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LIVRi : SECOND. 85

" Que, suivi de tin, se rend par jivrdff otî pé évil Ira. EXEMPLES :

Pcràg ou pê cvit Ira m’ hellann-mé kcl Pérkgrié zeûac’h-hukél kcfUoc’h ! mervel ! que ne Tcniez-vous plus tül !

que ne puis-je mourir I |

Exercices sur les exclamalions.

i Pébez koll évidroun / Quelle perte pour moi !

Pébez gauuiadez ! Quelle menteuse ! 
Pébez brôiou am eûz gxcelel.’ Quels pays j’ai vus ! 
Gwasa paolr ! Quel méchant garçon ! 

2 Bihana bioc’h ! •.,,, ;, Quelle petite vache !

Üwella pesked. ■ ■ ’ '1 Quels bons poissons ! 
Ilag a amzer a golUc ! ’• »a-"’ Que de temps vous perdez ! 
llag a diez a z6 béd sacedamañ dbofié ! Que de maisons on a bâties ici depuis ! 

U A béd soé é dcûz ! Que de robes elle a !

A béd Ird. vâd hor bézo ! Que de bonnes choses nous aurons ! 

^ Véger pinvidig é rd, ma karfi !! Çit’il serait riche, s’il voulait !

Pégen écun eo ar tcézen-zé ■’ Que cet arbre est droit ! 

r. Péger kré é kdn-héñ ! Qu’iï chante fort !

Pégémeñd é efikrézid hô lâd ! Que vous chagrinez votre père ! 

e Pégémeñd énec’hann drd-zé ac’hanoun,’ Que cela m’inquiète !

Nâg hi a gâr hé mamm ! Cruelle aime sa mère ! 
Vérâg né lavarac’h-hukéd ann drd-zé d’ in ! Que ne me disiez-vous cela ! 
Pé évit trà néra-hi kéd ar péz etn eûz la- Que ne fait-elle ce que je lui ai dit ! 

vared d’czhi !

Pérâg né wérzit-hu kéd hô U, évit prcna Que ne vendez-vous votre maison pour (m 

cunn ail.’ acheter une autre !

Des Interrogations.

Les phrases interrogafives qui ne commencent pas par un des pronoms interrogalifs prennent ordinairement à leur place la conjonction ha ou hag. i° Si le sujet est un pronom personnel et que le verbe soit un temps simple, la conjonction commence la phrase, le pronom suit, et puis vient le verbe. EXEMPLES :

Ha c’houi a gomzl 1 Hag hî a zebr ?

parlez-vous ? I mange-t-elle ?

° Mais si le verbe est un temps composé, on peut omettre la conjonction. Le participe commence la phrase, le pronom suit, et puis vient l’auxiliaire, qui est suiii du même pronom répété.

EXE. MPLES :

Lcined hocli eùs-hu ? 1 Kaned en dcüs-héñ ? avez-vous dîné.’ I a-t-il chanté ?

° Quand le sujet est un nom, et que le verbe est sans régime, le nom termine la phrase BIEUPLES :

Ua klameo hô prcûr ? 1 lia deùd ce ra zdd ? votre frère est-il malade ? I mon père est-il venu ? " Lorsque le sujet est un nom de personne, et que le verbe a pour régime un pronom ou un nom de personne, on change l’actif en passif, pour éviter toute amphibologie. EXEMPLES :

Ha kared {’] ef-hi ra c’hôar gañd hô prc«r ?| Ha maged é viot-hu gañd hô mamm ’ votre frère airae-l-il ma sœur ? | votre mère vous nourrira-t-ellc ? " Si la phrase est négative et interrogative en même temps, que le sujet soit un pronom et que le verbe soit à un temps simple, la conjonction la commence, la négative n^ suit, puis vient le verbe, ensuite le pronom, qui prend après lui la négative két. (*) E/esl ici pour eo, troisième personne ilti présent de l’indicalif tin verbe béza, irni |UC l’on dit Inditférciiimeul k/tj’, A /te ou k/co, kcocte. E. C’est ainsi