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84 cnAMMAinr cnETOiiNr.

Arné s a vizé, ma 8 vizé nébeùtoc’h a /< i/ aurait de l’urage, u’it i/ arat< muinsil< avel, vent.

Bcz’ é vczA kalz a Jild enn edreùd, Il y aura beaucoup de monde à la noce. 

Ouc’h-penn kañi léd 9 a zù eùz a Vràt da II y a plu» de cent lieues de Brest à Haii$, l’aiiB.

üéij blua : 9 zii abaoé m’hoc’h anavézann, Il y a dix ans que je vous connais. Pell 9 zô abaoé né kéd deûd d’am zi, Il y a longtemps qu’il n’est venu chez moi. Ditézad 10 co. disliôomp d’ar géar, Il est tard, retournons 5 la maison. Va biou eo ar park-sé ? dam zdd U eo. A qui est ce champlà ? c’etl à mon père. //(5 pugaU 11 co o ra ann irouz-zé, Ce sont vos enfants qui font ce bruit-là Ilôc’hôar li eo a ganô dayeñla, Ce tira votre sœur qui chantera la première.

/en 12 eo, réd eo ober tdn, Il fait froid, il faut faire du feu. Deiz 12 é oa a-vc^acVi, /)a ounn en em lékéed II faisait à peine jour quand je me suis mis enn heñt, en route.

Des Exclamations.

’ QuEt, suivi d’un substantif, se rend par pébez, qui ne prend ni genre ni nombre. 

EXEMPLES :

Pébez reûz ! quel malheur !

Pébez mao«e«.’ quelle femme !

Pébez tùd ! quels gens !

Si QDEt est suivi d’un adjectif et d’un substantif, qiel ne s’exprime point en breton. 

l’adjectif se met au superlatif, sans article^ et il ne prend ni genre ni nombre. EXEMPLES :

Brasa dén ! quel grand homme !

Koafita plac’h ! quelle jolie tille 1 Kacn gwéz.’ gue/« beaux arbres !

’ QiE DE se traduit, en breton, par hag a, pour le pluriel comme pour le singulier. EXEMPLES ;

Hag aboa)i em eùzbél ! 1 Hag a loéned hoc’h eûz.’ que de peine j’ai eue ! I que de bêtes vous avez !

Qde de, suivi en français d’un nom au pluriel, peut se traduire, en breton, par (*) a 

bed ; mais le nom se met toujours au singulier. EXEMPLES :

A béd loen hoc’h eûz ! | A béd bugcl koañt ! que de bêtes vous avez ! | que de jolis enfants ! " Que, suivi d’un nom ou pronom, et d’un verbe neutre, s’exprime par "péger devant une consonne, et pégen devant une voyelle. EXEMPLES ’

Peger fcfaJit) ounn-mé.’

que je suis malade !

Pégen aounig co hûmàb.’

que votre fils est peureux !

Péger buan é kerz-hi !

gu’elle marche vite !

’ QoE. suivi d’un nom ou pronom, et d’un verbe actif, se traduit par pégémeñt, ou bien par na devant une consonne, et nag devant une voyelle. EXEMPLES :

Pégément é likid ac’hanoun da gréna ’ I Pégémend é Jcaré ar vaouez-zé hébugalé ! que vous me faites tremblei ! | que cette femme-là aimait ses enfants ! Ou bien : na c’houi alaka ac’hanoun da gréna ! Nag ar vaouez-zé a garé hé bugalé ! (*) A béd est ici pour a pèd, mot pour mot, de combien. C’est un idiome particulier à-Ja langue t)retonne.