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digalounékéet. Môrédi ou morc’hédi. Part. et. Toc’horaat. Part. loclwrcet. En em zoania. Gtcéviou gwéñvi. Part. e(. Depuis ce tempslà, il languit, digalounékaat ou morc’hédi ou loc’horaad a ra abaoc neiizc.

Langlissamment, adv. D’une manière languissante. Enn eunn doaré digaloun ou morc’hc’du :

ou loc’hor. Gañd digaloun. GafU morc’hed. 

Gañd doan.

Languissant, adj. Qui languit, plein de langueur, sans force, sans chaleur. Digaloun. Môréduz ou morclièduz. Toclior. Doaniuz. Travañk. Dinerz. Klouar. — En raillant, sañt Lañgis. H. V.^Il était bien languissant, givall sigaloun, gicall vôreduz, gwall doclior édo. Etre languissant. Môrédi ou morc’hédi^ Part. et.

Rendre ou devenir languissant. Digalounékaat. Part. digalounékéct. Tochoraat. Part. tocliorcet. Doania. Part. doaniet. Dinerza. Part. cl. Klouaraal. Varl. klouaréet. Lamèbe, s. f. Courroie longue et étroite. Korréen, f. Pi. korréennou. Leren, f. Pl. lerennou. Sloréen ou storréen,{. Pl. storéennou. Louan, f. Pl. ou (Corn.)

Lamfère, adj. Qui porte de la laine. A zoug gloan. Golùed a cliloan. Gloanek. La. nterne, s. f. P)OÎte transparente où l’on enferme une chandelle ou une bougie, depeur que le vent ou la pluie ne l’éteigne. Boésl boull, c péhini c lékécur eur c’houlaouen, évil na vézô kél mougel gañd ann avel pé gañd ar glaô. * LeLern, ï. Pl. ou. Il n’y a pas de lune, prenez la lanterne, n’eûz kéd a loar, kémérid al Ictern.

Lanternes. Fadaises, impertinences, sots contes. Rambréou, m. pi. Sorchennou, f. pi. IJorodou, m. pi. (Corn.) Ce ne sontquedes lanternes, rambréou, sorc’hennou niñt kén. Lanterner, v. n. Etre irrésolu en affaires. ÏI est du style familier. Arvari. Part. et. Marc’hata. Part. et. Il n’a pas lanterné, n’en deûz kél arvarel ou marc’halet.

Lancgineus, adj. En terme de botanique, couvert d’une espèce de duvet ou de coton semblable à de la laine. Gôlôed a stoxtpen. Sloupennck ou sloubennek.

Lai’eb, V. n. Iloire en tirant l’eau avec la langue. Il ne se dit proprement qu’en parlant du chien ou du chat. Lapa. Part. et. Il ne faisait que lapper, lapa 7ia réa kén. Ce qui se lape à chaque gueulée. Lapaden, f. Pl. Inpadennou.

Lapereau, s. m. Jeune lapin. Konikl iaouank, m. l’I. koniklc. d iaouaiik. Koniklik ou kouniklik, m. Pl. koniklédigou. Konifel, m. VI konifdlrd. Il na tué qu’un lapereau, cur c’Iioniklik, eur c’honifel n’en deùz lazet kén.

Lapidaire, s. m. Ouvrier en pierres fines. Malvci, béncr, m. V. ien. Meinard, m. ?l. ed. Il. V. Lai’iijatioNjS. f. Action de lapider. Supplice de ceux qu’on assommait h coups de nierres. Mnchérez gatll mcin. Labézérez, m. Lubézadur ex, f.

LA. R

Lapider, v. a. Assommer à coups de pierres. Mac- ha gant mcin. Labéza. VayI. cl. En Vannes, labéein. Ils le lapidèrent, hé labéza a réjoñt. Lapin, s. m- Animal sauvage, quadrupède du genre du lièvre, mais à plus longues oreilles. Konikl ou koiinikl, m. Pl. éd. Quelquesuns prononcent konifl. En Cornouaille et en Vannes, koulin. Il a attrapé un lapin, eur c’hounikl en deûz pakel.

Lapine, s. f. La femelle du lapin. Koniklez ou kouniklez, f. Pl. ed. Quelques-uns prononcent koniflez. En Vannes, koulincz. C’est une lapine que vous avez achetée, eur gouniklez eo hoc h eiiz prénet.

Laps, s. m. Ecoulement, flux, mouvement de ce qui s’écoule. Red, m. En Vannes, rid. Béradur, m. Téacli, m. Selon le laps de temps, hervez ar réd ou ar béradur eûz ann amzer. Par laps de temps, gañd ann amzer. Laquais, s. m. Valet de pied. Méveltcar droad. * Lakez, ra. Pl. lakisicn ou likisien. Laquelle, pron. relat. fém. Péhini oupini. Laquelle des deux ? péhini anézhô hô diou’} C’est celle-là pour laquelle je vous ai parlé, houn-nez eo évit péhini em eûz komzed ouzhoc’h.

Larcin, s. m. Action de celui qui vole furtivement. La chose dérobée. Laéroilsi, f. PI, ou. Skrdb, ra. Pl. ou. Skarzérez, m. Pl. on. C’est un larcin manifeste, eul laéroñsi anad eo. Lard, s. m. Cette partie grasse qui est entre la couenne et la chair du porc, de la baleine, etc. Kik-môc’h, m. Kig-kouc’h, m. Kik-sall, m. C’est une soupe de lard, eur zouhen kik-môch ou kik-sall, ou eur zouben lard eo.

Gras à lard, fort gras. Lard mcûrbed. Lard pût. Lard leil. Soavek. Tonnennek. Larder, v. a. Mettre des lardons à de la viande. Lakaat larjézennou oud eunn tamm kik. Larjéza. Part. cL II faudra larder votre morcean de veau, red évézô larjéza hô tammleûé. Larder. Percer de plusieurs coups d’épée. Toulla gant kalz a daoliou klézé. Lardoire, s. f. Sorte de brochette creusée et fendue par un des bouts et servant à larder la viande. Lardouer ou larjouer, m. Pl. ou. Lardon, s. ra. Petit morceau de lard coupé en long, dont on pique les viandes. Larjézen, f. Pl. larjézennou. Ces lardons sont trop grands, ré vrdz eo al larjézennou-zé.

Lardon. En style familier, un brocard, un mot piquant contre quelqu’un. Fars flemmuz, m. Bourd dañtuz, ra.

Lancer des lardons, brocarder, piquer par des paroles plaisantes et satiriques, (ioapaad ha flemma eur ré. Flemma digarez farsa. Danla digarez bourda.

Lares, s. m. pi. Les anciens appelaient ainsi leurs dieux domestiques. Douéed ann ti. Large, adj. Il se dit d’un corps considéré dans l’extension qu’il a d’un de ses côtés à l’autre et par opposition à longueur. Lédan. Êc’hon ou héchon. Lark ou larg. FrañL II n’est pas assez large, né hét lédan awalc’h^