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CocRSE, s. f. Action de celui qui court. Espace de chemin qu’on parcourt avec vitesse. liédaden, f. Vl. rc’dadennou. Pennad réd ou pennad-re’dek, m. Vl. pennadou-red. Ergerz, m. Pl. ergersiou. J’y irai en une course, enn eur rédaden, enn eur pennad-réd éz înn di. J’ai une grande course à faire, eunn ergerz hràz em eûz da ober. — Course de chevaux, réderez-kézek. Pl. rédérésiou. H. V.

Course. Incursion subite sur la terre de l’ennemi. Argaden, f. Pl. argadennou. Il a fait une course sur la terre de l’ennemi, eunn argaden en deûz gréai war zouar ann énébourien.

Faire des courses sur les terres de Tennemi. Argadi. Part. et. Ils font souvent des courses de ce côté, argadi a réoñl allez élrézég aman.

CocKsrER, s. m. Grand cheval de bataille. Blarc’h-brézel, m. Pl. kezeli-brezel. Marc’hréd, m. Pl. kézek-réd. — En Galles^ réd-varcli. Ma rc’h-rével. H. V.

Coursier ou coursière. Passage pour l’eau d’un moulin, espace où tourne la roue d’un moulin à eau. Poull-rôd, m.

Court, adj. Qui a peu de longueur. Quia peu de durée. Succinct. Berr. Krenn. Kràk. Skarz. Touñ. Votre robe est trop courte, ré verr, ré skarz eo hô saé. Il avait un bâton court à la main, eur vaz krenn a ioa enn hé zourn. Soyez court, soyez succinct, ou je ne ousécQu. c^3iS, bézilberr, pén’hôsélaouannkél. Courte à court, qui a besoin de quelque chose, à qui il manque quelque chose. Berrek. Il a beau faire, il est toujours court ou à court, kaer en deûz ôber, berreg eo bépred. Tout court, tout à fait. Agrenn. Tourner tout court, trci a^renw. S’arrêter tout court, choum agrenn.

Rendre ou devenir couit. Berraat. Part. berréel. Krenna. Part. et.

Rester courte ne plus savoir ce qu’on voulait dire. Sac’ha. Part. et. KoUa hé neùdenoxx penn hé nexiden. Choum owc’/i ann dréz. Tenir quelqu’un de court, lui donner peu de liberté. Derc’hel berr gañd eur ré. liañjenna eur ré.

(Courtaud, adj. et s. m. Celui qui est de taille courte, grosse et entassée Krennard. Pour le plur. du subst. krennarded.— Au fera., hrennardez. PL éd. H. V.

Chien courtaud, à qui l’on a coupé la queue et les oreilles. Ki besk, ki dilôstel ha diskouarnel.

CouRTAUDER, V. a. Couper la queue. Il ne se dit que du cheval. Dilosla. Part. et. Trouc’ha hé lôst da eur marc’h.

Courte- HALEINE, s. f. Maladie, autrement nommée asthme. Berr-alan. — Qui a la courtehaleine. Berr-alanek. H. V.

Courte-pointe, s. f. Couverture de parade des lits. Pallinjlour, f. Pl. pallinflouriou. 11. V. CouRTiL, s. m. Petit enclos près d’une ferme, où l’on sème quelques légumes et quelques fleurs. Liorz, f. Pl. liorsou. Courtisan, s. m. Celui qui est attaché à la COU 175

cour, qui fréquente la cour, qui en a lesmanières. Dén-a-léz, m. Pl. tûd-à-léz. Courtisan. Celui qui cherche à plaire, flatteur. LiA-aowe»’, m. Pl. ien. Labenner, m. Pl. ien. Courtisane, s. f. Femme de mauvaise vie. Slrôden, f. Pl. strôdenned. Loudouren, f. Pl. loudourenned. Fleriaden, f. Pl. fleriadenned. Landourclien, f. Pl. landourc’henned. Riblére ;

, f. Pl. éd. Gast, f. Pl. gisti. Serc’h, f.

Pl. serclied ou sercTio (Trég. 1 Elle passe partout pour une courtisane, dré-holl é Irémen évid eur slrôden, évid eur gast. Courtiser, v. a. Faire la cour à quelqu’un dans l’espérance d’en obtenir quelque chose. Ober al lez da eur ré, évid gounid eunn drdbennàg diout-hañ. Likaoui. Part, likaouet. Courtois, adj. Civil, gracieux. Séven. Déré ou déréad. Il m’a fait un accueil courtois, eunn digémer séven en deûz gréai d’in. Courtoisie, s. f. Civilité. Sévénidigez, f. Déréadégez, f.

Cousin, s. m. Il se dit de ceux qui sont issus soit des deux fières, soit des deux sœurs, soit du frère ou de la sœur. Keñderf ou keñderv, m. Pl. keñdirvi. En Vannes, kañderf.

— En Galles, kefnder, H. V. — Voi’à mon cousin, ehélu va c’henderf. Nous sommes cousins germains, keñdirvi gompez omp. Cousin issu de germains. Eéveñderf ou kévenderv, m. Pl. kéveñdirvi.

Cousin au quatrième degré. Kefniañl ou kéfi niant, m. Pl. éd.

(Cousin. Insecte, espèce de moucheron. Fubuen, f. Pl. Fa&u. Quelques uns prononcent fibuen, d’aulrcs c’houibucn.

Cousinage, s. m. Parenté entre cousins. Keñderviez, f.

Cousine, s. f. Il se dit de celles qui sont issues soit des deux frères, soit des deux sœurs, soit du frère ou de la sœur. KénUerv ou kiniterv, f. i’I. kénitervézed ou kinitervézed. En Vannes, kanilerv. — En Galles, kefniler. H. y. Cousine issue de germains. Kéviniterv, f. Pl. kévinilervézed.

Cousine au quatrième degré. Kéñniañie :, f. Pl. éd.

CousiNER, V. a. et n. Appeler quelqu’un cousin. Kefidervia. Part, keñdervict. En em c’hervel keñdirvi.

Coussin, s. m. Sorte de sac rempli de plumes, de bourre ou de crin, servant d’oreiller. Penn-wélé, m. V. pennou-gwélé ou penn-xcéléou. Torchen, f. Pi. torchennoii. (oussiNET, s. m. Petit coussin. Pennikwélé, m. Pl. pennouigougwélé. Torchennik, f. FI. lorchennouigou.

Coussinet d’une selle, pour soutenir une valise, un portemanteau. Asdibr, m. Pl. ou. Le coussinet est trop épais, ré dcô eo annasdibr. Coût, s. m. Ce qu’une chose coule, h’ouu, m. Miz, m. Dispiñ, m. Le coût n’est pas trop fort, né két ré vràz ar c’housl, ar miz. Coûtant, adj. Qui coule. Kousluz. Mizus. Cela est fort coûtant, koujluz bràz, mlzuz brdz eo ann drà-zé. Je vous le donnerai au