce nom s’applique au séneçon, la décomposition du mot offre un sens approprié à la physionomie ou au physique de la plante, ARB

et, de plus, elle n’est pas en opposition avec kl grammuin- pour le s<iii et l’arruiiReajent des mots. Aouréddl, comme nom donné uu sen»çoii, si-rait donc expliqué ainsi : aour lu : dût, son front est d’or, ou bien aonrtd ddl, pour anuret tdl, front doré ; ce qui cotiuent parfiiitenient au séneçon couvert de buutoni. Noyez MadrA, BAKftet Haoi oKft.

AoijRÉDE. N (de 3syll., a’iij-r^-dc/i ou aotir-édc’n), s. f. Dorade, poisson de mer. 11. aoiirédeniied. Kunn aouréden hor bizô d’hon Um, nous auronsune dorade àdliier. Voy. Si-É». SkulaX : AoiRi. Voyez Ai. AOLRi.

AoüBPiMA. Ñi), s. m. Arsenic, métal qui se volatilise avec une odeur d’ail. (Corn., En frég., AnurlioH. II. V^

Aoz, s. f. Nature. Figure. Forme. Façon. Manière. Disposition. Pré|)aration. Arrangement. Accommodage. Etal. Humeur. Herviz ann aoz eùz ann Iraou, suivant la nature dej choses. Enn aoz-zé eo é tléod hé ùber, c’est de cette façon, de cette manière que vous devrez le faire ! A’e oa kéd a aoz vdd hiriâ, il n’était pas de bonne humeur aujourd’hui. Ilors de Léon, ôz.

Aoz, s. f. Lit, canal par où coule un ruisseau, une rivière. Pl. aosiou fde 2 syll., aosiou ). Ar sler a zô éad er-méaz eùz hé aoz, la rivière est sortie de son lit. Voyez K. 4 !<, 2"^^ art. AozA { de 2 syll., ao-za), v. a. Former. Façonner. Disposer. Préparer. Accommoder. Arranger. Traiter. Part. et. lié aozed em eûz va-unan, je l’ai formé. façonné moi-même. Itéd eo aoza lein, il faut’ préparer le dîner. Uon aozed en deùz gant madélez, il nous a traité avec bonté. Hors de Léon, ôza. AozjDiGEZ (de 4 syll., ao-zi-di-gez), s. f. Action de former, de préparer, etc. Hors de Léon, ôzidiges.

AozitMe2syll., ao-ii0. s- m. Osier, arbrisseau. De l’osier, ^oïjifn, fém. Un seul pied ou une seule branche d’osier. Pl. ao^ilennou, ou simplement aozil. Eur c’harel aozil en dcûz pro’lied cvid hé vdb hihan, il a acheté un berceau d’osier pour son pctit-ûls. Hors deLéon, ôiU. A p. Voyez As.

Apotim, s. ra. Bile. Humeur animale janne, amèro, dont I» sécrétion se fait dans le foie. Apocel (de 2 syll., o-psue/), s. m. Auvent, petit toit en saillie pour garantir de la plaie

— ou du vent (d’où vient son noni ; ouel étant une contraction d’aoMfi ou d’ai’ei). H. V. PI ou. En em likid dindàn ann apouel, mettez-vous sous l’auvent. Voyez Baled. Aprék. s. m. Contrition ; détestation de ses péchés. (Lag.) Gtoir aprék, contrition parfaite. n. v.

Apréka. t. n. SonfBer ; être essoufflé ; être contrit. Part. et. (Lag.) H. V. Ar, article défini. Il représente, en français, les mono’^yllabes le, la, les. Ar se place devant les consonnes, excepté devant d, n, t, où l’on met ann, et devant l, où l’on meta ?..-Ir 6ara, le pain, ^r p«)in, la tête. Ar ramm, a mire. Armerched, les filles. En Van.