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CON


Conjointement, adv. Ensemble. Kévrel. A-unan.

Conjonction, s. f Union. Il se dit plus particulièrcincnl de celle de rhomme et de la femme. K tv rédigez, i’. Vnvaniez, i. SlroUadur, m. Ércadur, m.

Conjoncture, s. f. Occasion, rencontre, circonstance. Darvoud, m. Pl. ou. La conjoncture n’est pas favorable, ne két màd ann darvoud.

CoNJOCiR (se), V. réfl. Se réjouir avec quelqu’un de la joie que l’on éprouve du bonheur qui lui est arrivé. Kenlaouénaat. Part, kenlaouénccl. Diskouéza héwir lévénez eûz a vàd cunn ail.

CoNJOCissANCE, s. f. Marque que l’on donne à quelqu’un de la joie que Ton a du bonheur qui lui est arrivé. Kenlévénez, f.

CoNJeG.^L, adj. Qui concerne l’union qui doit être entre le mari et la femme. A zell riucli ann unvaniez, ouc’h ar gengarañlez a dlé héza ciré ar priéjon.

Conjugalement, adv. Selon l’union qui doit être entre le mari et la femme. Hervez attJi unvardez a dlé héza élré ar priéjou. CoNjLRATECR, s. m. Cclui qui conduit une conjurati’jn. Dispac’her, m. Pl. ien. Irienncr, m. Pl. ien. (orn.)

Conjuration, s. f. Conspiration, complot contre Tetat, contre le prince. Dispac’h, m. Pl. iou. Iricn, f. Pl. iriennou. (Corn.) La conjuration a été découverte, dlskulel ou disklériel eo béd ann dispac’h.

Conjuré, s. m. Conspirateur. Dispac’her, m. Pl. i(’«. Les conjurés sont connus, anavézed co ann dispac’hérien.

Conjurer, v. n. Former un complot contre lélat, contrôle prince. Conspirer. i>i5pac’/ia. Part. et. Irienna. Part. et. (Corn.) Conjurer, v. a. Prier instamment. Pidi slard. Je vous conjure de m’assister, hô pidi a rann slard d’ani skoazia.

CoNNAissABLE, adj. Qui est aisé à connaître. Èaz da anaout. Anal. Il n’est pas connaissable, né kéd éaz da anaout.

Connaissance, s. f. Idée, notion qu’on a de quelque chose, de quelqu’un. ^naoude’^ez, f. Avez-vous connaissance décela ? hag anaoudégez hoc’h eûz eûz a gémenl-sé’}

Connaissances. Instruction. Gwiziégez, f. Il a beaucoup de connaissances, eur wiziégez vràz en deûz.

Défaut de connaissances. Diwiziégez, f. Sans connaissances. Diwiziek. Dic’houzvez. Ce jeune homme n’est pas sans connaissances, né lied diwiziek ou dic’kouzvez ann dén-iaouañk-zé.

Connaisseur, adj. cl subst. Celui qui se connaît à ou en quelque chose. ylnaoudc7c, m. Pl. anaoudéien. Ce n’est pas un grandconnaisseur, né kéd eunn annoudek brdz.

Connaître, v. a. Avoir la notion de quelque chose. Se remettre dans l’esprit l’idée (l’une chose, d’une personne. Anauul. Part. anavéft ou anavd. AmaézoKl. Part, anavé-CON zel. Je ne connais pas beaucoup de monde ici né anavézann két kalz tùd aman. Connaître. Avoir pouvoir, autorité déjuger de quelques matières. Kéméroud anaoudégez eûz a eunn drd. Kaout gwir ha galloud da tarn eunn drd.

Faire connaître, donner à connaître. Rci da anaout. Lakaat anaout. Je vous ferai connaître, vié hô rôida anaout, lakaad a rinn /loc’/i anaout.

Se connaître, V. réfl. Avoir connaissance de soi-même. Etre de connaissance. En em anaout. Béza anaoudéien. Il ne se connaissait plus, n’en em anavézé tnui. Nous nous connaissons, en em anaoud a réomp, anaoudéien omp. Connu, adj. et part. Que l’on connaît. Qui est évident. Anavézel. Anat. Il est connu de tout le monde, anavézed eo gafid ann holh C’est une chose connue, eunn drd anad eo. Conque, s. f. Grande coquille. Krogen, f. Pl. kregin. Krogen-vrâz, f. Pl. kregin-brâz. Il avait une conque à la main, eur grog en-vrâz a ioa enn hé zourn. En forme de conque. Krogennck. Conquérant, s. m. Celui qui a conquis beaucoup de pays. Néb en deûz kémérct pé gounézet kalz a vrôiou. Gounidek, m. PL gounidéien. — Treclicr, m. Pl. ien. En Galles, trecliour. H. V. Conquérir, v. a. Acquérir par les armes. Kéméroul pé gnunid er brézel. — Trcc’hi. Part. trec’het. En Galles, trcc’hi. H. V. CoNQUÊT, s. m. Acquêt fait durant la communauté entre le mari et la femme. Prén gréai épâd ar gévrédigez a vadou être ann ozac’h hag ar g ré g. Conquête, s. f. Action de conquérir et la chose conquise. -4rjjez a géméreur pé a c’hounézcur er brézel. Consacrer, v. a. Dédier à Dieu. Kinniga ou mennout ou rci da Zoué. Consacrer. Employer, dévouer. Rci. Part. rôet. Gwestla. Part. et. C’est à cela qu’il consacre son temps, da gémeñl-sé eo é rô, e wéstl hé amzer.

Consacrer, v. n. Ceque fait le prêtre lorsqu’il prononce la consécration.* Sa/crj. Part. et. Consanguin, adj. Parent du côté paternel. Kdr a herz lâd. A-dâd. C’est mon frère consanguin, va breûr eo a berz tàd ou a-dàd.

Consanguinité, s. L Parenté du côté du père. Kércñtiez ou kirifiliez a berz lad, f. Conscience, s. f. Sentiment intérieur par lequel l’homme se rend témoignage à lui-même du bien et du mal qu’il fait. Kaloun, J. —Askré, f. Pl. ou. [Lag.] î. y.—* Koustians, f. Dieu connaît les plis et les replis de la conscience, Doué a anavez ar plégou hag ann cil blégou eùz ar gousliañs. — Celui qui a la conscience pure et sans crainte. Askré c’hlan diogel eo hé ferc’hen. (Vieux prov.