Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/145

Cette page n’a pas encore été corrigée

<»’.• ANA

Itt, vous pcrdi/ Itoatironp ilr IfOQp’i. Enn nnizer va ziid, du vivant de mon pire. A-atnzer-c-amziir, de temps vu lenifis, par inltr-Talles, quelquefois. Le plur. amzt’riuu (de 3 sjli., am-zériou) s’emploie aussi pour menstrues, règles.

Amzëkë ou AHuËnËAi), adj. Inconvcnaiit. Indécent. Indu. Doslioniièle. Déréjjlé. Incivil. Démesuré. Excessif. Arpéz aiidazt a zo amzcré, ce que vous faites-li est indécent, déshonDète. A^m dcû-zé a zv btd ariiztn ! a viskoaz, cet liommelà a été incivil de tout temps. Ce mot est composé de am, particule privative, cl de dérc, radical des motsrf^rt’nrf, iiienséant, déréadégez, bienséance, etc. Dire a dû tenir la place de ce dernier, mais aujourd’hui il ne s’emploie plus que dans la formation des composés. Voyez Débéad. Amzérëadégez, s. f. Inconvenance. Indccencc. Déshonnêtcté. Incivilité. Eunn umzcrcadégez vrdz eo, c’est une grande inconvenance, une grande indécence. Ce mot est composé de mn, particule privative, et de déréadcgez, bienséance, convenance, elc Voyez Débéadégez.

Amzéhéoct, v. impers. Ne pas convenir. N’être pas décent, bienséant,, elc. Part, «mzéréct- Amzéréoud a ra kémenl-sé, cela ne convient pas, cela n’est pas décent. Voyez les mots précédents ; voyez aussi Déréoit. Amzéri, v. n. Temporiser. Gagner ou accorder du temps. Accorder un terme, une remise. Part. el. Mdd co anizéri awcchou, il est bon quelquefois de tcm[)oriscr. Amzdred em eüz gañt-hañ hclé vràna, je lui ai accordé du temps jusqu’à présent.

Amzéhier (de 3 syll., am-zé-rier), s. m. Teniporiseur. Celui qui temporise, qui difl’ère. dans l’attente d’une occasion favorable. Pl. ien. Arm amzcric’ricn a zO dibaot, les temporiseurs sont rares.

An, particule employée dans quelques composés. C’est la même que am, pour le sens. An. Voyez A. nn.

A.^. Voyez HaSv.

Anad. Voyez Anat.

Anadbrez, s. f. Evidence, qualité de ce qui est évident. Certitude manifeste. Kotorietc Anattézeden deâz annanadurez et’iz a gémcnlse, il en a reconnu l’évidence. Voyez Anat. Anaf ou Anav, atlj. Heconnaissable, facile à reconnaître. Anaf eu choaz, il est encore reconnaissable.

Anaf. Voyez IIanaf.

Anafout. Voyez Anaout.

Anaoodek ’ do 3 syll., a-«aoi(-dtfc), adj. et s. m. Qui connaît. Connaisseur. Qui se connaît à, ou en quelque chose. De plus, reconnaissant, qui a de la recoimaissance, de la grati-Mide. Pour le plur. du subst., anaoudékn (de 4 syll., en prononçant toutes les lettres, anaou-dé-ien )- Anaoudcg eo c kalz Irùou, il est connaisseur en beaucoup de choses. Uiskouézid ann drd-zé da anaoudéien, montrez cela à des connaisseurs, jlfiaoude/i brdzounn eùz a ’■/ANK iif,

Qcmenl hoc’h eûz gréad évid-oun, je suistrésreiMjnnaissant de tout ce que VOUS avez fait pour moi. VojiatA.’^AOUT.

Afi. iOVDÈfiW. (de A sjll., a-naiiu-dé-yez j, s. f. Connai^ance, idée > notion qu’un a de quelque chose, de quelqu’un. De plus, reconnaissance, action par laquelle on reconnaît (pielque chose. Gratituile. Souvenir des bienlaits reçus. iVVm eùz anaoudt’gez é-béd eùz ann drd-zé, ie n’ai aucune connaissance de cela, liun. anaouddgez eùzhoi’hhuU mùd-iibériuu, en reconnaissance de tous vos bienlaits. Anafiudi’ijez s’emploie aussi, mais rarement, en parlant d’une femme connaisseuse ou reconnaissante. Voyez -Anaout.

Anaouë (de 3 syll., a-mi-oue), s. m. Moniloire. Anathème. £. communication. l’I. awaoKf’ou. Emhanned eo hi’d ann anaoué, on a publié le monitoire. Warc’hoaz é lougevi ann anaoué, c’est demain que l’on fulmii. e excommunication, qu’on lance l’anathèine. J’ai vu ce mot écrit aznaoué.

Anaoiéi de 4 syll., a-na-oué-a), y. ii et n. Publier des munitoires. Excommunier. Anaihématiser. Part, anaouéel. Né anaouéeur kéd évid ann drd-zé, on ne publie pas des monitoires pour cela. Kaer liô deùz béd hé anaouéa, n’f» deùz gréai vdn, ils ont eu beau l’excommunier, l’anathématiser, il n’a fait semblant.

Anaoiein. Voyez Anaoct.

AivAoïN, s. f. Pl. Les trépassés. Lésâmes des défunts. Ann anauun, les trépassés. Ann anaoïtn idd. les âmes du purgatoire ; à la lettre : les bons trépassés.

Anaout, v. a. Connaître. Avoir la notion dr quelque chose. Reconnaître. Se remettre dans l’esprit l’idée d’une chose, d’une personne. Avoir de la gratitude, delà reconnaissance. Part, anavéel ou anavel. Anaoïtd a rann ho tùd, e connais votre père. Anavéed en deüz ar péz em eùz gréad évil-hañ, il a été reconnaissant de ce que j’ai fait pour lui On dit encore et aussi souvent, surtout en Léon, anavéziiut. l’art, aiiavézcl. Quelques-uns prononcent anafoul et anavoul. En S’annes, anaouein (<le 3 syll., a-na-oucin). Part, anaouéel. J’ai vu écrit aznaoul.

Anap. Voyez Hanap.

Anat, adj. Connu. Connaissable. Evident. Notable. Notoire. Manifeste. Public. Arpéz a livirid a :é a zô anat, cv que vous dites ]h cl connu, est évident. Anad eo argaou-zé, ce mensonge est manifeste, notoire. J’ai vu écrit aznal.

.

ataat, v. a. et n. Rendre ou devenir évident, manifeste, notoire, etc. l’art, analéel. Analced en detiz ar uirionez - zé, il a rendu cette vérité évidente, y^nafaad a ra bemdez hé fallagriez, sa scélératesse devient plus manifeste chaque jour.

Anavézoüt. Voycï Anaoct.

jVnavout. Voyez Anaoct.

Aks., s. m..

gle, rencontre de deux

lignes qtii se coupent. Coin. l’I. ou. Je ne con-