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nais ce mut que par le DirtionnairedeLc PclleliiT. Voyez Kohm, "i" ;irt., et Koñ. AShKL< ’iiHii, s. 111. Kcu-fi>lk»t. Ki’u nocliirtK’ cl errant. I. utin. l’I. ien ou ed. Gwékd a rilhu ann aiVielc’ker-zé ? Voyez- vous Cf l>iifollet ?

AVftcUiZ a diid a gréd hiriô enn añkfll’héiien, 

il y a ("’" «J*-" (isrsonncs aujourd’hui (|ui iToieiitaux lutins. Voyez ItuoKL-.’vrtz. A. Sken, s. f. Afllictioii. Chagrin. Inquiélude. Peine d’esprit. Pl. fou. Atikhiiou brdz am eiiz béd er hloai tréménet, j’ai eu de grands chagrins, de grandes afilictions l’année passée. En Vannes, añkin.

A. Ské !<(I. (ic’i syll., añ-ké-nia], v. a. Aflliger. Chagriner. Inquiéter. Part, añkéniei. Abaoué neùzé eo aûkéiticl meùrbéd, depuis ce temps-là, il est Irès-aflligé. En Vannes, añkiniein.

A. xKÉNU’z (de 3 syll., añké-niuz), adj. Aflligcant. Chagrinant. Inquiélant. Añkéniuz eo hé gléñvei, sa maladie est inquiétante. A. ÑKI.>. S’uycZ A. ÑKEN.

A. NKO. IAT. Voyez AÑK01IN.*.

A^KOÉ ou ASkopé (de Ü syll., añ-koé ou añ-koué], s. m. Luelle, ap|iendice charnue qui est à rc. Ktréraité du palais, à l’entrée du gosier. Saouein cnn añkoé, remettre ou lever la luette. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez IIcoEN.

A. ÑROU, s. m. Pl. Mort. Trépas. Agonie. .

goisse de la mort. C’est par superstition que les Bretons donnent ce nom à la mort, n’osant pas prononcer son véritable nom. Ann imkou »a espern dén c-béd, la murt n’épargne personne. Ema enn añkou, il est à l’agonie, il est dans les angoisses de la mort. Quelquesuns prononcent eñkou, dans ee dernier sens. Kn Vannes, añkeu. — En Galles, añ(/cu H. V. A. Skol’i, V. n. Mourir. (Vocab. breton du 11= siècle.) H. V.

AnKOCN. V, ou AÑKOU. NAAT, ou A-ÑKODSAc’haat, ou ASkounêc’haat, V. a. Oublier. Perdre la mémoire, le souvenir. Part, et ou t’et. N’am añkounait, ou ankounac’hail kci, ne m’oubliez pas. En Vannes et Tréguier, añkoual ou añkout. Voyez Koi’.> et Kodña. Ankocnac’u ou A-Skolnéc’h, s. m. Oubli, manque de souvenir. Ma n’em eùz kéd hé gased d’é-hoc’h, eo drè mkounac’h, si je ne vous l’ai point envoyé, c’est par oubli. Voy. Kou. n. Axkounac’halz ou Ankoonéc’hal’z (do 5 syll.), adj. Oublieux, sujet à oublier, qui oublie facilement.

A. ÑDEN, s. f. Raie, trait tiré de long avec une plume, un crayon, cle. PI añdennou. Voyez RoDDEN. — Lagadoc le traduit aussi par nonne, religieuse. H. V.

A. Sdévrek, s. f. Monceau, tas de fumier. Pl. añdévrégi. Hiziu ë poulc’her enn añdévrek ira :, c’est aujourd’hui que l’on entame le grand monceau de fumier. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Bi’ktugen. A^UERv. Voyez EÑDEni’.

A. ÑDRA ou Endra, conj. Tant que. Tandis que. Pendant que Aussi longtemps que. ^ñ-ANO

dra vévinn, tant que je vivrai. Añdra ou o/îdra (jitutk, pendant qu’il dort. >r. v., s. m. (lorvée, journée de travail qui ? les >assaiix dexaicnt au seigneur du payi. Pl. iou. h’alz a an^riuua ilf’unn, je dois beaucoup de corvées.

Anéhi ou Anëbia (de 3 syll., a-né-ria, v. n. Faire des corvées. Part, antfret ou anériel. lied ar zizun uunn béd oc’/i anéii ou anéria, j’ai fait des corvées toute la semaine. .■

éval, g’, m. Animal. Pl. éd. Anéval péuar-rroddffc, animal à quatre pieds. Annanévaled don, les animaux domestiques. En Vannes, ém’cal ou énat. — En Galles, anivtl. H. V. Anéz, adv. etcorii.. Sans. Sans cela. Autrement. Sinon. Anéz è oac’h koUel, sans cela, autrement vous étiez perd u. ;lne’z/iVme7l(-»e ne oa MC(r(u-’/tr««<, sans cela, il n’y avait rien de fait. Anez, s. f. Malaise (Lag.) Voyez Diez. Amêzha. v, pron. pers. Lui. Le. lie lai. Il ne s’emploie qu’à l’objectif (l’accusatif des Latins ), ou au second ras le génitif). Ho kinilerf a kasa anézhañ, votre cousine le hait, félrd a tévéreur anézhañ ? Que dit-on de lui ? — En (!üni. et en Trég., anchañ. En Vannes, anéhoñ. H. V.

Anëzih, pron. pers. Elle. La. D’elle. De même usage qucanézitan. — En Corn, et Trég., anélU. H. V.

ANÉzni^, pron. person. Eux. Les. D’eux. De même usage que anézhañ. — En Corn, et Trég., anéM. II. V.

An. n, article défini. Il représente en français les monosyllabes le, li, les. Ann se met devant les mots qui commencent par une voyelle, et devant les consonnes d, n, t. Ann amzcr, le temps. Ann éd, le blé. Ann iñlañvez, la veuve. Ann déñved, les brebis. Ann naoun, la faim. Ann (àn, lefeu. En Vannes, enn. Voyez Ar et Al.

An. n ou IIann, adv. Ici. En ce lieu-ci. On ne l’emploie qu’on construction, ou plutôt il ne sert qu’à former des composés. Voyez . Vc’hakn et AsiA.

An. néan. Voyez Anméô.

Am>éi5 (de 2 syll., an-néô) ou Amî^et, s. f. Enclume, masse de fer sur laquelle on bat le fer et autres métaux. Pl. annéôiou (de 3 syll., an-néû-iou) ou annéviou. Skeia réeur warann annéô, on frappe sur l’enclume. On dit aussi anvez dans le même sens. EnVannes, annea/i. AsneCen (de 3 syll., an-ncû-eii), s. f. Trame, fil conduit par la navette entre les Qls qu’on nomme chaîne. Pl. anneûennou ou anncùou. Ré déô eo ann neûd-zé évid ann anneûen, ce fil est trop gros pour la trame. Anneùi ou. 4nneù.>i (de 3 syll., anneû-i), v. a. et n. Tramer, en parlant de la toile, passer la trame entre les fils qui sont tendus sur un métier. Part, annetiet ou anneüñet. Bréma eo réd anneùi, à présent, il faut tramer, faire la trame.

A>'NEv. Voyez An. néo.

Annez, s. m. Meuble, tout ce qui serf ^’i meubler, à garnir, à orner une maison, et qui n’eu