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9^ (illAMMAlRE BRETONNE. Em’ ounn bréma pell & (lioue’h vabro, fell é m’koe’h 5 dioul-Ai, Va c’haroud a ra jia c ma piil i diüuz-in, •> Ouc’h-pciifi kañd dañiad hun tiJr, <i Ouc’li-peiin dég vluaz ha c’houec’h-ugeñd é ua lann-Gôzer, pa eo marvet i : Knñk. Mai yrid ann drâ-zé, (’ viul lamaUel 7gañt ImIz a diid, 116 marc h a zôc’hoañtéet 7 çafid annhoU, Slià a ra 8 gafid ar vàz a bip tù, Lammoud a réeñt H gafid al lévénez, Ann li-mafi a xâ 10 da lier, Livirid 10 d’arn matez duñd da aoza koan, Déach em eùz knañed II enn ker, 11 E Koñh ounn ganet, Vac’hàara sô éadii da Yoñtroulez, Fa zriiudii eun ker, deûd H i’am zi, Kouézéd eo ar gurun 13 war-hijd cul Ivd diouc’h ker, lî War-hed dmi gamed ac’hann eo écl, 14 A-benn hañler-nôz é véziñd dislroet,

A-benn ann deiz keñta eus ar bloaz éz 

inn d’hô kwéloul. En em likit tri li ha Iri, pc pévar 15 ha pévar, Seiz 16 pé fi ; bloaz zô ahaoé, femzék 16 pé c’houézek dén évézimp, Ead ihd d’en em ganna 17 gañd ar c’hlézé, Va matez a oar ncza 17 gafid ar wcrzid, Berroc’h eo ann heñd 19 dré v6r cgéd 19 dré iouar, Ar c’hlénved-zé a zù deûd d’ézhanld dré zarvoud, Likid évez na vec’h givélet 20 gañd unanbcnnâg, Kalz a wéz a zô béddiskaret 20 gañd ann avel, Gwin màd a éveur 21 é-tî hô tâd, N’ho kaveur kéd allez 19 enn hô tî, iloñd a rinn ar ziznn a zcù 22 da dî va mamm-gôz, P’az-eod 22 da dl ho klniterv, gril va gourc’hémennou d’vzhl, liézeTc kaer a gaveur 22 c Breiz, Moñd a raiñd 2i d’an» Ilali,

Sétu aman ar péz hô pùa kollet, 

13 Sétu aman hugalé va breùr,

Sétu azé ann heiil berra, 
Sétu ahoûd al loar ô sével, 
Sétu énô pélrà en deàz lavared d’in, 

Je suis à présent loin de mon pays Vous ôles loin d’elle. Il m’aime quand il est loin de moi. Nous avons plus de cent moutons. Jean-Causeur aaii plus de ci’nt trente ans, lorsqu’il est mort au Conquot. Si vous faites cela, vous serez blâmé (ii plusieurs. Votre cheval est envié de tout le monde Il frappe du bâton de tous côtés. Ils sautaient de joie. Cette maison-ci est à Pierre. Dites ù ma servante de venir préparer le souper. J’ai soupe hier à la ville. Je suis né au Conquet. Ma sœur est allée à Morlaix yuand TOUS viendrez à la ville, venez chez moi. Le tonnerre est tombé à une lieue de la ville. Il est allé à deux pas d’ici. ^ Ils seront de retour ù minuit. J’irai vous voir au premier jour de l’art. Mettez -vous trois à trois, ou quatre à quatre. Il y a sept à huit ans depuis. Nous serons quinze à seize personnes. Ils sont allés se battre à l’épée. Ma servante sait filer au fuseau. Le chemin est plus court par mer que par terre. Cette maladie lui est venue par accident. Prenez garde d’être va par quelqu’un. Il y a eu plusieurs arbres abattus par le vent. On boit de bon vin chez votre père. On ne vous trouve pas souvent chez vous. J’irai la semaine qui vient chez ma g.-and mère. Lorsque vous irez chez votre cousine, faites lui mes compliments. On trouve de beaux chevaux en Bretagne. Ils iront en Italie. Voici ce que vous aviez perdu. Voici les enfants de mon frère Voilà le chemin le plus court. Voilà la lune qui se lève. Voilà ce qu’il m’a dit. Nota. Quant aux prépositions et aux autres particules qui, se trouvant à la suite des verbes bretons, en changent la signification, je renvoie le lecteur au tableau qui suivra le chapitre suivant. CHAPITRE VIII. DES CONJONCTIOSS. 1" Encore, lorsqu’il signifie de plus, se traduit par c’hoaz. EXEMPLES • Béca a raid c’hoaz pelt, il vivra encore longtemps Eunn drâ-hennàg a zô c’hoaz, il y a encore quelque chose.