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Dizouna, et, par abus, dizoun. Part. dizounet. Forc’hcin. Part. et (Vann.^ Il a fallu le sevrer à neuf mois, da naô miz ou d’hé naô tniz eo bel réd hé zizouna.
Sevrer. Priver, frustrer quelqu’un de quelque chose. Lakaad da ziouéri. JJizouna. Part. et. 3e ne veux pas l’en sevrer, na fell kéd d’in hé lahaad da ziouéri kemeñl-sé, da véza dizounet cûz a gémeñi-sé, na felL kéd d’in hé zizouna eûz a gémeñl-sé.
Sexagénaire, adj. et s. m. Qui a soixante ans. Néb endeûz Iriugeñtvloaz. Oajelonhoalet a dri-ugenl vloaz. Tfi-ugeñi vloasiad. Triugeñlvéder.
Sexe, s. m. Différence physique qui constitue le mâle et la femelle. Merk ann dén, m. Reiz,{. En Vannes, reic’/i. Les deux sexes, ann diou reiz. Ken gwazed ken merc’hed. Le sexe, le beau sexe, les personnes du sexe, les femmes. Ar merc’hed.
Sextuple, adj. et s. m. Six fois autant. Six fois aussi graad. C’houéac’h-kémenl. L’houéaclikémend-all.
Sextupler, v. a. Ajouter cinq fois autant à un premier nombre. Multiplier par six. Lakaat pemp-kémeñd-all ouçh-penn. Nivéri dré c’houéacli.
Sexuel, adj. En terme d’histoire naturelle, il se dit des parties qui caractérisent le sexe des animaux et des plantes. A zeU ouc’h reiz al loéned hag ar gwéz. Reizuz. Si, conj. conditionnelle. En cas que, pourvu que, à moins que. Ma ou mar. Si vous savez quelque chose, vous viendrez me voir, ma ouzoc’h eunn dià-bennâg, é Icùod d’am gwélout. S’x je le puis, j’y irai, mar gellann, éz inrt.’ — Ma se met devant les voyelles et devant les consonnes {, ?i, v ; war s^emploie devant les autres consonnes. H. V.
Si. Tant, tellement, à tel point. Ker ou ken. Il est si petit qu’on ne le voit pas, ker bihan eo, n’her gwéleur kél. Il n’est pas si gros que vous, né kél ken léô ha c’houi. Si. Après un verbe de doute. Ha ou hag. Jugez si je pourrai aller, mennil ha mé a hellô mont. Je ne sais s’il pourra venir, n’ounn doaré hag hcñ a hellô dont.
Si. Particule affirmative opposée à non. Eo. Géô. En Vannes, geuox giv ou géz. JJézô. Hors de Léon, bô. Vous ne l’avez pas dit j si, je l’ai dit, nhoc’h eûz kéd hé lavarel ; eo, hélavared em cùz. Ils disent que cela ne sera pas j si, né vézô kéd, émé-z-hô ; bézô. Sibylle, s. f. Prophétesse païenne, chez les anciens. Druzez, f. Pi. éd. Diouganérez, f. Pl. éd. * SibliJ. En Galles, sibli. H. V. SicciTÉ, s. f. Qualité de ce qui est sec. Sec’hder ou sec’hded, m. La siccilé du bois, sec’hderar c’hoad ou ar clieüneüd. Sidéral, adj. Qui a rapport aux astres. A zellouc’har sléred. Hervez ar sléred. Sléréduz. Siècle, s. m. Espace de temps composé de cent années. Ann amzer ou ar préd a gant vloaz. Kañived, m. FI. kafUvédou, c., par abus,’^_^Àank-ejou. Nous sommes dans le dix-SIF 743
neuvième siècle, depuis la naissance de notre Seigneur, émomb ébarz ann naofUékved kañtved abaoé ginivélez hon Aolrou ou hor Salver. Dans le dernier siècle, er c’hanlied divéza tréménet. De siècle en siècle, a-gañtved ékañived, da bép kañtved.
Siècle. Temps. Amzer, f. Kañlved, m. Dans les siècles passés, enn amzériou, er c’hanlvédou tréménet, enn amzer gùz. Siècle. Le monde, les gens du monde. Ar béd. Tùd arbéd. Arbédiz. Il a quitté le siècle pour faire pénitence, kuiléed eo ar béd ou ar bédiz gañt-hañévid ôber pinijen. Siège, s. m. Ce sur quoi l’on s’assied. Kador, f. Pl. iou. En Vannes, kadoer. Skubel, f. Pl. skabellou ou skébel. * Sick, m. Il est sur son siège, war hé gador, war hé skabel éma. Le saint Siège, arSich Abostolik, Kador ou Sick ar l’àb. Kador sanl l’ér. Siège. L’établissement d’une armée autour d’une place j pour l’attaquer, pour la prendre. Grounnadur, m. Gourizérez, m. * Séziz, m. Le siège sera long, hir é padô ar grounnadur ou ar séziz.
Mettre le siège devant une place. Lakaad ar grounnadur, ar gourizérez ou ar séziz war eur géar. Grounua ou gouriza ou séziza eur géar. Lever le siège de devant une place. Sével ar grounnadur, ar gourizérez ou ar séziz diwar eur géar. Diclirounna ou dicliouriza ou dizéziza eur géar.
Siéger, v. n. Tenir, occuper un siège, une place. Il se dit principalement des juges des tribunaux. Dercliel kador ou sé&f^. * Séziza. Part. et. liéna ou rc/ii, et, par abus, rcn. Part. et. C’est ici qu’ils siégeaient, aman eo é talc’henl kador, é sézizcñl. Ce Pape a siégé longtemps, pell-amzer en deüz rénel ar Pdb-zé.
Sien, pron. poss. abs. Qui lui appartient, qui est à lui. Le sien, la sienne. IJé hini. Hé drâ. Chacun le sien, pép-hini hé hini. Voilà la sienne, chélu hé hini. Il a som du sien, lakaad a va preder ou évez eûz hé drd. Les siens, ses parents, ses domestiques, etc. Hé ré. Hé dùd. A lui et aux siens, d’ézhañ ha d’hé ré. Il était au milieu des siens, é-kreiz hé dûd édô.
Sieur, s. m. Espèce de titre d’honneur qui accompagne les noms appellatifs et dont l’usage ordinaire est renfermé dans les plaidoyers, dans les actes publics et autres écritures delà même sorte. Aolrou, m. Le sieur Le Grand, ann aolrou Ar Drdz.
biFFLANT, adj. Qui siffle. A c’houilell. A zutell. Chouilelluz. Sutelluz. C houibanuz. Sifflement, s. m. Bruit fait en sifflant avec un sifflet quelconque. Chouitellérez, m. Sulellérez, m.
Sifflement de la bouche seulement. Chouiban on c’houibanérez, m.
Siffler, v. n. Former un son aigu avec un sifflet. Il se dit aussi du bruit que font certains animaux, d’une pierre lancée avec force, etc. C’houiUlla. Part. tt. Sulella. Part. ci.